L’édition 2017 du Concours Eurovision de la Chanson s’achève avec l’écrasante victoire du Portugal qui décroche son premier trophée après 49 participations infructueuses. Mieux encore, Salvador Sobral offre à son pays le record de 758 points, un niveau jamais atteint jusqu’ici, en étant premier à la fois pour les Jurys et le Public.
Autre fait remarquable, sa chanson est intégralement en Portugais, sa langue natale et il faut remonter à 2007 pour voir gagner une chanson dans une autre langue que l’anglais. Souvenez-vous, c’était Marija Serifovic avec « Molitva » en Serbe et qui veut dire « Prière ». C’est donc une nouvelle page de l’Eurovision qui s’écrit et comme il l’indiquait à la conférence de presse « si (la victoire de cette chanson) apporte un changement pour le concours et pour la musique en général, ce sera ma satisfaction ».
Un des moments le plus intense de la soirée fut sans doute le décompte des points quand il ne restait plus que les deux grands favoris : le Portugal et la Bulgarie. Toute la salle scandait « Portugal, Portugal… », cela rappelait beaucoup la finale de l’Euro (de football) quand la tribune Portugaise criait la même chose, sauf que cette fois-ci, c’était plusieurs Nations qui unissaient leurs voix en faveur du futur vainqueur. Une belle marque d’affection pour ce pays qui sera en charge de recevoir le concours l’année prochaine et qui a explosé de joie à l’annonce du résultat final.
La reprise de la chanson, en duo avec sa soeur, fut l’autre moment magique de la soirée et d’ailleurs, beaucoup ont préféré cette version inédite.
Quant aux fans français, ils avaient mis le paquet pour soutenir leur candidate : distribution de badges et d’autocollants d’ALMA à tous les Européens (et Australiens) susceptibles de voter pour nous, drapeaux et maquillages tricolores, écharpes « FRANCE », repérage des caméras pendant la Finale pour montrer le drapeau français, chant en choeur avec Alma pendant son passage… bref, une mobilisation générale qui n’est pas passée inaperçue.
Alors oui, les visages ont commencés à se crisper lors des résultats des Jurys, avec une certaine incompréhension compte tenu de la magnifique performance de notre représentante. Craignant que celle-ci ne soit totalement démoralisée, les fans Français ont alors agité leurs drapeaux et fait des signes en direction de la délégation Française installée dans la « Green Room ». Celle-ci n’a pas manquée de leur répondre par la réciproque, ce qui a apaisé quelque peu leur inquiétudes.
Le soulagement est intervenu ensuite avec les résultats des votes du Public, qui offre à la France une honorable 12ème place. On manque de peu le « Top 10 » mais, cela reste un bon score pour la France, qui était plutôt habituée aux mauvaises places jusqu’en 2015. Comme le dirait Stéphane BERN, « la France est de retour » et ceci depuis l’an dernier avec Amir qui nous avait redonné le sourire. Alors bravo à ALMA et à toute la délégation Française, dont l’énorme travail a été payant !
Quant à l’organisation de cet Eurovision en Ukraine, si les préparatifs du concours ont été quelque peu laborieux, il n’en demeure pas moins que nous avons été très bien accueilli et que nous nous sommes senti totalement en sécurité. Il faut dire qu’avec le déploiement massif de policiers et de militaires (jusqu’à 1 tous les 10 mètres), on ne risquait pas grand chose. Merci donc aux Ukrainiens d’avoir assuré l’essentiel.
Finalement, le seul incident à déplorer a eu lieu samedi soir pendant la prestation de JAMALA, avec l’intrusion d’un individu sur scène. Le dernier événement de ce type remonte à 2010 à Oslo, quand un certain « Jimmy Jump » s’était glissé parmi les danseurs du représentant Espagnol, Daniel Diges.
Rendez-vous donc l’an prochain au Portugal. Encore toutes nos félicitations à Salvador Sobral, à sa soeur Luisa qui l’a épaulé et à toute la délégation Portugaise.
Un grand merci à ALMA qui nous a dignement représenté et à toute la délégation Française.
La grande répétition générale où votent les jurys professionnels (« Jury Final ») s’est tenue hier soir dans une ambiance survoltée…
Les fans français avaient investi la fosse devant la scène (« Golden Circle ») pour donner de la voix et soutenir Alma avec leurs drapeaux tricolores.
Le show commence très rapidement, puisque tout juste après le désormais traditionnel défilé des délégations, on démarre tout de suite avec la prestation de l’israélien IMRI qui nous met le feu sur la scène. Très applaudi, un bon classement ce soir à la Grande Finale serait logique.
On enchaîne ensuite avec une très belle balade de la Pologne, avant de retrouver les Biélorusses qui chantent dans leur langue (ça devient rare à l’Eurovision). Qu’on aime ou pas leur chanson,le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont très enthousiastes sur scène et qu’ils sont très soutenus ici à Kiev.
On revient ensuite à la langue anglaise, avec le jeune Nathan Trent pour l’Autriche qui nous décroche la lune avant de marcher sur les nuages. C’est très sympa à écouter et les nombreux applaudissements sont bien mérités.
L’Arménie prend le relai avec une très belle prestation d’Artsvik qui devrait probablement décrocher elle aussi une très bonne place en finale.
On continue avec les Pays-Bas et le trio de jolies voix des O’G3NE, avant de passer à la Moldavie qui connaît un réel succès avec son titre « Hey Mamma! ». Tout de suite après, on retrouve le Hongrois Joci Papai qui chante dans sa langue. C’est très beau, même si la partie « rap » est peut-être superflue.
C’est au tour de l’Italie qui a longtemps figuré en tête du classement des bookmakers. C’est efficace et très entraînant, mais est-ce que cela sera suffisant pour remporter le trophée ce soir ? Certains en doutent de plus en plus, quand d’autres gardent l’espoir de voir L’Italie remporter son troisième titre.
Vient ensuite le Danemark avec la chanteuse Australienne Anja, qui nous fait une très belle prestation.
Le nouveau chouchou des bookmakers arrive ensuite sur scène. Le Portugal pourrait effectivement créer la surprise cette année, avec Salvador Sobral et sa chanson « Amar pelos dois ». Beaucoup l’espèrent, car ce serait la première victoire du Portugal et qu’il chante dans sa langue.
On change ensuite de registre avec l’Azerbaïdjan qui nous présente une belle mise en scène pour habiller sa chanson « Skeletons ».
La Croatie, la bonne surprise de la 2ème demi-finale, enchaîne avec un Jacques HOUDEK époustouflant. Il est assez rare de voir un baryton devenir ténor en un clin d’oeil et vice-versa… il devrait logiquement engranger beaucoup de points de la part des jury, mais aussi du public, ce qui lui vaudra probablement un très bon classement.
On entame ensuite la deuxième partie avec l’Australie, très belle balade, puis la Grèce pour retrouver du « tonus » suivie de l’Espagne, qui ne fait pas l’unanimité y compris chez nos amis Espagnols.
La Norvège quand à elle nous permet de retrouver un rythme sympathique avant d’écouter une magnifique chanson du Royaume-Uni. Lucie Jones connaîtra sans doute un meilleur succès que ses prédécesseurs Joe & Jake, arrivés 24ème sur 26 l’an dernier à Stockholm.
Quand à Chypres, on retrouve la scénographie de Loic Nottet en 2014. Que dire de plus, on aime ou on n’aime pas…
La Roumanie arrive ensuite avec son « Yodel It! ». Il est indéniable que c’est un des pays qui fera le plus parler de lui pour cette édition du concours… on peut déjà imaginer les quelques commentaires de certains de nos journalistes en France, pas sûr que cela aide à faire perdre l’image « kitsch » de notre concours préféré. Tant pis, au moins, on rigole bien avec nos amis Roumains.
L’Allemagne entre ensuite en scène, avec Levina qui nous chante « Perfect Life ». Le début ressemble beaucoup à du David Guetta. Globalement ça sonne bien et ça devrait lui éviter la dernière place, à laquelle l’Allemagne s’est retranchée depuis deux ans.
On arrive à la dernière partie du concours, avec l’Ukraine qui rentre sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. Le pays hôte est le seul à nous présenter un titre « rock ».
La Belgique, qui a été longtemps une des grandes favorites du concours, assure une prestation de meilleure qualité qu’aux demi-finales. Les conseils pour qu’elle se détende sur scène et qu’elle sourit un peu plus à la caméra semblent lui avoir été prodigués. On croise les doigts pour nos voisins Belges.
La Suède arrive ensuite, depuis les coulisses (comme au Mélodiefestivalen) pour nous faire une prestation impeccable sur tapis roulant. Chanson très Eurovision, la Suède fait partie des favoris de cette année. Göteborg l’an prochain ? Qui sait ? En tout cas, les Suédois mettent le paquet chaque année pour surclasser l’Irlande avec ses 7 victoires au concours.
Le dernier grand favori de cette édition, la Bulgarie. Le jeune Kristian Kostov du haut de ses 17 ans nous chante une magnifique balade. Beaucoup de fans pensent qu’il peut remporter le concours, favorisé par le report des voix du public des pays de l’Est vers la Bulgarie, du fait de l’absence de la Russie. En tout cas, un bon classement est attendu pour « Beautiful Mess ».
La France ferme le ban, avec une superbe prestation de notre représentante. Alma est rayonnante sur scène, elle transporte le public dans un Paris lumineux et une Tour Eiffel qui ne laissera pas indifférent nos amis Européens (et Australiens). La « french touch » ! On ne peut qu’aimer la prestation de la France cette année et terminer le concours avec cet air entrainant de « Requiem » nous fait penser qu’elle devrait bien se classer et pourquoi pas l’emporter !
40 ans après Marie Myriam, ce serait un magnifique cadeau que de voir la France décrocher son 6ème trophée ! Avec beaucoup de favoris cette année (Italie, Portugal, Bulgarie, Suède), la France peut être la vraie bonne surprise de cette année. On croise les doigts et nous sommes tous ce soir derrière Alma !
En attendant les résultats, nous aurons ce soir une prestation de Ruslana (vainqueur de l’édition 2004 pour l’Ukraine) et d’une artiste locale : ONUKA. Vous l’avez peut-être découverte lors du concours vidéo OGAE, car elle était présentée par nos amis du club Ukrainien.
Plus que quelques heures, avant de connaître le lauréat de cette édition.
Rendez-vous sur France 2 à 21h (heure de Paris) ou dans les cinémas CGR pour ceux qui n’ont pas pris leur ticket pour Kiev.
Bonne soirée à tous, bonne finale de l’Eurovision et bonne chance Alma !
Vous trouverez ci-joint la feuille de vote pour la finale de l’Eurovision 2017.
N’oubliez pas de bien noter vos avis éclairés. La traditionnelle opération « Qu’en avez-vous pensé? » sera lancée la semaine prochaine, juste après le concours, alors que vous aurez les idées encore fraiches.
Vous êtes en Ukraine vous voulez soutenir ce soir la Suisse en demi-finale, ou Alma en finale. Voici les numéros à composer depuis l’Ukraine (avec une carte à puce ukrainienne sur votre mobile) :
Par SMS, composer le 7766 et le numéro de la chanson dans le message,
Par téléphone, composer le 09003007, puis suivez les instructions. En ukrainien, c’est plus cool ?
La tarification ukrainienne vous permettra de donner 20 votes à Alma sans bourse délier !
Nous connaitrons vendredi vers 3 heures du matin le numéro attribué à Alma, à Blanche, et peut-être à la Suisse.
Vous trouverez ci-joint les feuilles de vote des deux demi-finales.
N’oubliez pas de bien noter vos avis éclairés. La traditionnelle opération « Qu’en avez-vous pensé? » sera lancée la semaine prochaine, juste après le concours, alors que vous aurez les idées encore fraiches.
Après une longue journée de répétitions et conférences de presse avec en point d’orgue celles du favori italien Francesco Gabbani et de notre lumineuse représentante Alma, nous avons décidé d’aller dîner en ville. Une fois les options junk-food écartées, direction le centre ville pour trouver un restaurant local typique pour goûter le fameux Bortsch.
Ma foi, en Ukraine plus possible de se restaurer après 22H30 puisque les restaurants ferment leurs portes à 23H00.
Après avoir trouvé portes closes dans tous les établissements du coin, nous nous sommes résignés à rentrer dans notre appartement pour déguster les quelques fruits et yaourts que nous avions acheté pour le petit-déjeuner.
Dans un ultime sursaut d’espoir nous avisons un restaurant allumé et nous y dirigeons, malheureusement même si celui-ci est encore ouvert jusqu’à minuit, le couvre-feu alimentaire y est également de mise mais le réceptionniste nous aiguille vers la station de métro la plus proche pour trouver une échoppe ouverte.
Effectivement , de belles lumières illuminent une devanture où scintillent en anglais les insignes d’un restaurant de cuisine moderne chinoise.
En regardant le menu affiché à l’entrée, nous avons un mouvement de recul devant les prix prohibitifs pratiqués mais la faim est trop grande et finalement nous décidons de prendre place à l’intérieur de ce très chic établissement.
Le serveur nous installe sur une table près d’une baie vitrée donnant sur une cuisine impeccable. Je balaie la salle des yeux ébahis de voir ce que je crois être le gratin de la bourgeoisie dorée ukrainienne et reste interdit devant nos voisins de table.
En effet, assis juste à côté de nous se trouve la délégation suédoise avec bien sûr, Robin Bengtsson entouré de ses danseurs mais aussi en bout de table sirotant un verre de vin blanc, Mans Zermelow.
Nous avons ensuite passé de longues minutes à trouver des subterfuges pour tenter de les prendre discrètement en photo sans grand succès à vrai dire.
Mais rien que la satisfaction d’avoir été assis près de nous ces artistes nous a fait passer un peu la pilule d’avoir à régler une note bien salée pour les standards locaux.
Patrick Strouk
Un salut de Kyiv,
Et quelques mots sur les premières répétitions du Big 5 + Ukraine
Après ces 6 répétitions, on peut dire que :
1°) L’Italie conserve son statut de favori. Un joli travail des vidéos pour le mur d’écrans. Costume noir et chemise blanche, et chimpanzé noir, sur une scène dont le fond est noir avec les graphiques multicolores : On a parfois du mal à distinguer Francesco et la créature à l’écran. A la conférence de presse, Francesco nous a expliqué la chorégraphie.
2°) La France part de moins loin que l’an passé au niveau des répétitions. La dernière minute passe bien à l’écran avec les vues de Paris circulaires et le jeu avec la Tour Eiffel. Sur les deux premières minutes, quelques plans sont à recaler (ça reste normal à ce stade) et à recentrer sur Alma. Alma esquisse quelques gestes avec la main qui passent bien. La robe d’Alma est très élégante, mais est-ce bien la robe de la finale ? (NDLR : la réponse est oui)
3°) Le Royaume-Uni a, à mon avis, fait la meilleure prestation par rapport au potentiel de la chanson. La présentation est très énergique en terme d’interprétation, et l’image est magnifique, avec ce coquillage de miroirs façon Aphrodite.
4°) L’Allemagne fait une présentation assez moderne, mais quel est le potentiel de cette chanson ? A noter le haut de la robe qui rappellera aux plus anciens la chute de reins de Mireille Darc…
5°) Concernant l’Espagne : A une demande d’interview quant à mon avis j’ai répondu que je trouvais la prestation ridicule et qu’il n’était pas nécessaire d’en ajouter davantage
6°) Je n’ai pas vu l’Ukraine sur scène.
Je vous laisser regarder les vidéos et photos fournies par Eurovision.tv
Ukraine
Italie
Espagne
Allemagne
Royaume-Uni
France
Alors que nous sommes passés aux deuxièmes répétitions techniques, dont l’enchainement est plus rapide, il ne m’est quasiment plus possible de suivre l’ensemble des répètes et des conférences.
Aussi, avec le concours de Fabrice à la caméra et à la mise en boite, et de Vincent Bayer notre eurofans assistant Presse de la délégation belge, j’ai eu le privilège d’interviewer Blanche.
Pour gagner le dessin réalisé par Blanche, likez le post sur notre Facebook. Nous tirerons au sort le gagnant.
Attendez bien la fin du générique, Fabrice vous a concocté quelques chutes des rushes.
Je remercie la délégation belge de nous avoir accordé ces quelques minutes privilégiées avec Blanche.
Et l’on pense très fort au mot que Cambronne aurait prononcé à Waterloo (à moins que ce ne soit sur les champs de Braine-L’alleud) !
Et quelques photos de la répétition (source : eurovision.tv)
Hier soir avait lieu – à ma connaissance – la toute première soirée organisée par une délégation, à savoir la soirée monténégrine.
Tuyauté vers 18h00, j’arrive vers 19h10. File d’attente devant l’ascenseur. Toute la nomenklatura monténégrine est de sortie, endimanchée.
Arrivé au troisième étage, je découvre que tout le monde s’est déjà jeté sur le buffet, et de nombreuses assiettes semblent accumuler les petits fours façon pièce-montée… j’aperçois une dame jeter ses petits fours dans son sac à main. Wtf ?!?
Au moins je parviens à trouver un verre de mousseux monténégrin. Je croise le croate et la serbe en interview, avant de m’avancer vers la scène où le monsieur au micro semble annoncer l’arrivée de la star de la soirée : Slavko et son n-ième costume (il a dit en avoir pris 25 dans ses valises, et mentionne toujours sa stylise). Viendront ensuite, Tijana de Serbie (je n’ai pas pu filmer), Jana de Macédoine et pour finir Omar de Slovénie. Notre ami croate s’est contenté de faire des interviews…
Après le passage d’Omar, le bar a servi du vin rouge du Monténégro (la soirée est sponsorisée par « Plantage », un gros négociant en vin du Monténégro), et des hôtesses ont apporté de la charcuterie et du fromage. Le tout part très vite, parfois à pleine poignée pour le fromage, mais je parviens à sécuriser une assiette que je picore avec les amis de la délégation islandaise (la réception du consul islandais est en cours de préparation – oui, un consul, puisque l’Ukraine dépend de l’ambassade à Helsinki; tout le monde ne peut pas avoir un réseau à la française!). Finalement cette collation jambon, fromage, vin rouge me parait très française… Excellent vin monténégrin. Après ces agapes, et alors que la salle se vide peu à peu, je croise Omar Naber.
Voilà pour ce que je pouvais vous raconter de cette soirée monténégrine.
Le programme étant chargé demain (plus de 12 heures au centre de presse, la France passant en dernier), je décide de faire l’impasse sur la soirée Euroclub avec Dana National et Madame Jou-Jou…
Quatrième journée de répétitions à Kiev. On enchaine sur la deuxième moitié de la deuxième demi-finale.
Saint Marin
Jimmy Wilson est habillé de noir avec un débardeur et une veste à paillettes, et Valentina porte un top à paillettes dorées, un sac de cuir en bandoulière portant une étoile blanche, surmonté d’une veste noire aussi à paillettes. Jimmy tombe la veste sur la fin de la chanson. A la dernière prise, Valentina a laissé tomber la veste. Les 4 choristes sont alignés bien visibles en fond de scène.
Les couleurs sont très disco, rose fushia. Heureusement qu’il y a la voix de Jimmy !
Le press center continue de soutenir Saint Marin quelle que soit la chanson !
Croatie
Un plan sur le violoniste, un plan sur violoncelliste, puis gros plan sur le chanteur, et éclat de rire général… Voilà pour l’entrée en matière de la chanson ! Les trois choristes sont bien visibles sur scène, et les deux instrumentistes placés de part et d’autre de Jacques Houdek.
Nous avons deux chanteurs en un seul, avec un changement de plan caméra au moment du changement de voix, c’est tantôt Jacques, tantôt Houdek, comme il y avait Gainsbourg et Gainsbard !
Piqué sur le vif : « C’est du jamais vu à l’Eurovision ! », « C’est du deux en un, comme les prix en Ukraine ».
Petit effet mélanchonnien : Poing le levé « la vità vincerà »
Et en plus il y a des pyro à la dernière prise ! Je vous dit tout :
Au début, on voit le Jacques sur l’écran façon Pavarotti, puis apparait paysage avec un pic rocheux surmonté d’un pin parasol sur des couleurs de ciel bleu noir. Au moment du refrain, certains mots sont ponctués par des jets de flammes sortant du sol. Puis tout bascule alors qu’on entame la troisième minute de la chanson, les tournesols envahissent le sol et le paysage de fond d’écran, un arc en ciel se pose sur le pic rocheux, et un rideau de feu façon paillettes (Cf Azerbaïdjan 2012) illumine la scène. Les choristes et instrumentistes rejoignent Jacques sur ce final.
Enooormes applaudissements dans le centre de presse. Il est certain que, si la chanson reste ce qu’elle est, indéniablement elle a été mise en valeur par cette mise en scène. Je ne vois pas comment les téléspectateurs pourraient ne pas se souvenir de cette prestation au moment de voter…
Reste que les applaudissements étaient aussi tintés de rires…
Norvège
Le chanteur de JOWST porte une chemise large blanche à col Mao et son chapeau noir, pantalon noir et basket blanches. Les instrumentistes portent un sweat noir à capuche, ainsi qu’un masque qui est soit noir, soit lumineux blanc.
Les couleurs de la mise en scène sont noir, blanc et rose. Parfois le masque de lumière apparait sur l’écran du fond.
Voici l’un des trois derniers de cette demi-finale !
Suisse
Timebelle est vêtue d’une robe jaune canari à traine laissant apparaitre ses gambettes. Elle chante initialement sur un podium duquel elle descend en milieu de chanson par un escalier en colimasson.
Nous n’avons vu qu’une demi-prise dans la salle de presse. Il est donc difficile d’en dire plus…
Belarus
Les Naviband racontent l’histoire de leur vie, en chantant sur une barque qui ne fonctionnent pas à rame, mais avec deux moteurs-ventillo. Ils sont vêtus de tenues traditionnelle blanc cassé. Elle a des petites fleurs dans les cheveux.
Coté écran, on a une planète sur fond bleu et ce qui doit être des phares (ou bien des campaniles ?) qui défilent symbolisant leur voyage, et sur la fin apparait une rose des vents.
Des petits feux d’artifices sont lancé sur les « Hey, hey ! »
Bon, je crois que la prestation biélorusse sera l’occasion de faire la pause pipi…
C’était beaucoup plus intéressant en conférence de presse, où à une question de Franck du Danemark qui leur demandait ce qu’ils chantaient sous la douche, et ils ont répondu Occidentali’s Karma de Francesco Gabbani. Ils se sont rencontrés un jour de Saint Valentin, et on le numéro 14. Mais ils ne doivent pas chanter ensemble sous la douche, jusqu’à plus ample informé. Ils ont aussi chanté une chanson en norvégien. Voyez ci-dessous.
Bulgarie
Le chanteur est habillé en noir avec une pointe de blanc : pantalon noir, un tee-shirt blanc trop long des manches (les mains sont couvertes) et de la taille, veste noire col Mao à pans asymétriques. La tête du jeune homme est surmontée d’une choucroute dans un style lituanien 2016. Bref, le look a été savamment étudié.
La mise en scène se veut résolument moderne. C’est d’ailleurs, sur des graphiques aux tonalités noires/grises/blanches, un mélange de l’Australie et de l’Italie 2016 (effet Snapchat).
Je ne sais pas quoi penser de l’ensemble.
Lituanie
Robe rouge, fond d’écrans rouge, un peu de pluie, un feu d’artifice circulaire, bref c’est rouge…
Sinon, quoi dire ? Ça va direct dans le trio de fin.
Estonie
Laura est très élégante en robe de soirée de broderies blanches, Kooit entre sur scène en chemise blanche, veste de cuir noir et pantalon beige. Kooit parait moins assuré que Laura pour capter les caméras.
Coté décor et présentation, des jeux de lignes blanches sur fond noir en fond, le visage de Laura comme dans la sélection, après l’entrée de Kooit sur scène, nos tourtereaux sont initialement situées de part et d’autre de la scène, avec un jeu de lignes blanches étoilées à leur pied, puis se rejoignent pour le final avec la caméra qui tournoie sur eux. Quelques plans serrés sur Kooit où il doit incarner sa perditude sur le « We are lost… ».
Pas d’effet wouaaaah ! Juste une bonne chanson.
Mes pronostics après les premières répétitions techniques de la 2° demi-finale :
Qualifiés avec certitude : Autriche, Roumanie, Irlande, Croatie, Bulgarie, Estonie, Israël.
Les incertains : Serbie, Malte, ARY de Macédoine, Pays-Bas, Hongrie, Danemark, Saint Marin, Suisse (j’ai pas vu grand-chose).
Les improbables, sauf miracle : Norvège, Belarus, Lituanie.
Ça va être très dur de pronostiquer les 10 qualifiés !
Hier soir, Mardi 2 mai, avait lieu la soirée Oikotimes, avec de nombreux invités annoncés et notre DJ Farouk national aux platines.
Je vais saluer Farouk, puis me dirige vers le bar pour tester mon premier verre de vin. Manifestement, je dois être le premier à demander car les serveurs ne savent pas où se trouvent les bouteilles de vin, ni le tire-bouchon. On finit par me servir un riesling alsacien avec quelques sucres résiduels et un peu trop chaud dans un gobelet en carton… Sans commentaire ! Sachez qu’il est aussi possible de se restaurer légèrement à l’Euroclub (les salons à droite de la scène).
Mais Claudia Faniello arrive sur scène, je me rapproche pour filmer.
Les régionaux de l’étape viennent ensuite faire exploser les baffles. Je dois m’éclipser quelques instants pour remplir mes conduits auditifs de papier toilette salvateur !
C’est ensuite au tour des moldaves Sunstroke Project de monter sur scène. On aura pas droit cette fois-ci à leur tube d’Oslo.
Puis les roumains Ilinca et Alex Florea ont enchainé sur scène avec d’abord une interprétation de Playing with fire – dont vous apprécierez l’extrême justesse – puis Yodel it !
A croire que l’ordre de passage a été élaboré par Christer Björkman, il a été prévu une pause pour nos pauvres oreilles. Remercions ainsi la polonaise Kasia Moś !
Vient ensuite Dihaj représentant l’Azerbaïdjan
Martina Bárta prend la relève et commence avec une belle interprétation du Skyfall d’Adèle, avant d’enchainer sur sa chanson de l’Eurovision. On voit bien que s’agissant de la Tchéquie nous avons ici à faire à des professionnels de la voix, tant Martina que ses choristes.
Et ceci conclut la liste des artistes qui sont venus chanter sur la scène de l’Euroclub.
On a également croisé dans la salle l’irlandais qui a brillamment réussi sa répétition du jour, la grecque, ainsi que le chypriote.
DJ Farouk reprends les manettes, et les créatures échappées des productions de Découfflé ou Goude, de jolies poupées qui ne sont pas de cire, viennent se trémousser juchées sur des petits podium.
Et j’ai entendu pour la première fois à l’Euroclub, notre chanson nationale.
Voilà, c’était la soirée Oikotimes !
Troisième journée de répétitions à Kiev. On enchaine sur les prestations de la deuxième demi-finale.
Serbie
Habillée d’un pantalon et d’un top légers et blancs, Tijana ne bouge pas trop sur scène. Le fond d’écran est bleu, avec des effets aquatiques (des bulles ?), que l’on retrouve aussi sur la scène en vue de dessus (tourbillon aquatique). Un danseur la rejoint sur scène au milieu de la chanson et tourbillonne autour d’elle, mais il se ramasse un vent ! Le bras droit de la chanteuse le repousse.
Piqué sur le vif : « c’est une chanson qui pourrait aussi bien être onzième ou dixième », « C’est du déjà-vu. »
Sans conviction pour moi.
Autriche
Voilà la bonne surprise du jour !
La chanson commence par 20 secondes focus sur la bouille de Nathan en tournant lentement, puis le plan s’élargit et on le découvre assis sur un croissant de lune en mosaïque avec en fond, évidement le ciel et quelques nuages. Il se lève sur son croissant de lune pendant le premier refrain, avant de sauter sur scène pour enchainer le 2° couplet, et parcourir la scène de gauche à droite, puis il remonte sur sa lune pour le pont musical, avant d’avancer d’un pas devant la lune sur la fin. Il ne tombera pas sur la scène et restera dans les nuages car un cube de plexiglas aura opportunément été posé devant lui juste avant. Les quatre choristes le rejoignent de part de d’autre de la lune pour le dernier refrain. Évidemment, il va y avoir du « high fog » pour habiller tout ça dans la dernière prise.
Nathan est habillé d’un tee-shirt blanc surmonté d’un gilet blanc, d’un pantalon blanc feu au plancher, et de baskets grises métallisées dotées d’ailes (façon golden boy israélien) pour mieux flotter dans les nuages. Évidemment, il aurait porté autre chose, ça lui serait allé tout aussi bien…
C’était l’instant fraicheur et poésie du jour. Autriche : douze points !
ARY de Macédoine
Jana est habillée d’une robe shorty en dentelle verte, et de cuissardes noires. Au début de la chanson il y a trois écrans qui reproduisent le visage de la chanteuse. Les couleurs dominantes sont le gris et le rouge.
Jana danse, se déhanche, prend des positions, hasardeuses… I will dance alone, wherever I am, the rythm will follow… Rendez-vous au croisement des lignes 2 et 12 !
Piqué sur vif : « Tu sais ce qu’il lui manque ? La barre de pole dancing »
Piqué de la bouche de Jana en conférence de presse : « The song is about a strong woman who likes playing with herself ». Ça, c’est dit !
Malte
Claudia Faniello est habillée d’une robe longue blanche composée de broderie et de paillettes légèrement dorées. Elle reste statique sur scène, seuls ses bras et son tronc expriment la chanson.
En arrière-plan, le mur d’écrans reprend les images du vidéo-clip.
Vocalement c’est parfait, mais bon, je ne suis pas transporté…
Roumanie
La prestation a beaucoup fait rire la salle de presse, c’est rien de le dire…
Alex Floréa est habillé d’une veste noire, tandis que la Yoodeleuse – Ilinca – est habillée d’un chemisier noir orné de broderies très colorées.
Les écrans sont très colorés, avec des « Yodel it » qui s’affiche pendant le refrain, avec un côté « l’ile aux enfants », il y a des soldats de bois, puis des canons qui crachent des feux d’artifice multicolores. Sur la deuxième partie de la chanson, sur scène, le chanteur et le choriste découvrent le drap noir qui couvrait deux canons tout brillants (comme une boule à facettes), et le chanteur en apporte un pour le final entre la chanteuse et lui. On imagine qu’il va cracher des confettis. Sur la troisième prise, a voulu monter sur le canon en s’élançant comme si c’était une planche à roulette, et il a fini par se rétamer sur le dos ! il a continué la prise comme si de rien n’était.
Piqué sur le vif : « Ça va déboucher les oreilles et les yeux aussi ! »
Pays-Bas
Il était une fois trois filles superbes, qui rêvaient de s’engager dans l’Eurovision… Lisa, Amy et Shelly sont en tenue de soirée noires à paillettes, l’une en top plus pantalon, et les deux autres avec deux robes différentes. Elles chantent en se présentant alignées de face et ne bougent pas sur la scène.
Les couleurs sont sobres, les caméras sont focus sur les 3 artistes, qui si elles chantent très bien (les harmonies impressionnent mon voisin d’outre-Quiévrain), me laissent une impression de suranné.
Hongrie
Le chanteur tout de noir vêtu est accompagné d’une danseuse vêtue d’une tenue folklorique, façon baratteuse polonaise. Un violoniste est positionné sur le promontoire central. Sur le final, elle enlace le chanteur.
Les couleurs sont chaudes, jaune, orangé ou rouge. L’écran diffuse sur la fin deux colombes de la paix.
Seul Farouk s’enthousiasme sur cette chanson, ce qui tranche avec le reste du centre de presse…
En revanche, en conférence de presse, le hongrois m’a tout de suite paru pus sympathique, en particulier lorsqu’il a dit qu’il aimait bien manger!
Danemark
La chanson début avec un plan serré sur Anja, qui se dirige ensuite vers le centre de la scène… Les choristes sont cachés. Anja sait bien où sont les caméras.
Les couleurs sont essentiellement chaudes, jaune doré, avec une fin sur des feux d’artifices sur les écrans de fond.
Si le top orangé pastel et le pantalon vert avec plein de pattes d’eph devait être la tenue définitive d’Anja, il ne serait pas nécessaire de regarder toutes les prestations pour connaitre le vainqueur du Barbara Dex award !
Irlande
Brendan est très émouvant dans son interprétation. La caméra alterne des plans de près et de plus loin, et ce n’est que sur la fin qu’on découvre qu’il est sur une montgolfière. Wtf ? une montgolfière ?
Les murs d’écran sont assez noirs avec des lignes blanches retraçant un relief montagneux et de l’eau sur la scène. Brendan est habillé simplement d’une chemise blanche ouverte en haut et en bas (il a un côté débraillé), d’un pantalon noir et de baskets blanches. Son interprétation joue sur la fragilité de sa voix. Sa gestuelle parait encore mal assurée. Le temps s’est suspendu dans le centre de presse lors que le vent a emporté un peu sa chemise laissant apparaitre son ventre.
Piqué sur le vif (traduit de l’anglais) : « Avec la chemise en moins, il pourrait avoir plus de points… », ou encore directement dans la langue (de vipère) de Molière : « C’est une pub pour Ultra Bright ? ».
C’est pour moi la plus belle ballade du concours, le tout jeune Brendan a juste besoin d’un peu de temps pour tout caler et nous délivrer une brillante interprétation. Voilà, c’est dit !
Mes pronostics après la première répétition technique de la moitié de la 2° demi-finale :
Qualifiés avec certitude : Autriche, Malte, Roumanie, Irlande.
Les incertains : Serbie, ARY de Macédoine, Pays-Bas, Hongrie, Danemark.
Les improbables, sauf miracle : aucun ce jour, il faut attendre le premier pays de demain matin pour commencer à alimenter la ligne.
Et pour terminer, le récap de la journée par Eurovision.tv :
Hier soir ouvrait l’Euroclub.
Je n’y suis hélas arrivé que vers 23h00, croisant la dernière délégation (la Lettonie) qui partait. J’ai donc dû rater quelques prestations des artistes de l’année, mais j’ai bien profité de O. Torwald qui a donné un concert de son répertoire, très rock.
Attention, oreilles sensibles, jeunes qui ne veulent pas un jour être appareillé des oreilles, prenez vos boules Quiès, en cire ou en mousse, peut importe. C’est le petit accessoire indispensable de l’Euroclub !
Après ce concert – les chansons avaient l’air d’être bien connues des locaux, puisque l’essentiel du public était composé du staff & volontaires du concours – le présentateur a présenté DJ Constantin (je préfère ne pas tenter d’écrire son nom officiel, tant il est certain que je l’écorcherai vif) qui a enchainé avec tous les classiques ukrainiens : Svietlana Loboda, Ani Lorak, …
De drôles de créatures, qui ont dû s’être échappées d’un spectacle de Jean-Paul Goude, ou bien de la troupe monténégrine, s’amusaient avec leur couettes, juchées sur des podiums.
L’entrée de l’Euroclub donne sur une réception circulaire genre hôtel ou centre commercial. La salle de l’Euroclub, située sur la droite, me semble assez grande. Sans doute n’a ‘on pas encore vu la capacité totale des lieux. A priori pas (encore?) de zone pour les petites faims. En revanche, il y a de nombreux bars, dont la carte et le cours de la grivna réjouira à la fois les soiffards et les radins…
Les demi-litres de bières valent entre 1,40€ et 2,10€. En revanche, les différentes bouteilles de Moet & Chandon reviennent entre 100 et 115€!
Réservez votre mardi pour la soirée Oikotimes!
Deuxième journée de répétitions à Kiev. On va découvrir les prestations de la deuxième moitié de la première demi-finale.
Grèce
Piqué sur la rangée de table derrière moi : « Oh look, Cascada is back ! »
La chanteuse est vêtue d’une robe longue orangée. A la fin du premier couplet, le bout de scène sur lequel était posté la chanteuse s’élève pour enchainer le refrain, avec sur les écrans de fond l’effet douche de feux d’artifice façon Azerbaïdjan 2012. Effectivement ça vous rappellera Cascada…
Deux danseurs rejoignent la chanteuse et dansent dans un bac d‘eau placé devant le promontoire de la chanteuse. Au moment du pont musical, apparait une cascade d’eau, et un écran où est projeté une image de la chanteuse façon sirène.
La voix n’est vraiment pas au point, beaucoup de fausses notes…
Pologne
La polonaise est vêtue d’une robe blanche qui laisse l’épaule gauche dégagée, et où l’on aperçoit les jambes sous les fanfreluches qui composent la partie basse de la robe. Un violoniste l’accompagne en arrière-plan. Sur le sol on retrouve une carte du ciel où les spécialistes décrypterons les constellations du zodiaque. Sur le fond d’écran c’est tout bleu marine un peu éthéré, avec tantôt des oiseaux qui sortent de derrière la chanteuse, tantôt des constellations.
Vocalement, ça n’était pas parfait à la première prise, mais ça s’est amélioré ensuite. Enfin, comme dirait Bruno B., encore une brailleuse ! Je ne sais pas où nous mène la chanson…
Moldavie
Ah, voilà une chanson qui va marcher avec sa musique entêtante, sa chorégraphie sympathique avec quadrille final, ses 3 choristes féminines habillées avec une jupe comme celle de la sœur de Laka qui étendait son linge, et enfin l’effet Bucks Fizz inversé avec la jupe noire qui se transforme en robe blanche. Cette chanson concentre beaucoup d’ingrédients « signés Eurovision » qui en fait une chanson qui va marcher à l’écran et à l’Euroclub.
Aux deuxième et troisième essais, les choristes avaient directement la robe blanche longue, avec chapeau de mariée à voilette. Fini l’effet Bucks fizz inversé!
Les lumières à base de figures et lignes géométriques noires et blanches fonctionnement très bien avec la musique, et pendant le refrain, les images des 3 hommes (chanteur, saxo et violoniste) sont reproduites à l’écran donnant du volume à la prestation.
Chorégraphie agréable, il se passe toujours quelque chose…
Je suis emballé !
Après la conférence de presse, les moldaves sont venus faire le buzz dans le centre de presse. L’une des choristes qui parle le français nous a repéré. Elle nous a donné des petits bonbons moldaves présentés dans un petit sachet à dragée. J’en ai profité pour demander des nouvelles des jupes noires du premier essai : On va les revoir à la deuxième répétition.
Islande
Avant que la lumière ne s’allume, on devine un visage avec deux oreilles de Mickey, mais non, ce sont juste deux chignons… façon princesse Leia… Mais non
La chanteuse a piqué les beaux rideaux blancs du salon de grand-maman pour se faire une cape… Mais dessous elle porte un bustier blanc et un legging de fleurs multicolores, à moins que ce ne soit un pantalon très skinny ; le tout habillé par des lumières de lignes géométriques sur fond bleu, qui donnent parfois de la transparence à ses rideaux blancs…
Un peu perdue sur la scène…
Tchéquie
La chanteuse est vetue d’une espèce de combinaison-pantalon dorée, façon couverture de survie. C’est du plus élégant ! Elle débute sa prestation accroupie puis se lève en suivant une ligne jaune qui apparait sur le sol, le tout filmée de dos. Wtf ? Changement à la dernière prise, ce sera finalement une vue de dessus, mieux réalisée.
On aperçoit des images du vidéo-clip sur le mur d’écrans.
On entend à peine un filet de voix. Ce n’est qu’à la dernière prise qu’elle s’est un peu livrée.
Piqué au vol de la bouche de mon homologue belge : « dis-moi quand même que c’est moins bon que la Belgique ! » Ouais, mais bon, on attendait rien de la Tchéquie…
Chypre
Le chypriote a de la présence vocale. Habillé d’un tee-shirt noir surmonté d’une veste de cuir noir cloutée, et d’un pantalon feu au plancher laissant apparaitre ses chevilles. Il est accompagné de deux danseurs, et la chorégraphie se veut sans doute volontairement maladroite pour illustrer la « gravity » du texte. A plusieurs reprises apparait sur le sol en vue de dessus une ou plusieurs lignes blanches sur lesquelles ils essaient de marcher, avec des déséquilibres comme sur une poutre. Au moment du pont musical, il s’allonge sur la scène, sur une mer bleue avec un peu d’écume.
A la deuxième prise, il est balancé, droit comme un i, entre les deux danseurs, qui le renvoient vers l’autre danseur, tel un métronome. Ça fonctionne très bien à l’écran.
Le fond d’écrans joue au début sur du bleu, pour rapidement basculer sur les noirs et les blancs. Ajouté sur le rythme de la chanson, les lignes, la pose au sol, on pense à Loïc Nottet, mais en plus viril !
Arménie
Les couleurs sont très rose fushia avec des petits éclairs, ou une matriochka sur le fond d’écrans. L’interprète est accompagnée de deux danseuses. On a droit à des poses façon Shiva, avec jeux de bras. La chorégraphie est réglée au millimètre près. Et comme toujours pour l’Arménie, la première prise est toujours quasi-parfaite. Certains pays du big 5 pourraient en prendre de la graine !
La dernière prise avec les feux d’artifice est parfaite. Applaudissements dans le centre de presse. C’est la deuxième bonne prestation de la journée, après la Moldavie.
Slovénie
Costume noir très brillant sur simple chemise blanche, même pas repassée, ni le col bien posé… Tu te négliges, Omar !
La Slovénie a demandé à avoir des panneaux LED suspendus tout autour du chanteur. Du coup avec les lumières, cela crée des ombres à gérer finement pour les prises de vue. La troisième prise sera finalement quasi-parfaite, avec une voix forte et posée. Ce serait encore mieux si la chanson ne faisait pas un peu daté…
Lettonie
Ça flashe les couleurs !
La chanteuse a fait des extensions de boucles roses. Elle porte un tee-shirt noir qui pourrait aussi bien être un haut de pyjama. Elle nage dedans. La partie basse est indescriptible. Peut-être des cuissardes de couleur cuivre ?
Trois instrumentistes, un batteur, un bassiste et un guitariste, sont positionnés devant des plaques de plexiglas avec des dessins aux couleurs flashy. Le mur d’écrans montre ce que je décrirais comme des vagues de nuages blanc-gris. Le tout avec des lumières fluorescentes.
Au niveau vocal, heureusement qu’il y a deux femmes choristes cachées quelque part, parce que la voix de la chanteuse n’est pas toujours très présente… On n’a vu que deux prises distantes de 20 minutes, qui est le signe d’un certain flottement. La voix était à chaque fois très inégale suivant les parties de la chanson. Première répétition non convaincante !
Mes pronostics après la première répétition technique de la 1° demi-finale :
Qualifiés avec certitude : Suède, Australie, Monténégro, Moldavie, Chypre, Arménie, Slovénie,
Les incertains : Géorgie, Belgique, Finlande, Azerbaïdjan, Portugal, Grèce, Islande,
Les improbables, sauf miracle : Albanie, Pologne, Tchéquie, Lettonie.
Et voici pour terminer le récap backstage vu par eurovision.tv :
Bonjour de Kyiv,
Le centre de presse a ouvert ce matin avec les premières répétitions techniques.
Je partage avec vous mes impressions capturées sur l’instant.
Suède
Comme d’habitude le premier jour, la 1° répétition commence sans le son dans le centre de presse. Heureusement les ukrainiens sont bien plus prompts que les suédois à corriger le problème… On a pu avoir le son sur la dernière prise, et la crainte de manque de chœur semble s’être dissipée.
Quelques danseurs me semblent avoir changé depuis le melodifestivalen. On retrouve le défilé de mode. En revanche, le pull roulé blanc me semble totalement démodé, et pas du plus élégant…
A la conférence de presse, Robin a dit qu’il avait dû arrêter de faire du moto cross à 17 ans quand il a choisi la chanson à 16 ans. La scène ou les fractures, il faut choisir !
Sur une question de Farouk, Robin a indiqué que sur ce concours il aimait bien la danoise, la belge, le portugais et notre Alma nationale. Douze points à Robin !
Robin a également indiqué que l’idée du début en coulisse était la sienne, et que son chorégraphe a apporté l’idée des tapis roulants.
On a aussi appris qu’il avait fait une pub pour une pizzeria de son petit village natal (3000h), qui a notamment une « spécial Robin » à la carte, composée de beaucoup de d’éléments, dont de la viande, des frites, de la salade…
Humour belge piqué au vol : « La Suède remonte, là elle est première ! »
Géorgie
La première brailleuse de la journée !
On ne voit pas les choristes.
Cape de toile légère rouge sur pull over blanc et jean un peu délavé. A la fin du 1er refrain elle rejette la cape. Déjà vu ma chérie !
Coté lumières, ambiance au rouge géorgien. Effet pyro : de la fumée, ou est-ce brouillard au début, puis le temps s’éclaircit. Quand vient le pont musical, on sort les lance-flammes jusqu’au bouquet final. La pauvre, elle transpire !
Albanie
C’est la 2ème brailleuse de la journée. Brailleuse, mais au moins elle sait chanter. La mélodie m’est déjà plus agréable que la géorgienne. Les choristes sont présents sur scène.
Gilet rose fuchsia sur top blanc et jean.
Côté lumières une douche de lumières blanches au début, puis les écrans amènent des couleurs ocres, avec une espèce de grosse pièce de monnaie, dont un cercle intérieur tourne comme une horloge. Mais, comme disait Dana International, qu’est-ce que c’est ?!
Le sol est une horloge. Écrans = villes flottantes. Mon homologue flamand lui y a vu des bateaux.
Australie
Comme dirait le Canard, nous avons un bon candidat pour le concours « Ma trombine partout ».
Le narcisse australien est habillé d’une veste mi-longue (elle descend jusqu’aux genoux) couleur sombre, comme les lumières, et chante sur un petit promontoire central rond.
Comme les choristes sont cachés, il se retrouve tout seul sur son promontoire, et c’est là qu’interviennent l’écran où il apparait tantôt en gros plan, tantôt de pied, avec des effets de ralenti.
Sans doute la moins bonne chanson de l’Australie à date.
Belgique
Premier désastre des répétitions. Ellie, pull rose clair sur jean, est perdue sur la scène qui semble bien trop grande pour elle. Les lumières, qui sont faites ici pour occuper le volume scénique, ne suffisent pas pour donner du volume, créer une ambiance ou donner une émotion, comme on pouvait le ressentir dans le vidéo-clip. Les amis belges du centre de presse sont dépités. Moi, ça me rappelle la première répétition d’Amir de l’an passé, sauf que l’on voyait bien ce qui ne marchait pas et des corrections ont pu être faites ; Là il semble que c’est le concept complet qui ne fonctionne pas. Et comme la chanson n’est pas des plus entraînantes…
Conscient des problèmes, il y a plus d’un quart d’heure de réflexion entre la première prise et les deux suivantes, où Ellie est plus présente à l’écran (moins de plans larges), mais on ne peut pas dire qu’elle impressionne la pélicule… Beaucoup de gestes, pas très assurés, avec ses mains, pour coller aux paroles
Commentaires piqués au vol derrière moi :
« All alone in the danger zone…. » Yes you are my dear !
« Are we going to loose it all ? » Yes, definitelly !
Monténégro
La première prise a généré de gros applaudissements dans la salle de presse. Le soutien de Wiwibloggs est acquis au monténégrin !
Slavo est habillé d’un top noir quasi transparent et une jupe longue bleue, jusqu’à ce que sur le refrain elle dégage façon Bucks Fizz pour montrer un pantalon moulant noir à paillettes, façon torero ou encore comme l’autrichien de 2007. Sur le deuxième couplet, il s’allonge sur la scène avec une caméra plongeante sur lui et les images du vidéo-clip sous lui sur la scène. Beaucoup de gestes des bras, et puis un final avec sa queue de cheval que l’on connait déjà.
Bien que tout seul sur scène, comme la belge, comment dire… l’enchainement est assez saisissant et très contre-productif pour la belge. Le monténégrin occupe totalement l’espace sans avoir besoin de gros plans.
La voix n’est pas parfaite, mais le show le fait sans doute oublier…
Finlande
La finlandaise est dans une belle robe de soirée brodée et noire, accompagnée d’un pianiste. Les lumières passent du bleu profond/noir, au rouge sombre/noir.
La prestation est impeccable, mais alors, qu’est-ce qu’on se fait chier…
Bref, je ne vais pas m’appesantir sur cette prestation, je suis mauvais juge.
Azerbaïjan
Il va m’être difficile de retranscrire ce qu’est la répétition azérie… C’est un concept proche du surréalisme. Un belge est-il intervenu dans la conception du numéro. Celui qui a imaginé ces 3 minutes relève sans doute de l’analyse psychiatrique, tant on peut se dire que cela ressemble à un condensé de rêves à décrypter !
On a entendu des éclats de rires (dont le mien) lors de la première prise, tant on est saisi par le tableau…
Je tente tout de même. La chanteuse se trouve dans une pièce de 3 murs faits de tableaux noirs où figurent de nombreuses inscriptions à la craie. Elle est vétue d’un espèce de blizan, qui fait un peut satyre…Elle se recroqueville dans un coin. Puis bouge, gribouille à la craie. Dans cette pièce se trouve une échelle en haut de laquelle se trouve perché un homme vêtu d’une tête de cheval noir. Puis les 3 murs tombent, les 2 latéraux étant tenus à bout de bras par 2 choristes. L’homme à la tête de cheval, tient à présent la tête de cheval à la main. Les quatre choristes s’alignent de dos, et la chanteuse les marquent d’une croix dans le dos…
Conclusion du stage manager suédois : « Thank you mister horse ! »
Portugal
C’est la sœur du chanteur, et l’auteure de la chanson, qui sera au micro cette semaine.
Elle chante sur un petit promontoire, au milieu de la fosse. La présentation est semblable à l’originale du festival da canção.
En cette fin de journée, on s’étonnerait presque qu’il n’y ait pas eu d’incidents techniques, ni même de retards dans les répétitions. Tout baigne dans le Dniepr !
Et voici pour terminer le récap backstage vu par eurovision.tv :
Comme chaque année, les eurofans présents pour les répétitions, tenteront de vous faire vivre le concours comme si vous y étiez.
Rendez vous dès le 30 avril, en direct de Kiev.
Merci Francois pour ces retours , dis donc en regardant tes commentaires je vois comme à l école des fans tout le monde a gagné!!!!Je te taquine !!!En tout ca Merci !!cela remonte le moral car beaucoup de commentaires sur you tube ne voit pas Alma ds le Top 10!Ce serait vraiment dégouttant