Cocktail de bienvenue à la Marina d’Hertzliya

Cocktail de bienvenue à la Marina d'Hertzliya

par Stéphane CHIFFRE
le 08.05.19 à 13:22

Cocktail de bienvenue à la Marina d’Hertzliya

Lundi 6 mai en matinée, nous recevons via l’application officielle du centre de presse une invitation à un « cocktail festif » organisé à la Marina Herzliya par Monsieur Moshe Faldon, maire de la ville. Il se trouve que de nombreuses délégations sont logées à Herzliya, ville située immédiatement au nord de Tel Aviv, et le maire semble avoir voulu organiser son moment de gloire en rameutant télévisions locales et obtenir les clichés avec les artistes et délégations. La femme du maire, c’est la dame avec la robe aux deux points d’interrogation enchâssés comme les 2 C de Channel. M. le maire a remis à chaque artiste un petit pin’s avec le drapeau israélien (et sans doute les armoiries de la ville). Je ne sais pas s’il a voulu griller la politesse à son homologue de Tel Aviv qui recevra toutes les délégations dimanche prochain lors de la cérémonie du tapis rouge orange, mais en tout cas il a mis la barre très haute en terme de réception, tant la qualité de l’accueil, et le fait que ce soit ouvert à tous les accrédités presse et fans, avec un contact direct avec les artistes (on est loin du cordon de sécurité qui entoure de près le photocall de la salle de conférence de presse), nous renvoie loin en arrière dans l’histoire du concours, à Istanbul ou Athènes. Voilà des moments comme je les aime, et nous étions le lendemain à échanger entre vétérans sur les souvenirs lointains que cette atmosphère nous rappelait.

Toutes les délégations n’étaient pas encore arrivées, mais nous nous réjouissions d’accueillir notre Bilal national qui venait d’atterrir quelques heures plus tôt. La soirée a été très conviviale, alternant entre verres de vins servis dans des verres en plastique (le seul faux pas de la soirée!) – à noter l’excellent Cava qui a été servi – , la chasse aux clichés et selfies, les échanges avec les délégations, ou les collègues (l’Eurovision est une grande famille qui se revoit une fois par an). Cette soirée s’est terminée sur un concert de Shiri Maimon et d’un groupe local qui alternait les tubes pas toujours Eurovision. Je me suis quand même surpris à me déhancher sur Yes Sir, I can boogie boogie… boogie boogie, all night long. Oui, ça remonte à l’époque où je claquais mon argent de poche au Prisunic pour un 45 ou un 33 tours…

A bientôt

SC

Photos : Stéphane et Ethan