Alors, pour vous, Copenhague, c’est ça! Je vous épargne les photos de la petite sirène, il s’agit de la vue depuis l’arrêt du bus 40 et 1A en centre-ville, où je fais ma connexion matinale. Au rythme d’un bus 40 par heure, faut pas se rater!
Le bus 40, c’est ça ! Blindé! Sans compter que ce matin Franck (le journaliste danois de « Out & About » bien connu du petit monde de l’Eurovision) accompagne la délégation portugaise, qui du coup contribue à l’effet blindage. Notre petite Suzy qui était assise (ça existe les fans courtois!) n’apparait pas, hélas.
Après vingt minutes debout, on est enfin arrivé au terminus du 40. De là, nous pénétrons et traversons un no man’s land afin de rejoindre le centre de presse. Je vous laisse juger de l’hostilité des lieux, euh pardon excusez mon impertinence, je voulais dire l’accueil qui nous est réservé. Le top étant la carcasse de bagnole qui a été déposé dans la nuit (elle n’y était pas la veille. Le premier jour en passant dans l’autre sens pour choper le bus 40 de 20h05, nous nous sommes fais engueuler en danois par un automobiliste échaudé par toutes ces barrières qui trainent sur la chaussée à cause de l’Eurovision (ou plutôt de la désorganisation logistique extérieure). Il était excédait de ne pas pouvoir rentrer dans son entrepôt situé à coté. Voilà ce qu’il vous coûte de porter un badge autour du cou. Tu prends pour les danois…
Sinon, je pense que vous aviez déjà tous constaté les qualités esthétiques extérieures de la salle du concours. Point n’est besoin d’y revenir.
Addendum : La sécurité a fermé ce mercredi les raccourcis pour accéder le plus directement possible à la salle de presse. A présent, il faudra faire le grand tour
Une fois passé l’entrée Presse (à droite sur la photo précédente, le bureau des accréditations étant à gauche) et la sécurité, il y a un « transportation desk ». Demandez-y votre ticket de transport pour la semaine (gratuit). Puis sur la gauche un vaste espace avec les pigeonniers, des canapés, un coin fan où l’on peut voter pour ses chansons favorites, un joli lustre en plastique coloré, et le top du top 4 balançoires sur lesquelles certains fondent les fantasmes les plus fous. Comme se balancer en chantant like a pupet on a string?
Si dans le hall d’entrée, une fois passé le transportation desk, vous étiez aller sur la droite, vous seriez tombé sur les toilettes, situées dans un camion dédié auxquelles quelques marches nous amènent. Attention, larges d’épaule et gros, vous abstenir; pardon, vous retenir!
En face des toilettes, un long couloir vous mène vers tout d’abord la salle de conférence de presse, que je trouve très mal organisée cette année. Il y a le coté « conférences de presse » standard après les deuxièmes répétitions techniques, donc pas encore utilisé, et le coté « meet & greet » utilisant une petite scène voulant créer un caractère plus intimiste. Seulement, il n’y a aucun couloir de circulation au milieu des chaises, 3 caméras fixes qui empêche d’accéder par les cotés. Donc si vous ne vous être installé avant le début, et donc faits coincer, il n’y a aucun intérêt à y assister ou tenter de prendre des photos (ou alors de loin, il faut le gros zoom de Farouk). Si vous suivez sur eurovision.tv, vous retrouverez ces « meet & greet », qui n’ont plus grand chose de « meet » ou de « greet », mais plus à voir avec Thé ou Café de Catherine Ceylac. Bref, rien à voir avec l’Eurovision que j’aimais. Donc pour les compte-rendus des répètes, Farouk sera votre homme! Je me contenterai des soirées et d’être votre petit rapporteur, car comme vous le savez par le petit bout, par le petit bout, par le petit bout de la lorgnette, on y voit bien mieux, on y voit bien mieux, on y voit bien mieux que par le gros bout…
Un toujours sur le même couloir, un peu plus loin sur la droite, se trouve la cantine. Un bel espace qui nous a été réservé. Mais sachez le, il va falloir vous adapter aux normes locales, le midi c’est du froid (petit sandwich, salade, petit tiramisu ou cheesecake). Pour le chaud, il vous faudra attendre l’heure du goûter, 16h00, pour pouvoir justement goûter un bœuf bourguignon (j’ai testé, c’est bon, même si ce n’était pas vraiment une sauce au vin; en tout cas ce n’était pas du passetoutgrain), des lasagnes, des boulettes siciliennes (très bonnes à ce qu’on m’a dit, mais si comme moi vous préférez éviter les oignons, passez votre chemin).
En poussant le chemin encore plus loin, on trouve la salle de presse, où les ordinateurs d’années en années se font de plus en plus rare. J’ai quelques doutes sur la capacité de la salle à tenir la fin de la 2ème semaine… La salle est agrémentée d’un coin café/thé/fruits accessible à tempérament. Et, sans doute le meilleur pour la fin, l’espace en plein air entre la salle de presse et la salle aux pigeonniers, avec canapés sous une pergola. Une petite camionnette, assez typique de Copenhague (j’en ai vu d’autres en ville), fait aussi le service de boissons chaudes (mais là, c’est payant).
Voilà, ainsi se termine le tour du propriétaire.
A bientôt
SC
Merci Stéphane pour ce grand moment de fou rire en ce matin du 1er mai !
Finalement vos petits malheurs et mésaventures sont ce qu’il y a de mieux dans cette édition !
Courage ! enfin non c’est plus drôle !