Après un retour hier soir en transport en commun, avec un changement pour la ligne 65 au niveau de la vieille-ville, faute de navette disponible, Stéphane-Marc et moi avons décidé de tester ce matin les navettes.
La navette E5 (« Place Azdlig – Centre de presse ») est un vieux taco, qui termine sa vie à Bakou après avoir sans doute servi dans d’autres métropoles sans nid de poule. Mais le vieux taco fonctionne bien, et c’est bien là l’essentiel.
A l’arrivée devant ce qui doit s’appeler la « place du drapeau », on nous indique de prendre un mini-van. Cette fois ci, ça sent l’inauguration, le sky tout neuf. Nous sommes rejoint dans le véhicule par 2 fans allemands et une équipe caméra d’une télé locale. Le véhicule se met en branle, et le calvaire commence….
La mini-navette contourne par la droite l’ensemble des installations (drapeaux, arena, centre de presse, autres installations qui nous sont normalement inaccessibles), puis on s’approche de la cafète réservée aux artistes et aux staffs, c’est à dire tout près du centre de presse. Là, ce qui devait être un responsable de la sécurité engueule le chauffeur, lui disant que ce n’est pas par là qu’il fallait passer (si, si, je comprends parfaitement l’azerbaïdjanais). Et hop, demi-tour gauche ! on revient sur nos pas. Mais alors que l’on s’approche des portiques « entrée des artistes », Robert (fan néerlandais) a qui est refusé l’entrée de ce coté nous hèle. Nous l’embarquons, et je ne sais pas pourquoi nous faisons juste après demi-tour et repartons dans le sens initial. Le chauffeur s’adresse à nouveau à un autre staff sécurité qui doit lui dire qu’il a raté le coche. L’équipe caméra de la télé locale s’en mêle, ça commence à chauffer. Mais, à nouveau nous faisons un autre demi-tour. On repasse à nouveau devant l’entrée des artistes, et nous croisons un autre mini-van qui va dans l’autre sens (le sens initial pour ceux qui suivent !). Et c’est reparti pour un autre demi-tour… Finalement, on refait tout le tour, on repasse devant la cafétéria des artistes où nous avions été bloqué, et l’on nous dépose près du centre de presse.
Moralité, comme nous le disait la police dimanche dernier, à Bakou, quand ça veut pas, faut y aller « pichkom » (à pied). Ça va plus vite !