Incroyable ! C’est le mot qui nous vient à l’esprit après avoir appris que le classement final avait été modifié à la suite « d’une erreur humaine ».
A l’origine du problème, un jury Biélorusse qui ne respecte pas les règles de confidentialité imposées par l’UER lors de la première demi-finale et qui se fait démettre de ses fonctions.
Le vote du jury Biélorusse sera remplacé pour la finale par un top 10 calculé selon un algorithme qui reprend les tendances de votes des jurys des pays similaires à la Biélorussie. L’erreur humaine commise a été de prendre le « bottom 10 » du résultat de cet algorithme au lieu du « top 10 ». C’est vrai aussi que lors de la finale, on s’étonnait que pour une fois la Biélorussie ne donne pas de point à la Russie… on peut donc s’étonner que les organisateurs aient validé ces points.
Le résultat, c’est que quatre jours après la finale, l’UER a communiqué sur son site un nouveau classement avec les explications mentionnées supra et l’engagement qu’ils examineront les processus et les contrôles en place pour empêcher que cela ne se reproduise.
Si les 4 premiers ne changent pas (heureusement, on n’ose pas imaginer la situation si cela avait affecté la première place), en revanche la France se retrouve rétrogradée de 2 places en switchant avec Malte, soit une 16ème position.
Cette nouvelle position de la France ne retire en rien le soutien que les Eurofans apportent à notre candidat Bilal et à toute la Délégation Française ! Bravo à tous pour le travail effectué et à l’année prochaine !
Il était le favori des bookmakers depuis plusieurs semaines et malgré plusieurs challengers qui pouvaient le détrôner (dont la France cotée 10ème), Duncan Laurence a confirmé son statut de Roi de la soirée et permis aux Pays-Bas de remporter son 5ème sacre.
La dernière fois que ce pays avait remporté le trophée, c’était en 1975 avec le groupe « Teach-in » et la chanson « Ding-a-dong ».
C’est donc au bout d’un suspens interminable, lié au nouveau système d’annonce des points, que la victoire néerlandaise fut confirmée, achevant ainsi une soirée époustouflante.
En effet, ce fut certainement la plus belle soirée Eurovision de tous les temps mais aussi la plus chère pour les Eurofans venus sur place. Ceci dit, « quand on aime, on ne compte pas ». Quoi qu’il en soit, les Israéliens avaient fait les choses en grand, malgré une salle assez petite par rapport aux éditions précédentes, avec un show à la hauteur de nos espérances.
Les deux moments forts de la soirée furent tout d’abord la reprise par des vedettes de l’Eurovision de chansons d’autres concurrents, puis en coeur d’Hallelujah, le titre gagnant pour Israël en 1979. L’autre fut bien sûr l’arrivée sur scène de Madonna, la reine de la pop… même si nous pouvons regretter le manque de justesse dans sa voix. Ce fut tout de même un plaisir de la revoir et sa présence n’est peut-être pas étrangère à la montée de l’audimat en fin de soirée. France 2 réalise ainsi un excellent score et bat largement la concurrence.
La France quant à elle, trône à la 14ème place, un score qui déçoit bien évidemment, compte-tenu de l’énorme travail réalisé par la Délégation Française, avec une mise en scène qui touchât plus d’un Eurofans. Une place dans le top 10 aurait été logique à leurs yeux, c’était sans compter les traditionnels votes entre voisins, largement sifflés dans la salle.
Quoi qu’il en soit, les Eurofans sont fiers de leur candidat et des valeurs de tolérance portées par sa chanson, qui ont été sublimées par la mise en scène et les deux danseuses venues en renfort de Bilal. Un grand merci et bravo à toute la délégation française pour ces instants magiques.
Félicitations à Duncan Laurence pour sa victoire et rendez-vous l’an prochain aux Pays-Bas.
Les deux demi-finales sont désormais terminées et nous connaissons les 20 pays qui rejoindront le « Big 5 » et Israël ce samedi à 21h.
Mardi soir, les 10 premiers à y parvenir étaient la Grèce, la Biélorussie, la Serbie, Chypre, l’Estonie, la République Tchèque, la Slovénie, l’Australie, l’Islande et Saint-Marin.
Ce dernier, était représenté par Serhat qui a « chanté » faux à la répétition générale (où votent les jurys professionnels pour 50% de la note) et au show en direct (où vote le public pour les 50% restants)… autant dire que personne ne croyait à ses chances. Je l’indiquais dans mon article précédent, « le miracle existe » et ce fut le cas pour Saint-Marin. Il faut dire aussi que la chanson est entrainante et simple a retenir (« Say Na na na ») et que beaucoup d’Eurofans apprécient celle-ci.
A la conférence de presse, Serhat fut la vedette à qui étaient destinées l’essentiel des questions, si bien qu’une fois interrogé par un journaliste, le chanteur Islandais répondit « vous n’avez qu’à demander à Serhat s’il veut répondre à la question », ce qui ne manquât pas de faire éclater de rire la salle.
L’autre surprise de cette première demi-finale fut la Biélorussie, dont la chanteuse Zena a manqué également de justesse… nous sommes donc impatients de connaître le détails des votes pour voir à qui ces deux pays ont ravi leur place en finale. Serait-ce la Hongrie ou la Belgique ? Une chose est sûr, leur élimination a été une déception pour beaucoup d’Eurofans.
Quant à la deuxième demi-finale de ce jeudi soir, quasiment pas de surprise avec les qualifications de la Suisse, du Danemark, de la Suède, de Malte, de la Russie, de l’Albanie, de la Norvège, de la Macédoine du Nord, de l’Azerbaïdjan et du grand favori des bookmakers : les Pays-Bas.
En conférence de presse, beaucoup d’artistes ont fait part de leur soulagement et de leur joie d’être qualifiés pour la finale.
Ce fut le cas notamment pour Tamara Todevska qui représente la Macédoine du Nord avec sa chanson « Proud ». Elle a souligné qu’elle était fière (en référence à son titre) de mettre fin à six années consécutives de non qualification de son pays pour la grande finale.
Le Suisse Luca Hänni a lui aussi fait part de son soulagement et de sa joie d’être qualifié, après que la confédération Helvétique ait été bloqué quatre années de suite en demi-finale.
Quant à la Maltaise Michela Pace, dont le pays fut annoncé en dernier, elle a admis avoir eu quelques craintes, sachant que Malte n’avait pas atteint la finale depuis deux ans.
C’est donc une petite victoire pour tous ces pays, qui vont pouvoir se produire samedi soir avec le « Big 5 » et Israël pour nous offrir un spectacle grandiose, vu le niveau élevé de cette année. La bataille pour le trophée va donc être rude.
L’ordre de passage est maintenant connu :
1- Malte
2- Albanie
3- République Tchèque
4- Allemagne
5- Russie
6- Danemark
7- Saint-Marin
8- Macédoine du Nord
9- Suède
10- Slovénie
11- Chypre
12- Pays-Bas
13- Grèce
14- Israël
15- Norvège
16- Royaume-Uni
17- Islande
18- Estonie
19- Biélorussie
20- Azerbaïdjan
21- France
22- Italie
23- Serbie
24- Suisse
25- Australie
26- Espagne
Les côtes chez les bookmakers ne cessent de s’affoler dans tous les sens, c’est dire que cette année, les jeux sont pleinement ouverts… et comme le dirait le slogan de cette édition (« oser un rêve »), espérons un bon classement pour la France, dont la délégation a fait un énorme travail.
A samedi pour le verdict…
La répétition générale de la première demi-finale, où votent les jurys, s’est tenue ce lundi 13 mai au pavillon 2 d’Expo Tel Aviv.
Le show commence par la prestation de Netta et sa chanson gagnante de l’an dernier, « Toy », puis les quatre présentateurs de la soirée (Bar Refaeli, Erez Tal, Assi Azar et Lucy Ayoub) déclarent officiellement l’ouverture de la première demi-finale de cette édition 2019.
Chypre a l’honneur de passer en premier avec une chanson rythmée qui devrait se qualifier sans difficulté ce mardi soir.
On enchaîne avec le Monténégro puis la Finlande. Ces deux pays nous laisseront insensibles et ne devraient pas figurer parmi les heureux élus pour la finale de samedi soir.
Quant à la Pologne qui suit, sauf à aimer le folklore, elle devrait partager le même sort que ses deux précédents concurrents.
Arrive ensuite la prestation de la Slovénie, qui rappelle le son électro-pop de la chanteuse réunionnaise TESS (elle avait fait la première partie du concert de Loïc NOTTET à la salle Pleyel à Paris en mai 2017). Une qualification est possible pour ce pays arrivé 22ème sur 26 l’an dernier.
On reprend ensuite un peu de tonus avec la République Tchèque et son groupe Lake Malawi qui fait danser la salle avec son titre « friend of a friend ». La qualification pour la finale semble donc acquise.
On retrouve ensuite le calme d’une balade hongroise interprétée par Joci Papai qui fait son retour après avoir participé au concours de 2017 et décroché une 8ème place. Sa qualification en finale serait donc logique.
Quant à la Biélorussie qui suit la Hongrie, ses chances de participer à la grande messe du samedi soir restent minces. La mélodie est plutôt bonne, mais la chanteuse crie et c’est assez désagréable au final.
La Serbie nous permet de nous réconcilier avec la chanson. Une belle mélodie bien interprétée qui peut se hisser en finale.
La Belgique quand à elle nous fait une belle prestation qui devrait se qualifier, de même que la Géorgie, dont la puissance vocale du chanteur nous rappelle celle d’un certain Johnny.
Si vous aimez l’espace et l’absence de gravité, vous serez servi par l’Australie, qui du haut de ses perches se balancent dans tous les sens sur fond d’images spatiales. Rien que pour la beauté de la mise en scène, une qualification semble évidente, même si on peut ne pas être fan de la chanson aux styles opéra rock.
L’Islande quand à elle, nous présente son groupe « SM » Hatari. Que dire ? On aime ou on n’aime pas, quoi qu’il en soit les islandais iront certainement en finale, ce qui donnera un peu de matière à certains journalistes détracteurs du concours.
Quand au Suédois qui représente l’Estonie, il nous fait une très belle prestation qui devrait lui ouvrir lui aussi les portes de la finale.
Le Portugal nous présente quand à lui une performance scénique très originale, mais qui aura probablement vocation à rester en demi-finale.
On enchaîne ensuite avec la Grèce, qui nous fait une prestation avec un jeu d’escrime et une mélodie efficace. Avec Chypre dans sa demi-finale, ça peut passer.
Le dernier candidat, Serhat qui représente Saint-Marin nous remet une ambiance de folie avec son « Say na, na, na » assez décalé mais tellement efficace. Malheureusement, il ne chante pas aussi bien que ses choristes et ses chances de parvenir en finale restent vraiment très réduites… mais le miracle existe et beaucoup d’Eurofans seraient ravis de le voir se qualifier pour samedi.
Pour finir, nous avons eu le droit à une « kiss cam » pendant un chant de Dana International, puis aux prestations d’Israel, de l’Espagne et de la France.
Ces trois pays ont été très applaudis, avec une prestation du représentant français époustouflante ! On voit que cette année un énorme travail a été fait par France 2. Bravo et merci à toute la délégation française pour ce formidable tableau que vous nous proposez et qui porte bien nos valeurs.
En attendant de voir le résultat final samedi soir prochain, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une très bonne première demi-finale.
Rendez-vous sur France 4 à 21h pour ceux qui ne sont pas sur place à Tel Aviv.
Et le Président a immortalisé l’instant !
Bilal Hassani, Lizzy Howell et Lin Chang Lan ont terminé leur seconde répétition technique sur la scène du Pavillon 2. Les Eurofans présents sont enthousiastes !
photos Thomas Hanses pour eurovision.tv
Ce vendredi avait lieu la première répétition d’Israel et du big Five.
Je me contenterai de commenter la France, tant l’émotion m’a embarqué, que je n’ai pas trop suivi les suivants (un peu l’Espagne, une académie des 6 bien colorée, et l’Italie, où Mahmood est souffrant et toute la réalisation doit être revue).
La réalisation de la prestation française commence sur un plan serré sur le visage de Bilal sur lequel une image est projetée (face mapping) à dominante jaune puis pleins d’autres choses apparaissent et suivent le visage de Bilal alors qu’il tourne la tête pour finalement apparaitre « au grand jour ». Il s’agit d’une partie qui a nécessité du temps de réglage et va être retravaillée d’ici dimanche (je n’ai pas tout compris). Bilal vient ensuite au centre de la scène, puis est rejoint par une danseuse aux formes bien arrondies (il s’agit d’une danseuse américaine, Lizzy Howell, qui a fait du buzz sur les réseaux sociaux), et dont l’histoire apparait à l’écran. Il y a comme un jeu entre Bilal et la danseuse. Puis ensuite Bilal entame son refrain et différents mots apparaissent en grosses lettres sur l’écran : » people judge me on a picture », »Tolerance », »difference », « harassment », etc. portant le message de la chanson. Au deuxième couplet une deuxième danseuse, sourde et muette originaire de Taïwan à qui l’on disait qu’elle ne pourrait danser du fait de son handicap (l’histoire apparait encore à l’écran sous d’articles de journaux, comme pour la première danseuse) rejoint Bilal sur scène et s’exprime avec ses mains en langage des signes. On mesure l’effet du revamp de la chanson, plus de percussion, on sent le cœur battre, lorsque Bilal et la danseuse s’étreignent. Au final, les trois se rejoignent au centre de la scène et font la couronne avec les deux mains, comme sur la pochette du single (reprise sur le badge qu’Eurofans a produit en soutien, et distribué à la conférence de presse qui a suivi), on voit alors au-dessus d’eux la photo de Bilal enfant faisant le signe de la couronne, et juste après, la musique s’arrêtant, on peut lire en grandes lettres « WE ARE ALL KINGS », puis le KINGS pivote pour faire « WE ARE ALL QUEENS ».
Tonnerre d’applaudissements dans la salle de presse. Des collègues des autres clubs OGAE viennent me voir pour me dire « congratulations! » (je n’y suis pas pour grand chose) alors que je suis submergé par l’émotion. Je crois qu’ils mesurent parfaitement bien le nombre de répétitions françaises ratées ou moyennes que le fan français que je suis a dû endurer années après années. Je savoure l’instant.
Il est aussi intéressant de noter que la posture des journalistes présents vis-à-vis de Bilal a aussi été retournée, leur regard a changé. Cela s’est bien ressenti lors de la conférence de presse qui a suivi. La salle a aussi interragi avec les deux danseuses qui ont toutes deux raconté (il y avait une traductrice langue des signes/anglais) comment elles avaient été associées à ce projet, que je savoure d’autant mieux à présent que rien n’avait filtré. Un de mes collègues avait prévu de demander : « Bilal, you say you are a king. Why do you dress like a queen ? ». Question devenue caduque après la prestation, la réponse se trouvant dans les 3 minutes sur scène.
J’ai le sentiment que cette année nous avons, comme d’ailleurs au dernier concours Eurovision Junior, le « whole package » qui nous manquait depuis une éternité. Se souviendra-t-on de Bilal Hassani après la diffusion des 26 chansons ? Je pense que oui.
Rendez-vous dimanche pour la seconde répétition française.
Après cette longue journée, un pastis s’impose! Que je trinquerai au succès de notre chanson.
SC
Ce vendredi 10 mai, répètent les premiers pays de la deuxième demi-finale, de l’Arménie à l’Autriche. Les pays suivants de l’Estonie à l’Azerbaïdjan répètent demain samedi 11 mai.
Arménie : Effets de verre cassé sur les écrans LED au fond, au sol, et sur l’écran. Réalisation très moderne, avec des effets « Yveta M. » en entrée. Lumières blanches avec des lignes rouges. Srbuk porte une veste noire un peu longue avec des « épaulettes châle pendant » (je ne sais comment nommer ce truc) et un pantalon noir. Sbruk hurle dans le micro, debout ou accroupie. Quelques flammes à la fin. Il faut effectivement qu’elle se fasse remarquer positivement en ce début de deuxième demi-finale si elle veut passer en finale.
Irlande : Ambiance 50’s autour d’un bar art déco milk shakes, 3 sièges , tenues rouge ou roses. Beaucoup de couleurs, ambiance vintage. Sarah McTerman nous embarque sur une mélodie sympathique avec ses deux danseuses copines. Il y a des voix masculines dans le chœur caché. Pendant que les 2 danseuses partent au-devant du public tournoyant avec leur milkshakes, Sarah s’allonge sur le comptoir du bar caméra plongeante. J’aime bien !
Moldavie : Nous avons là la même mise en scène que Mika Newton, avec une dessinatrice sablonneuse. Anna est habillée d’une robe de mariée, bustier et jupe courte tout blanc brodés avec une énorme traine. Vocalement Anna est très bien. Même si ça fait un peu déjà vu à l’Eurovision, je trouve que la prestation rend bien.
Suisse : Le suisse Luca est habillé d’un tee-shirt sans manche noir avec une ligne blanche dans le dos, un pantalon noir avec ligne blanche (un douanier suisse moderne !) et des rangers noires lacets blancs. Il est accompagné de 4 danseurs (2 femmes, 2 hommes) habillés d’orange de la tête aux pieds, et d’un choriste masculin. Les lumières sont essentiellement oranges avec beaucoup de hachures modernes. Le format de l’image à écran a été travaillé (réduction en vertical ou horizontal), mais après plusieurs essais, il ne le garde qu’au début de la chanson, et c’est très bien comme ça. Le résultat global me semble vraiment efficace.
Lettonie : Guitare contrebasse batterie voix et un chapeau vert. Tout reste statique avec des mouvements de caméra adapté à la lenteur de la chanson. Le fond couleur mastic devient plus chaud à dominantes jaunes sur la fin. C’est le moment de la pause pipi !
Roumanie : Une ambiance bien gothique, avec le décor sur LED et la tenue des 2 danseurs. La chanteuse chante en grande partie assise sur une chaise en tissu moiré rouge. Puis sur la 3ème minute, les décor LED s’enflamme, pour finir sur un temple habillé d’arbres à fleur roses sur un ciel bleu. Dommage que la chanson fasse 3 minutes. 3 minutes de trop !
Danemark : Léonora démarre gros plan sur son visage et un décor façon – ciel nuage fenetre et chaise – derrière, qui s’ouvre de part et d’autre pour découvrir la salle derrière elle. Puis elle recule, toujours plan serré, fait un demi-tour, on découvre alors le décor LED – bleu nuages – et elle rejoint la chaise qu’elle monte à l’échelle où elle retrouve ses deux copines déjà assises en bord de chaise. Le soleil macédonien apparait alors sur l’écran LED. Pour le 2ème refrain, les 2 autres choristes masculins viennent près de la chaise avec leurs propres échelles pour rejoindre Léonora et ses 2 copines. Très frais, très bien tourné. Le remplacement de l’ascenseur par l’échelle ne vient pas perturber le numéro. Mon coup de cœur du jour après le suédois. Bon par contre on comprend pas bien la 2° phrase en français (« le beau temps n’est pas fini, qu’en dites-vous mon ami ? »).
Suède : Bon, ben c’est le premier gagnant possible que je vois depuis le début de la toute première prise de la première répétition. Et cette deuxième répétition confirme la première. Sur les 3 prises, les suédois ont cette fois essayé d’ajouter de la fumée. C’était bien la première fois, après c’était totalement incontrôlé. Même présentation qu’au melodifestivalen, les choristes ont des robes en strass. Strass à mord qui brillent, alors que Ludvik est toujours habillé de noir, dans la simplicité. Poser dès à présent une réservation serait peut-être judicieux…
Autriche : Une élégance minimaliste ! Les 2 premières minutes étaient en noir et blanc à la première répétition, et cet effet est abandonné aujourd’hui. Fond noir avec des effets de lignes verticales blanches façon rideau. On suppose Paena n’était pas aujourd’hui dans sa tenue de scène.
En résumé, sur ce bout de 2°demi-finale, je dirais :
– Gagnant possible : Suède
– Qualifiés : Irlande, Moldavie, Suisse, Danemark, Suède
– Incertains : Arménie, Roumanie, Autriche
– No way !: Lettonie,
Photos : SMC, eurovision.tv
Vidéos : eurovision.tv
Aujourd’hui, jeudi 9 mai, on accélère, juste 20 minutes de répétitions, avec 15 pays sur 17 de la 1° demi-finale. Ne manquent que Saint Marin et la Grèce.
Chypre : Cette fois-ci on a entendu la voix de Tamta, qui n’est pas tout à fait parfaite. La chorégraphie est impeccable, même si le blondinet à droite de l’écran a toujours autant de mal à garder son chapeau sur la tête. Cependant, la réalisation et les lumières ne sont pas encore au point. A noter le premier « arrachage » de costume de ce concours.
Monténégro : Les premiers à utiliser au début le catwalk. Mais bon, c’est d’un vieillot !
Finlande : J’avais écouté le message lors de la première répétition (look away !), mais là bon les 2 garçons ont vraiment du mal à occuper la scène. Ça tombe à plat.
Pologne : Un beau changement depuis la 1ère répétition au niveau des costumes et de la présentation qui est un peu plus dynamique. Une belle réalisation.
Slovénie : Toujours habillés de blanc avec des lumières blafardes. Cette fois il regarde sa compagne, en lui tenant la hanche de la main droite et joue au clavier de la main gauche ; enfin ça s’est quand il ne gratte pas sa guitare.
République Tchèque : Elle n’a pas été diffusée dans le centre de presse, mais sur la base de la première répétition, qui était très bonne, je suis confiant pour eux.
Hongrie : Tee-shirt noir, pantacourt noir, pied nu, Joci commence assis sur son cube avant de se lever et s’avancer au milieu de la scène. Jeu de lumières noir & jaune.
Biélorussie : Petit manque de coordination entre les danseurs. On se demandait si Zena chantait dans le micro. C’est pas bon au niveau de la réalisation.
Serbie : C’est toujours aussi bien chanté et aussi élégant que la première fois. Des applaudissements remarqués dans la salle de presse. Nevena réussit sa prestation.
Belgique : Eliot parait toujours engoncé dans son bombers aux lignes orange, mais le contraste avec la Serbie devrait l’aider. Peut-être aurait-il mieux valu lui mettre un tee-shirt ? En tout cas, il a eu l’idée d’ouvrir le bombers, ce qui évite l’effet « couche culotte » que provoquait le design du bombers zippé. La réalisation est vraiment réussie. Il faut qu’Eliot gagne en confiance pour qu’il imprime davantage la caméra.
Géorgie : La chanson venue des ténèbres ! Il défend très bien la chanson, mais ça reste no way !
Australie : Bon je n’ai jamais vraiment accroché. La réalisation s’améliore, même si l’on voit toujours les mats sur certains plans. Mais ça fait bizarre, je n’ai pas l’impression que ce soit elle qui chante, mais plutôt une choriste derrière !
Islande : L’attraction du jour ! Forte impression sur scène, lumière rouge, cage sphérique métallique, belle chorégraphie, l’ensemble souligné par des lancers de flammes autour de la scène. Mais pourquoi est-ce aussi mal réalisé ?!? On ne voit jamais le tableau composé par les 6 sur scène, alors que c’est ce que l’on apprécie dans la salle. Au contraire, on a soit des plans beaucoup trop larges, soit des plans serrés sur les visages des 2 chanteurs.
Estonie : Toujours une réalisation signée melodifestivalen, avec des plans dos au public. A priori la partie vidéo-clip enregistré n’est pas encore au point. Un fort soutien des 5 choristes.
Portugal : Costumes verts – moi je dit façon elfes, d’autres on reconnu kermit la grenouille – et lumières rouges. Bref, il ne manque plus que le blason et l’on a le drapeau complet. Le truc autour du visage était plus joli (enfin, façon de parler) en bronze, plutôt que l’horrible machin noir utilisé ici.
En résumé, sur ce que j’ai vu ce jour, je dirais :
– Qualifiés : Chypre, Rép. Tchèque, Serbie, Australie, Islande, Estonie.
– Incertains : Pologne, Hongrie, Belgique, Géorgie.
– No way !: Monténégro, Finlande, Slovénie, Biélorussie, Portugal.
SC
Photos : SC, SMC, eurovision.tv
Vidéos : eurovision.tv
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Petit update du vendredi 10 matin, car il restait la Grèce et Saint Marin pour compléter le déroulé de cette 1° demi-finale.
Grèce : J’ai quasiment encore raté la répétition, à cause des trains qui ne fonctionnent pas ce vendredi. Ce n’est pourtant pas encore Shabbat ?!? Ça m’a l’air très chargé sur scène en props et en couleurs. J’aime pas la voix, ni la chanson. Le centre de presse a en revanche applaudi. Sans moi.
Saint Marin : Toujours habillés de blanc de la tête aux pieds, Serhat et ses 5 danseurs et choristes, naviguent au milieu de lumières blanches ou roses, qui après le petit slogan en turc (faut bien attirer le chaland au télévoting !) deviennent couleur or. Serhat se la pète avec un petit mouvement d’épaules avant d’enchainer sur le deuxième couplet. je Et si Saint Marin créait la surprise ? Le centre de presse a beaucoup apprécié.
En résumé, sur la totalité de la demi-finale, je dirais :
– Qualifiés : Chypre, Rép. Tchèque, Serbie, Australie, Islande, Estonie.
– Incertains : Pologne (+), Hongrie (+), Belgique (+), Géorgie, Grèce, Saint Marin (+).
– No way !: Monténégro, Finlande, Slovénie, Biélorussie, Portugal.
Lundi 6 mai en matinée, nous recevons via l’application officielle du centre de presse une invitation à un « cocktail festif » organisé à la Marina Herzliya par Monsieur Moshe Faldon, maire de la ville. Il se trouve que de nombreuses délégations sont logées à Herzliya, ville située immédiatement au nord de Tel Aviv, et le maire semble avoir voulu organiser son moment de gloire en rameutant télévisions locales et obtenir les clichés avec les artistes et délégations. La femme du maire, c’est la dame avec la robe aux deux points d’interrogation enchâssés comme les 2 C de Channel. M. le maire a remis à chaque artiste un petit pin’s avec le drapeau israélien (et sans doute les armoiries de la ville). Je ne sais pas s’il a voulu griller la politesse à son homologue de Tel Aviv qui recevra toutes les délégations dimanche prochain lors de la cérémonie du tapis rouge orange, mais en tout cas il a mis la barre très haute en terme de réception, tant la qualité de l’accueil, et le fait que ce soit ouvert à tous les accrédités presse et fans, avec un contact direct avec les artistes (on est loin du cordon de sécurité qui entoure de près le photocall de la salle de conférence de presse), nous renvoie loin en arrière dans l’histoire du concours, à Istanbul ou Athènes. Voilà des moments comme je les aime, et nous étions le lendemain à échanger entre vétérans sur les souvenirs lointains que cette atmosphère nous rappelait.
Toutes les délégations n’étaient pas encore arrivées, mais nous nous réjouissions d’accueillir notre Bilal national qui venait d’atterrir quelques heures plus tôt. La soirée a été très conviviale, alternant entre verres de vins servis dans des verres en plastique (le seul faux pas de la soirée!) – à noter l’excellent Cava qui a été servi – , la chasse aux clichés et selfies, les échanges avec les délégations, ou les collègues (l’Eurovision est une grande famille qui se revoit une fois par an). Cette soirée s’est terminée sur un concert de Shiri Maimon et d’un groupe local qui alternait les tubes pas toujours Eurovision. Je me suis quand même surpris à me déhancher sur Yes Sir, I can boogie boogie… boogie boogie, all night long. Oui, ça remonte à l’époque où je claquais mon argent de poche au Prisunic pour un 45 ou un 33 tours…
A bientôt
SC
Photos : Stéphane et Ethan
Bonjour à tous,
Je partage avec vous mes premières impressions des premières répétitions techniques de la 1ère demi-finale qui ont eu lieu samedi et dimanche derniers.
Chypre : Pas de son. Visuel hyper calibré et calé. Tamta est accompagnée de 4 danseurs avec chapeau (pas tous).
Rep. Tchèque : Lake Malawi entre sur scène. Albert en polo jaune, Jeronym le bassiste à droite, polo rouge, et Antonin le batteur à gauche tee-shirt noir. Ils sont tous encadrés par des portiques qui se transforment, de par la réalisation, en des téléphones portables qui bougent comme les images dans leur vidéo clip. Au début du deuxième couplet, Albert se jette à genoux pour parler à la caméra. Et après il nous a montré ses blessures à la cheville lors de la conférence de presse. C’est très frais, on se laisse embarquer!
Finlande : Pas vu grand-chose, si ce n’est que nos 2 acolytes n’occupent pas l’espace qui leur est confié.
Pologne : Les quatre polonaises, toute de costumes et coiffes traditionnels vêtues, demeurent trop statiques en position carré, 2 devant, 2 derrière. Côté vocal, c’est toujours aussi performant. Mais bon c’est plus une prestation pour la radio, parce que là, il vaut mieux fermer les yeux et imaginer autre chose que ce que l’on voit…
Slovénie : Zala murmure au micro, face à Gasper avec sa guitare et devant son clavier. Tout de blanc vêtus, ils restent proches l’un de l’autre sans bouger, en ne cessant de se regarder, enfin elle le regarde et lui s’en fout ostensiblement. Ils sont seuls, perdus au milieu de la galaxie. Ils ont la chance d’être en première demi-finale…
Monténégro : Qu’est-ce qu’on s’emmerde… 6 monténégrins, tous habillés de blanc, avec sur certains des touches de rouge, s’essayent à une chorégraphie, en rond, en triangle, en ligne. Ça casse pas trois pattes à un canard !
Hongrie : Joci est statique tout de noir vêtu orné d’un collier pendentif. Fond noir avec les lignes jaune or, donnant une impression de feu. A la dernière prise, Joci a commencé assis sur un plot puis a marché avant de revenir statique au centre de la scène. Le visuel au sol fait penser à l’arbre de Jamala, bien qu’ici ce soit des lignes jaunes statiques; en image de fond, des visages apparaissent. En final, reprise de la douche de feu façon Azerbaïdjan à Düsseldorf. A ce rythme, je pense que je vais m’endormir…
Biélorussie : Zéna réveille un peu l’ambiance dans le centre de presse. A la première prise, 3 fly cases forment un podium sur la scène, sur la quelle Zéna est entourée de 2 danseurs. Au milieu de la chanson, les 2 danseurs cèdent la place un petit moment aux 2 choristes-danseuses. Zéna portait un haut et un legging en imprimé, dévoilant son nombril, et des jambières blanches. Il ne s’agit que d’une tenue de répétition a-t-elle tenu à préciser au Meet & Greet. Au final de la chanson, les 2 danseurs exécutent un salto avant.
Serbe : Toute ressemblance avec une eurofan française est tout à fait fortuite… Une très belle prestation, toute en élégance. Nevena est vêtue d’une belle robe noire, dont l’échancrure laisse paraitre sa jambe droite. Contrairement au commentaire d’Olivier Mine en 1995 sur Anabel Conde, ici, la fente n’est pas placée là où il faut…
Belgique : Eliot est sur scène accompagné de 2 percussionnistes qui battent un tambour aérien (façon Irlande 2013) à droite, et 2 tambours aériens coté gauche. Les 2 danseurs portent un tee-shirt avec 2 mains dont l’index et le majeur forment un V (Cf le tee-shirt d’Eliot sur la photo), et Eliot porte un bomber souligné de lignes oranges. On s’attendait à un effet spécial à la fin, mais finalement non. Entrée en matière en douceur, qui espérons le finira crescendo comme cela avait été le cas pour Blanche, de sa première répétition à la finale.
Géorgie : les éléments sont déchainés au fond. Au milieu, il y a Oto tout de noir vêtu qui murmure puis hurle, puis surgit des flammes de l’enfer ses 5 acolytes choristes qui se mettent aussi à hurler, le tout s’achève sur une poignée de mains en fond d’écran. Applaudissements dans le centre de presse. La chanson est peut être barbante, mais la Géorgie a su la défendre.
Australie : Kate et ses 2 danseuses sont perchées sur leur mat flexible. Là, pas de surprise. Lorsque la chanson démarre, la chanteuse parait flotter dans les airs au-dessus de la planète Terre. Puis tout se met en branle, la chanteuse part dans ses rotations dans les airs sur fond de hihihihihi hahahahaha. Les caméras de la Kan n’ont pas encore bien compris la trajectoire de cette comète qui voyage à présent dans l’espace. Pas de robe façon Estonie 2018 ou Moldavie 2013, mais un longue robe blanche à frou frou. La dernière minute de la réalisation reste encore à améliorer. La prestation reste en mémoire, même si je ne suis pas convaincu par cette chanson. De gros applaudissements dans le centre de presse.
Islande : Entre les conférences de presse et le suivi des répétitions dans la salle de presse, j’en ai raté la répétition des islandais. Une erreur impardonnable du débutant. Non mais allo quoi ?!? Je n’étais venu aujourd’hui que pour voir Hatari. J’ai en revanche assisté à la conférence de presse. Et ça valait le coup ! Les deux chanteurs ont refusé de s’assoir, les 3 danseurs assis derrière tiraient la gueule, et la présentatrice était perdue, incapable de gérer la situation. Cela m’a rappelé les conférences de presse de Silvia Night à Athènes, où de nombreuses personnes n’avaient pas compris le second degré poussé à l’extrême… Le chanteur à renouvelé son défi au premier ministre israélien. Il a aussi parlé du BDSM, le M étant pour « media ». Et du combat anti-capitaliste, qu’il pourrait financer par un concert payant, le combat n’étant pas dénué de contradictions internes… Enfin bon c’est difficile de raconter, il fallait la vivre cette conférence de presse !
Estonie : un chanteur blouson noir, sa guitare et un micro pied, puis on lui prend sa guitare et ça commence à bouger. Victor a souvent des poses façon melodifestivalen « public dans le dos ». Sur la deuxième partie de la chanson, on a un vidéo-clip d’un chanteur cobaye, puis ça retombe sur Victor avec sa guitare sur la fin. Le « vrai » vidéo clip avec Victor est d’ailleurs enregistré immédiatement sur fond vert, comme pour la météo. On verra le résultat à la deuxième répétition.
Portugal : Nous avons un elfe barbu sur scène (tenue verte, d’un effet on ne peut plus élégant…) et son danseur en pantalon vert à franges. Je pars prendre un café !
Grèce : Encore raté !
Saint Marin : Les 3 choristes féminines en tailleur blanc et les 2 danseurs masculins en bermudas blancs, baskets blanches et chaussettes blanches hautes datant de la même époque que l’année d’écriture de la chanson, sont initialement positionnés ensembles devant le podium blanc depuis lequel Serhat chante la chanson tout au long des 3 minutes. L’expression « tout au long » souligne-t-elle assez bien que 3 minutes, c’est long pour une série d’onomatopées ? Les choristes rejoignent ensuite le pont à droite, et les danseurs s’éclipsent pour mieux revenir pendant les refrains. Bon, mes chéris, la chorégraphie, c’est pas encore au point
Voilà pour ces répétitions de la première demi-finale.
A bientôt
SC
Shalom à tous !
Le centre de presse a ouvert samedi 4 mai.
Vous trouverez dans les images ci-dessous des plans des installations pour vous guider jusqu’au centre d’accréditation puis au centre de presse.
Une fois obtenu votre accréditation et passé la sécurité, vous accédez à la zone lounge en plein air avec 2 food trucks puis vous entrez dans le centre de presse proprement dit.
A l’intérieur , 2 lieux importants :
– Le stand d’accueil (sur la gauche en entrant) où l’on vous donnera votre user/password pour l’application « Tobla19 » où figurent toutes les informations horaires répétitions, conférences de presse, shuttles, etc., ainsi que votre carte de transport valable pour une semaine. A renouveler sur place au bout des 7 jours. La carte est valable sur la zone de Tel Aviv mais peut être rechargée par chacun pour aller au-delà.
– Le stand de l’office du tourisme qui vous donnera aussi une carte donnant accès à divers lieux, musées, circuits, expositions. Un certain nombre de visites sont organisées pour les accrédités.
Un peu plus loin se trouve la salle de presse, assez spartiate, et tout en bois (chaises style bar, tables en contre-plaqué). Il y a un stand My Heritage, où vous pourrez voir à quel artiste de l’Eurovision vous ressemblez (Attention, ne vous formalisez pas, la caméra et le logiciel mériteraient de passer un check up complet aux Quinze-Vingts !). On devrait d’ailleurs connaitre prochainement la généalogie de Bilal.
En ressortant sur la droite, il faut contourner le pavillon 12 pour atteindre le pavillon 13 où se trouve la salle de conférence de presse. Là encore, c’est de la chaise en bois, passée au spray gris métallisé, mais il y a un petit coussin pour un meilleur confort du séant.
Voilà, fin de la visite !
A+
SC
Comme chaque année, les eurofans présents pour les répétitions, tenteront de vous faire vivre le concours comme si vous y étiez.
Rendez vous dès le 6 mai, en direct de Tel Aviv.
bonjour,
merci François pour ses explications, et toute l’équipe du blog aussi pour nous permettre d’être un peu sur place pendant l’eurovision et d’avoir un ressenti de fans plutôt que des commentaires internet.
Pour l’histoire de l’algorithme avec base les pays voisins c’est quand même très très limite, et revenir en arrière encore plus (même si on sait tous que les votes de complaisance sont trop fréquents, c’est comme si OGAE le confirmait !!!)
De toutes façons…… et entièrement d’accord pour le soutien à Bilal et à la délégation française : Le CD de Bilal est déjà acheté, l’alerte pour ses prochains concerts mise et j’attends Destination eurovision avec impatience
HONTEUX TOUTES CES ERREURS DE VOTE!!!!!!!L ‘UER doit se remettre en cause !!!!Bon Bilal perd 2 places mais à l ‘eurovision c est souvent seulement le 1er qu ‘on retient