Le blog est désormais fermé. En attendant mai 2013 vous pouvez évidement relire tous les posts sur l’édition 2012 du concours.
Un grand merci à Stéphane Chiffre et Farouk Vallette qui nous ont fait vivre l’eurovision de l’intérieur.
Merci également à tous les artistes qui ont joué le jeu et se sont montré disponibles durant ces 15 jours.
Un merci tout particulier bien évidemment à Anggun, à Bruno Berberes, à Sebastien Demeaux et Caroline Devismes, Andrea Catozzi, Jimmy Bourcereau et Jeremy Maupilet, ainsi qu’à l’équipe de Warner Music France.
Pfff! Trois jours pour trouver quelques minutes afin de charger mon dernier post. J’ai repris le boulot en pleine tronche d’entrée mardi. Dur dur ! Mais bon laissons mes états d’âme de côté et revenons à Samedi soir.
La Suède a donc gagné le concours eurovision 2012. C’était écrit semble-t-il. Pourtant aux répétitions Loreen n’avait pas convaincu. Le syndrome de la chanson accrocheuse dont on est gavé à la dixième écoute? Peut-être. Reste que le duo Suède-Russie qu’on attendait est finalement bien là. Remercions donc Loreen d’avoir barré la route de la victoire aux mamies russes, victoire qui aurait beaucoup nui à l’image du concours. Et comme le prochain concours sera en Suède, le pays de l’eurovision, l’événement devrait être très médiatisé, sans doute plus que le concours de Bakou, pour lequel il reste un arrière goût plutôt amer. Le fait d’être allé dans une de ces dictatures post-soviétiques, dont le pouvoir et les richesses sot accaparés par un clan, et d’avoir dû subir les portraits du président dans la ville, la femme du président à la tête du comité d’organisation, la fille du président come présentatrice et le gendre du président sur la scène pendant le spectacle d’entracte. Du jamais vu à l’eurovision et j’espère ne plus jamais revoir ça. Savoir qu’à quelques pas du Crystal Hall les opposants sont arrêtés et emprisonnés. La débauche de dépenses avec un coût qui dépasse le milliard d’euros dans un pays où la grande majorité de la population vit dans une grande pauvreté. Bref derrière le Bakou clinquant que nous avons visité il y a un Bakou misérable qu’on a tout fait pour nous cacher. Et j’avoue qu’on a pas vraiment cherché à le voir, perdus dans notre bulle eurovision.
Les résultats sont ceux qu’on attendait. Derrière la Suède et la Russie on trouve donc dans le Top10 Serbie, Azerbaïdjan, Estonie, Allemagne, Espagne et Italie. En termes de surprise il y a d’abord la Turquie qui avec une chanson plutôt moyenne se retrouve quand même à la septième place. Le poids des votes des communautés turques reste très fort même si Loreen a atténué leur effet, puisqu’au lieu des 12 attendus on a eu plutôt des 7 et de 8. Ensuite il y a la Roumanie, qui affichait ses ambitions d’un Top 5 et qui pointe à une 12ème place bien éloignée de ses espérances. Mais la Roumanie est sur la bonne voie et gageons qu’on ira bientôt à Bucarest. Enfin il y a l’Albanie, qui grâce à une Rona impériale réussit son meilleur classement avec une 5ème place historique. D’autres pays peuvent avoir des regrets, car en regardant les demi-finales hier, j’estime que la Suisse, le Portugal, et Israël avaient leur place en finale, plus en tout cas que certaines casseroles grecque ou norvégienne. Il leur manquait juste les quelques points que certains pays reçoivent habituellement de leurs voisins. Quant à l’Autriche, leur dernière place m’apparaît incompréhensible.
Et puis il y a la France. Notre 22ème place est très difficile à digérer. Certes on se doutait qu’on ne gagnerait pas mais finir si bas après tous les efforts déployés c’est vraiment dur. La mise en scène avec les gymnastes qui me plaisait n’a donc pas convaincu, pas plus que la chanson. Pourtant je suis assez fier de cette prestation et je maintiens que ce classement est très injuste. Mais pour les prochaines années France 3 doit d’abord travailler la chanson et pourquoi pas chercher dans d’autres pays des auteurs-compositeurs capables de nous proposer quelque chose qui soit à la fois audacieux et accrocheur. Normalement une sélection doit être organisée puisque l’UER a décidé de l’imposer à partir de 2013.
Le soir de la finale, bien placés face à la scène, notre plaisir a été gâché une fois de plus par la sécurité. Interdiction de se lever et d’agiter les grands drapeaux que nous avions amenés et qui ont failli être confisqués. Il y a eu une discussion très animée avec le responsable de la sécurité de notre carré (je n’ai pas été très fin en lui disant que l’Azerbaïdjan était un pays faciste) et la bénévole qui nous suppliait les larmes aux yeux de ne pas l’énerver. Il a fallu que je demande à l’assistante du réalisateur qui se trouvait sur la scène d’intervenir. Au cours de la négociation nous avons arraché le droit de garder et d’agiter nos drapeaux, mais assis… Ainsi quand des artistes nous disaient « Up! » on leur criait qu’on ne pouvait pas. Par malchance les quelques fans étrangers qui étaient avec nous étaient plutôt vieux et mous. Je suis persuadé que si on nous avait mis les espagnols, sécurité ou pas, il y aurait eu de l’ambiance. On aurait pu se mettre debout, s’agiter plus et supporter vivement nos chansons. Bizarrement pendant les chansons russe et azérie il y a eu des gens pour se lever et agiter des drapeaux et la sécurité n’a pas réagi. Nous, nous sommes restés assis et on n’a pas applaudi, pas plus qu’on a applaudi le gendre du président, espèce de bellâtre qui doit remplir ses salles de concert avec un public emmené de force par cars entiers grâce à la bienveillance des autorités (c’est comme ça que ça se passe ici nous a-t-on dit à l’ambassade de France). Même la présence à nos côté de miss Azerbaïdjan ne nous a pas consolé. Au moins on a pris tranquillement des photos. Et pour les points on voyait plutôt mal l’écran, à part le Top 5, mais au troisième vote on a compris que c’était plié pour la Suède.
Quelques artistes sont repassés dans la salle de presse après le show. Tooji, Soluna, les mamies russes et surtout Pastora Soler qui est venue faire la bise aux espagnols et les remercier de leur soutien. La classe. Après la conférence de presse on comptait rentrer directement à l’hôtel, mais en voyant tous les bus de délégation garés à côté de l’euroclub on a décidé d’y faire un saut et on n’a pas regretté. Beaucoup de monde, à boire et à manger, et encore quelques artistes, notamment Pasha le moldave, les roumains, Soluna la danoise, le géorgien Anri (qui passait totalement inaperçu) ou encore l’estonien Ott (bien torché quand il est parti). J’ai eu la malchance de me retrouver sur le chemin de la fille de président, habillée en mode pouf, avec robe courte à paillette. La demoiselle était encadrée par une demi-douzaine de gardes du corps avec micro-casque qui m’ont poussé sans ménagement sur le côté pour laisser passer la miss. On est parti après 8h du mat et on a entamé directement notre petit dej avant de dormir quelques heures. Une dernière marche dans Bakou le dimanche après-midi pour d’ultimes emplettes et avec quelques français restés sur place on a fini dans le petit restau près de notre hôtel pour un ultime dîner tous ensemble. Et c’est à 4h du mat qu’on a quitté notre hôtel pour rentrer à Paris.
Ca y est nous y sommes. Ce soir c’est la grande finale. Nous regardons distraitement sur les écrans la dernière générale avant le grand soir. La Norvège vient de « gagner » devant la Macédoine, et la France est dans le Top 5. La salle de presse bourdonne. Les caméras font le tour des tables. Canal + et le « Petit journal » sont là, et Morandini aussi parait-il. Dehors le temps est très chaud avec heureusement du vent. Il fait moins lourd qu’hier. Nous avons perdu un peu de nos certitudes et nous nous disons que ce soir une surprise peut émerger.
Autour de nous des noms reviennent. Suède et Russie bien sûr, mais aussi Italie, Espagne, Roumanie, Serbie. Et en outsiders nous voyons bien l’Allemagne, l’Estonie, voire un doublé de l’Azerbaïdjan. Et secrètement on se plait à rêver d’une victoire française ou macédonienne.
Hier nous avons assisté à la finale des jurys (voir la galerie). A noter que la roumaine a oublié son texte et que la suédoise a toussé pendant sa chanson. Elle a avalé une boulette de fausse neige … Et c’était aussi la soirée OGAE avec (enfin) uniquement de la musique eurovision. Le lieu était un peu excentré mais ça n’a pas découragé les supporters venus de toute l’Europe.
Avant de terminer ce post je voudrais remercier mon partenaire pendant ces quinze jours Fabrice avec qui nous nous sommes bien répartis ce travail pendant deux semaines, Stéphane, Franck et Quentin, qui ont été avec nous depuis le début, Vincent et Jérôme, Aurèlie, Bogdan, Mathieu, Patrick, Fréderic, Sébastien, Laurent, Alain et j’en oublie sûrement. Ici la colonie des français formait une petite famille et je pense que malgré les tracasseries diverses et variées nous avons tous vécu un merveilleux séjour. Je pense aussi à la délégation française, Anggun, Bruno, Caroline, Sébastien, Jimmy, Andrea, Fréderic, Pascal et les autres qui ont toujours été très sympas avec nous. Et puis tous ces artistes que nous avons croisé et auxquels on s’est attaché : Kaliopi la macédonienne, Filipa, Carla et Pedro du Portugal, Rona l’albanaise, les suisses de Sinplus Ivan et Gabriel et leur coiffeur déjanté Kiko, Kurt le maltais, Omar et El Niño de la Roumanie, Donny le lituanien, Eleftheria la grecque, les autrichiens Lukas et Manuel, Pasha le moldave et l’islandais Jonsi.
Cette année, la presse francophone consacre pas mal d’articles à l’Eurovision. Un peu grâce à Anggun ou d’autres interprètes, et beaucoup grâce à la riante république d’Azerbaïdjan.
Le Monde y a même consacré sa Une, fait rarissime s’agissant d’Eurovision, avec une question simple et directe: « Fallait-il vraiment aller chanter à Bakou? »
Voici une sélection de la presse francophone:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/26/97001-20120526FILWWW00403-anguneurovision-j-ai-hate-d-y-etre.php
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/05/24/10001-20120524ARTFIG00772–bakou-l-eurovision-danse-sur-un-volcan.php
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/05/25/10001-20120525ARTFIG00462-derriere-l-eurovision-un-azerbaidjan-meconnu.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/24/97001-20120524FILWWW00556-eurovision-l-espagne-priee-de-perdre.php
http://madame.lefigaro.fr/societe/eurovision-mais-pas-trop-240512-231249
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/14/97001-20120514FILWWW00486-azerbaidjan-interpellations-avant-l-eurovision.php
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/25/en-espagne-priere-de-ne-pas-gagner-l-eurovision_1707231_3214.html
http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/24/les-sans-voix-de-l-eurovision_1706854_3208.html
http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/24/fallait-il-vraiment-aller-chanter-a-bakou_1706792_3208.html
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1192787,0.html
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1192788,0.html
http://www.lesoir.be/culture/musiques/2012-05-25/s-il-te-plait-ne-gagne-pas-l-eurovision-917978.php
http://archives.lesoir.be/azerba%EFdjan-l-envers-du-decor-de_t-20120524-01YHJL.html
http://starnews.sudpresse.be/fr/actualite/38807/L-Azerbaidjan-a-mis-sa-capitale-aux-couleurs-de-l-Eurovision/
http://archives.lesoir.be/eurovision-manifestations-pour-la-democratie-en_t-20120523-01YFG3.html
http://archives.lesoir.be/television-la-belgique-en-lice-en-demi-finale-ce-mardi_t-20120521-01YCHC.html
Contrairement à ce que d’aucun pourraient penser, l’article « Le Belgique fait match nul contre le Monténégro » n’était pas consacré à la première demi-finale, mais au football. Les diables rouges ayant rencontré les monténégrins au stade Roi Baudouin en match amical le vendredi 25 mai.
http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/374458/l-azerbaidjan-accueille-l-eurovision-sur-fond-d-interpellations-d-opposants.html
http://www.lalibre.be/culture/musique/article/739346/la-belgique-eliminee-de-l-eurovision-2012.html
http://www.tdg.ch/culture/musique/suedoise-favorite-eurovision/story/20440442
http://www.tdg.ch/culture/musique/montenegro-ouvert-show-eurovision/story/14591847
http://www.tdg.ch/culture/musique/eurovision-bakou-concours-intergenerations/story/20543766
http://www.tdg.ch/culture/musique/arrestations-bakou-eurovision-chanson/story/28786550
http://www.tdg.ch/front/buzz/eurovision-deja-star-rambo-amadeus/story/12690758
http://next.liberation.fr/musique/2012/05/24/eurovision-victoire-interdite-pour-la-candidate-espagnole_821126
Les commentaires de Libération sur la demi-finale montrent qu’il n’ont pas bien suivi les préparatifs de l’Eurovision, ni lu nos posts sur les répétitions, mais juste regardé une (ou plusieurs?) vidéo. Bouh…
http://www.liberation.fr/medias/2012/05/23/les-choix_820954
Enfin un article de fond sur les portugais de l’an passé.
http://www.liberation.fr/monde/2012/05/06/portugal-rires-de-crise_816763
Question subsidiaire pour la route: Qui répète, à en devenir complètement ridicule, que l’Eurovision n’est pas un évènement politique?
Vous voulez un indice? Le voici: Réponse en 3 lettres. Attention, il y a un piège, ce ne sont pas les mêmes si vous êtes francophones ou anglophones.
Ça y est les dés sont jetés et rien ne va plus depuis hier. Je dirais même que nous avons désormais un concours totalement ouvert. Demandez autour de vous de prédire le gagnant et au final vous verrez qu’une dizaine de pays sont cités et qu’une grosse surprise est même envisageable. Alors qu’après les demis le concours de Düsseldorf s’était fermé et que l’Azerbaïdjan était considéré comme le grand favori, celui de Bakou fait le chemin inverse. La Suède favorite des fans et la Russie, la plus grosse attraction de cette édition ont certes toujours une bonne cote mais la victoire de l’une ou l’autre, si elle reste possible, est loin d’être évidente. Et c’est tant mieux pour le suspense.
Faisons un petit retour en arrière à mercredi soir avec la générale des jurys de la seconde demi-finale (dont il se murmure ici que la Suède ne faisait même pas partie du top 10 des jurys). J’avais la chance de me trouver devant dans les premiers rangs. C’était mon tour car nous organisons un turn-over aux générales pour les photographes. J’avais en main l’appareil de Fabrice et j’ai mitraillé. 500 photos !
Mais surtout j’étais content de ne pas être tout seul. Voyant derrière moi une quantité de places vides je suis allé voir la bénévole chargée de ce carré pour lui demander de laisser mes amis initialement placés à droite de la scène de venir combler les trous. D’abord hésitante, elle a finalement laissé passer une douzaine de français et nous avons pu profiter du show tous ensemble dans de bonnes conditions.
Hier nous avons profité de Bakou après notre interview de l’albanaise Rona et nous sommes allés tranquillement au centre de presse en début de soirée. En taxi. Vous devez savoir qu’à Bakou il y a les taxis eurovision avec compteur (il en compte trois manat pour aller du vieux Bakou au Crystal Hall) et les autres, sans compteur et avec tarif « libre » (arnaque garantie). Et si vous devez prendre un taxi munissez-vous de votre kit de survie, à savoir un plan, car les chauffeurs ne connaissent pas la ville et comme ils ne comprennent pas ce que vous leurs dites ils risquent de vous emmener à l’opposé de la destination que vous avez demandé.
Pour cette seconde demi-finale nous avons assisté à un superbe show même si nous n’avions pas le droit d’agiter les drapeaux, d’où une impression de mollesse en télé ressentie par nos amis à Paris. La liste des qualifiés ne contient pas de grosse surprise. La cote du lituanien Donny était en hausse depuis quelques jours et le nombre de trois pays yougoslaves sur cinq en finale était généralement cité. Ainsi après la Serbie et la Macédoine la troisième place semblait promise à la Bosnie, notamment grâce à son ordre de passage. Par contre nous étions très déçus pour le Portugal dont la prestation avait été excellente et qui ne méritait pas de se faire sortir comme ça. Pedro Granger, que nous avons croisé a l’euroclub, était très amer et dénonçait les supposés votes de connivence entre les pays de l’est. Nous étions aussi bien tristes pour les supporters néerlandais, nombreux ici et qui y croyaient beaucoup (nous moins).
Si les Jedward fidèles à eux-mêmes ont fait le show à la première demi-finale, ce fut Kaliopi la macédonienne qui a été la reine de la soirée hier. Impériale sur scène et très applaudie, elle a été ovationnée en conférence de presse, où elle a éclipsé tous les autres candidats. Ici à Bakou Kaliopi a gagné tous les cœurs et le nombre de drapeaux macédoniens dans le centre de presse et parmi les fans a augmenté de manière vertigineuse. C’était vraiment le bonheur pour elle hier. Elle a rendu hommage à Lys Assia, présente à la conférence de presse (Fabrice a sa photo avec la première gagnante du concours), et à nous elle a fait un groooos bisou. Si l’engouement de la presse pour la macédonienne est un signe, préparez-vous pour Skopje 2013. C’est vrai que les grosses pointures Zeljko et Loreen sont assez distantes, même si il y a un peu d’amélioration pour la suédoise. Il y avait aussi énormément de joie dans les délégations de Malte et de l’Estonie. Même le turc Jan Bonomo était tout sourire, ce qui est rare.
Ce vendredi nous passons la journée au centre de presse. Nous venons d’avoir les conférences de presse du Big 5 (dans l’ordre Royaume Uni, Allemagne, Italie, Azerbaïdjan, Espagne et France en dernier, vu le retard les dernières ont été expédiées), première répétition de la finale à 18h et générale des jurys ce soir à minuit.
Quant à la sécurité fidèle a elle-même elle nous embêté quand elle a du temps à perdre et est débordée en plein rush. On les sent encore plus nerveux (si c’est encore possible) et les mesures de sécurité sont renforcées.
Nous avions rendez-vous avec Rona Nishliu, la représentante de l’Albanie, cet après-midi à 15h. Quand nous sommes arrivés, Fabrice et moi, elle terminait une interview vidéo pour une télévision de son pays. Nous avons rencontré une jeune femme douce,sensible et généreuse.
Eurofans.fr : Félicitations pour votre magnifique performance, mardi soir et votre qualification. Et merci de nous accorder quelques minutes.
Rona Nishliu : Merci beaucoup de me donner l’opportunité d’être plus proche des français qui aiment l’Eurovision, et qui aiment ma chanson.
Comment avez-vous vécu cette soirée de mardi et votre qualification ?
Ma performance était particulière, très émouvante pour moi. Car malheureusement, quelques heures avant, un drame a secoué notre pays. Treize jeunes étudiants qui partaient en vacances ont perdu la vie dans un accident de la route. C’est une des premières fois où je me sentais si émue sur scène. Ce n’était pas à cause de l’audience ou de l’ambiance de la salle, car vous savez, pendant les répétitions, je me sentais très bien, et assez sure de moi. Mais cet événement a eu un gros impact sur moi et m’a donné encore plus envie de partager mon émotion avec tous ceux qui m’écoutaient. Ce furent trois minutes magiques.
A l’Eurovision, les chansons sont souvent interprétées en anglais. Pourquoi avoir gardé l’albanais pour votre performance ?
Il n’y a pas de raison spécifique. Quand vous êtes dans un processus de création artistique, quand on écrit une chanson, si vous pensez à une langue quand vous la composez c’est avec cette langue que vous devez l’interpréter. Si vous faites la musique, les voix, les paroles et la mélodie avec cette langue, ce sera toujours meilleur si l’interprétation reste dans cette langue, ça sera plus puissant. Cette chanson a été pensée en albanais, et je pense que ça n’est pas un problème car la musique et l’interprétation dépassent les frontières et les pays. La musique est un moyen magique pour m‘exprimer. Et pour moi c’est une chance de partager mes sensations et mon histoire avec des milliers de personnes dans la salle et avec des millions de téléspectateurs dans le monde.
Votre style est très rare à l’Eurovision…
Vraiment ?
Vous percevez cela comme une chance de vous démarquer ou, au contraire, est-ce un risque pour vous ?
Mon style est juste l’expression de ce que je ressens. Votre corps et votre apparence physique parlent beaucoup et, avec eux, vous pouvez dire beaucoup de choses. Je veux pouvoir parler de ce que je ressens et je fais très attention aux détails. Je n’ai pas l’intention d’être différente, d’être inhabituelle. Et je ne pense pas en termes de compétition.
Votre clip est absolument sublime. Pouvez-vous nous en parler un peu. Le tournage, le message…
Le concept minimaliste de ce clip n’a pas été pensé pour porter un message. On a choisi des symboles qui évoquent l’interprétation de la vie et son absurdité, mais ce que nous voulions, c’est que chacun se fasse sa propre interprétation, sans que nous ayons à donner nous-mêmes une réponse.
Quel est votre univers musical ? Quels sont les artistes et les musiques que vous appréciez ?
J’apprécie beaucoup cette question. En effet, j’ai eu la chance de donner beaucoup d’interviews et on me demande souvent comment je me définis et comment je spécifie non style musical. J’ai du mal à répondre, car mon style est un océan d’émotions que je ne peux définir. J’écoute beaucoup de musiques, musique classique, musique traditionnelle de différents pays, jazz, musique avant-gardiste et expérimentale, pop, musique électronique ou encore rock and roll. Je n’écoute pas forcément ce que les gens apprécient sur le moment. Les artistes qui ont eu un impact sur moi sont des gens comme Janis Joplin, Pink Floyd, Jimmy Endrix, et David Bowie, mais aussi des compositeurs classiques comme Bach et Chopin, ou encore John Cage compositeur de musique contemporaine expérimentale.
Comptez-vous venir prochainement en France ?
Ce serait une grande chose. Je ne suis jamais venue en France et j’aimerais beaucoup m’y rendre. En avril dernier, un groupe français de musique expérimentale est venu à Tirana (il s’agit d’Eric Garnier et de son groupe). On s’est rencontré à un show télé où on a fait une « jam session », et ils m’ont invité à collaborer avec eux. Je serais très heureuse que cela se concrétise. Ce serait une chance de travailler avec eux car ce sont des artistes fantastiques.
Souhaitez-vous participer une seconde fois à l’Eurovision ?
C’était une expérience fantastique de vivre cet Eurovision. C’est l’une des plus grandes expériences que j’ai eues. Mais il y a tant d’artistes albanais qui souhaitent aussi participer. J’estime que chacun doit avoir cette chance, donc je ne pense pas que je le referais. Mais il ne faut jamais dire jamais, donc pourquoi pas. Mais pas tout de suite. J’aimerais que l’Eurovision ait lieu deux fois par an pour qu’encore plus d’artistes puissent participer ! Il y a un besoin pour l’Albanie d’aller au-delà de ses frontières, pour faire connaitre ses créateurs et les partager avec d’autres artistes d’autres pays.
Et pour un autre pays ?
C’est vrai qu’il y a, à l’Eurovision, une grande diversité, avec un compositeur et un chanteur de pays différents chantant pour un autre pays. C’est quelque chose de fantastique, ces échanges, alors pourquoi pas ? Ce serait très intéressant et je suis ouverte à un projet de ce type, comme personne et comme artiste.
Que pouvez-vous nous dire de vos rencontres avec les autres participants. Avez-vous rencontré Anggun ?
Ce fut très intéressant de rencontrer des artistes venant des quatre coins de l’Europe et de parler avec eux. Rencontrer des gens, comprendre leurs préférences, leurs passions, leurs rêves, c’est quelque chose qui me plaît et me motive pour poursuivre mon chemin. C’est très important d’échanger. Et l’Eurovision est une fantastique occasion pour le faire. J’ai effectivement rencontré Anggun. On était dans des loges voisines pour nous préparer à monter sur la scène à Amsterdam avec Pastora Soler, et j’étais très heureuse de pouvoir passer un moment avec elles et discuter. Et ce sont de grandes artistes avec une carrière impressionnante, comparée à la mienne. J’ai rencontré aussi le représentant turc, les hongrois et les roumains.
Avez-vous entendu les clameurs enthousiastes de la salle pendant que vous étiez sur la scène ?
Pendant ma chanson, j’étais très concentrée et nous avons des oreillettes pour le retour du son. Donc je ne percevais pas ce qui se passait dans la salle. Je ne m’en suis rendue compte qu’à la fin de la chanson et sur le chemin du green room. Ça m’a fait très plaisir.
Que se passerait-il si vous gagniez ?
Tout ce qui s’est passé est déjà fantastique. Je suis déjà fière d’avoir emmené mon pays en finale et aussi comblée pour tous mes fans en Europe. Tout ceci me rend déjà très heureuse. Mais vous savez, il y a des choses spirituelles plus importantes que ce qui est mesurable comme le rang ou les points. Tout ce qui arrivera sera une bonne surprise. Et qui sait ? Mais je ne calcule pas.
Avec Rona nous avons ensuite discuté de choses et d’autres. Elle est triste que la Finlandaise Pernilla et les Suisses de Sinplus ne se soient pas qualifiés. Elle aime aussi beaucoup la chanson israélienne. Elle a eu un emploi du temps très chargé qui ne lui a pas permis de visiter Bakou.
Jamais Bakou n’a mieux porte le nom de « The city of winds », la ville des vents qu’hier. Ça soufflait beaucoup sur les bords de la Caspienne avec un ciel gris qui annonçait de prochaines averses.
La première demi-finale donc. Un beau spectacle mais vu d’où nous étions (complètement sur la gauche de la scène) ce n’était pas le meilleur angle de vue pour apprécier. Mais cette demi est malgré tout assez plaisante je trouve. Les cartes postales étaient un mélange de films de propagande et de clips d’office de tourisme. Très beaux malgré tout. La salle était remplie ce qui est une première pour une demi-finale. Il n’est pas difficile d’imaginer que l’état azéri a acheté des places en masse pour combler le vide. Autre malaise mais là nous étions directement concernes : passées les premières chansons nous avons vu les jeunes bénévoles distribuer aux fans des drapeaux azéris par dizaines. Mieux les mecs de la sécurité agitaient ces drapeaux en nous demandant de faire pareil, puis à la moitié du spectacle ils ont fait avancer de jeunes azéris près de la scène agitant ces mêmes drapeaux. Là encore on peut supputer que les autorités haut placées n’ont pas apprécié de voir si peu de drapeaux azéris dans la fosse. Ça en dit l’on sur les mœurs et coutumes de l’état azéri.
La logistique est encore en retard. Il n’y avait pas de buvette dans le Crystal Hall, et par cette chaleur il était donc impossible de se désaltérer. Par bonheur une petite bénévole (on ne dira jamais assez combien ces jeunes bénévoles sont gentils et veulent bien faire) a été nous chercher quelques bouteilles qu’on a fait passer à nos amis français dans la salle.
Puis ce fut l’annonce des qualifiés. La grosse surprise fut la présence de la Hongrie dans le top 10. Beaucoup de tristesse pour Fabrice avec l’élimination de nos amis suisses et des autrichiens, et pour Quentin qui a cru jusqu’au bout que Saint-Marin pourrait passer. A la conférence de presse le hongrois a fait une grosse grimace quand il a tiré le numéro 2. Pasha le moldave a été applaudi quand il a tiré le numéro 26. Et c’était amusant de voir la mamie russe regarder les pitreries des Jedward qui trépignaient sur leur siège. Je vous laisse deviner qui a fait le pitre lors de la traditionnelle photo des qualifies. Nos amis les Jedward bien sûr. Tout excités et finalement ravis d’avoir tiré le numéro 23. La Russie avait été ovationnée dans la salle. Mais elle a tiré le numéro 6. Résultat ici la cote de la Russie est en baisse. Ce concours promis à la Suède ou à la Russie redevient très ouvert. Six des qualifiés de la seconde demi-finale se retrouveront entre la 17eme et la 25eme place dans l’ordre de passage. D’après l’UER un pays est qualifié uniquement grâce aux jurys et un autre uniquement grâce au televoting. A vous de deviner lesquels. J’oublie de mentionner que décidément les russes sont sans éducation, Postes devant la mamie russe avant que celle-ci ne réponde aux questions, ils discutaient entre eux tranquillement et sans se préoccuper du bruit que ça faisait.
Direction l’euroclub ensuite. Il pleuvait comme vache qui pisse et afin de nous faire déguerpir du centre de presse, les azéris avaient doublé le nombre de shuttle bus. Comme quoi quand ils veulent, ils peuvent. Il y avait du monde à l’euroclub mais ce n’était pas rempli. Seul le moldave Pasha et les islandais Greta et Jonsi ont fait une courte apparition. L’occasion pour Fabrice et moi de faire une photo. Que voulez-vous, ils veulent tous une photo avec nous alors, bien bons, nous nous sommes exécutés. Ça leur fait tellement plaisir. Nous sommes rentres un peu avant 6h du matin.
Les horaires de cette édition ne sont pas les mieux adaptés pour suivre le concours et profiter des soirées. Shows à 18h ou minuit, ça fait bien tard après pour l’euroclub. D’ailleurs pour nous ce rythme est bien difficile et nous accumulons de la fatigue. On va revenir de Bakou plus fatigués qu’on y est venu.
Cet après-midi Fabrice et moi avons fait un tour dans Bakou. De manière fortuite nous nous sommes retrouvés devant l’ambassade de France, mais les deux policiers azéris postés devant nous ont interdit de le faire. Nous sommes rentrés à l’intérieur (c’est chez nous après tout !) pour demander des explications, et les deux français à l’accueil nous ont indiqué que ce sont des mesures de sécurité en raison des risques d’attentats. Des français qui l’avaient fait se sont retrouvés en prison et il a fallu deux jours à l’ambassade pour les faire sortir. On ne s’y est pas risqués. En discutant sur la soirée d’hier nos deux compatriotes nous ont précisé que la claque est une spécialité du régime. On envoie des bus dans les villages aux alentours chercher du monde pour remplir les stades ou les salles. Bref il ne faut pas rigoler avec les autorités ici. C’est là qu’on apprécie la liberté dont nous jouissons en France.
Nous avons aussi rencontré Jonsi avec quelques membres de la délégation islandaise dans le village eurovision, mais sans Greta. Le choriste barbu arborait un magnifique sac « Dallas » (pour les plus jeunes Dallas est une célèbre série américaine des années 80) avec la photo de JR (le méchant de la série) qui aurait, j’en suis sûr, été du plus bel effet sur notre Alain Fontan.
Je n’ai pas eu l’occasion de vous dire que l’une des spécialités de Bakou c’est la présence massive de chats dans les rues. Les félins se sont approprié toute la ville. Ici ils ne vivent pas dans les appartements mais dehors. Et ils ne sont visiblement pas malheureux.
Et en cette fin d’après-midi nous sommes au centre de presse pour regarder la première générale de la seconde demi-finale avec quelques français (pêle-mêle : Sébastien, Aurèlie, Laurent, Stéphane, Mathieu, Jean-Charles). D’autres sont dans la salle. Zeljko, Kaliopi et le maltais Kurt très bien. Filipa la portugaise aussi. Déception pour Gaitana et Loreen. La bulgare a fait hurler la salle de rire avec une nouvelle tenue excentrique. Toute en blanc avec une jupe moulante blanche et des cuissardes de même couleur. Il y a des faussetés pour l’estonien et surtout pour le norvégien Tooji. Et le petit lituanien Donny a été bien applaudi. Bruno Berberes est passé dans la salle de presse. Il a réalisé un super clip pour la promotion d’Anggun et de toute son équipe et je vous encourage à aller le voir sur YouTube sur le lien ci-dessous. C’est superbe.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZZx58IWqPPI
Bulgarie, Belarus, Croatie, Estonie, Slovénie, Slovaquie, Portugal, Pays-Bas, Macédoine et Malte sont les qualifies de cette première générale. Mais vous savez que c’est pour de faux !
Sébastien Barké a interviewe Anggun pour le compte du site Toutelatele.com. Voici la partie de l’interview qui n’a pas été publié dans la brève que le site a consacrée à notre représentante.
Eurofans : Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Anggun : Le travail est en cours. Nous étions beaucoup plus à l’aise lors de la seconde répétition. Mais tout n’est pas encore parfait. On doit encore ajuster les axes de certaines caméras.
Vous avez pointé du doigt ces images des répétitions diffusées sur le net…
Cela fait cinq ans que les délégations réclament l’exclusivité de ces images qui, pour la plupart, ne présentent qu’un seul angle de vue. Ces vidéos ne devraient servir qu’à nous.
Tout se passe comme vous l’imaginiez ?
Il y a beaucoup de retard sur les plannings. Pourtant, on m’avait dit que l’année dernière, en Allemagne, tout était réglé au millimètre. En tout cas, j’imaginais parfaitement ce genre d’effervescence. C’est vrai qu’on a pas mal de contraintes de sécurité. Mais je m’amuse quand même. C’est essentiel. Parce qu’Echo (you and I) n’est pas une chanson facile. Soit on adore, soit on n’aime pas du tout.
Votre relation avec les autres concurrents ?
On s’entend plutôt bien. Tooji, le représentant de la Norvège, est venu me voir dans ma loge. Il est tellement beau qu’il faut regarder ailleurs. Les Suisses sont également adorables. On s’est croisé sur de nombreux événements. Mais on a eu beaucoup de mal à se croiser ici. J’aime aussi beaucoup Pastora, ou encore les Jedward. Ils ont tellement d’énergie mais sont adorables ! Ils sont d’ailleurs venus ici avec leur maman. Elle a dû être servie avec eux quand ils étaient gamins. Sans caméras, ils sont un peu plus calmes. Mais un peu seulement !
De nouveaux duos en perspective, avec les Suisses, notamment ?
Oui, j’aimerai beaucoup ! Normalement, j’aurais dû en faire un avec Loreen. Mais je n’ai pas réussi à accorder mon emploi du temps. Peut-être que l’Eurovision aboutira sur de nouveaux défis artistiques. Je crois aux heureux hasards.
Alors que je filais à l’Euroclub, j’ai laissé mon appareil photo à Fabrice. Vous trouverez ses clichés de la conférence de presse des qualifiés de la première demi-finale. Farouk vous en dira certainement plus.
L’Euroclub n’a pas vu passer beaucoup de délégations gagnantes. Je n’y ai croisé que les islandais. Il est probable que l’indigence de la soirée d’ouverture a laissé beaucoup de traces parmi les délégations. Certaines ne se sont pas cachées pour dire qu’elles iraient faire la fête…. ailleurs! Pourtant l’Euroclub a commencer à s’adapter. La zone VIP où seuls pouvaient entrer 4 personnes par délégation a été remplacé par un buffet accessible à tout le monde. Les canapés qui envahissaient la zone ont été remplacés par quelques tables hautes où chacun peut poser son assiette et sa bière (le vin restant payant. Attention à ne pas vous faire refourguer un demi-verre; le service au bar reste encore à améliorer…).
Il suffit non pas d’un ou deux exites, mais de nombreux fans pour faire l’ambiance.
Quelques supporters apercus en salle de presse, a trois quart d’heure du debut de la demi-finale.
Et les pronostics du centre de presse, avec les 10 qualifies et les 8 elimines. En general il y a toujours une oiu deux erreurs….
Wait and see
C’est l’effervescence dans le centre de presse à moins d’une heure du début de la seconde demi-finale.
Entretemps à 19h était organisé sur la scène du village eurovision un mini-concert du Big 5 (moins le Royaume Uni). Se sont succédés à partir de 19h45 (le retard est une caractéristique des organisateurs azéris), l’allemand Roman Lob, la française Anggun, l’italienne Nina Zilli et l’espagnole Pastora Soler, pour deux chansons chacun (trois pour Roman). Le public très nombreux devant la scène était jeune. Beaucoup de jeunes garçons et de jeunes filles agitant des drapeaux azéris et eurovision.
Anggun a interprété la version anglaise de « La neige au Sahara » puis avec Caroline et Sébastien, « Echo you and I », devant de jeunes ados tout excités. La foule étant nombreuse, c’est un jeune azéri très costaud, Taarlan, qui m’a porté sur son dos avec mes 65kilos pendant toute la prestation d’Anggun, pour que je puisse faire ces quelques cliches.
Bakou est toute embouteillée et les policiers et la sécurité ne laisse passer que les bus et taxis « eurovision ».
Emeute dans le centre de presse à l’apparition de deux mamies russes. Quand je vous dis ici que les mamies russes déclenchent l’hystérie. Mais ils vont nous les piétiner ! Heureusement qu’on en a deux de rechange ! Nous n’allons pas tarder à y aller alors bonne soirée a toutes et tous.
Notre amie Aurèlie Blondel et son chéri Sylvain sont arrivés en Azerbaïdjan le 10 mai et après un court passage au centre de presse, ils se sont lancés a la découverte de l’Azerbaïdjan pour une semaine d’un voyage dont ils sont revenus enchantés. Si Sylvain est reparti en France ce matin, Aurèlie reste bien décidée à assister à tous les spectacles. Aurèlie est aussi une photographe hors pair qui a fait de superbes photos à la réception de l’ambassadeur hier. En voici un aperçu. Et notez que dans le lot il y a une photo précieuse et extrêmement rare d’Aurèlie qui ne fait aucune grimace !
Petite pause dans mes contributions hier lundi. La fatigue accumulée ces derniers jours se fait ressentir. Cette semaine prend une tournure différente de la dernière. Fini les courses entre répétitions dans la salle, conférences de presse et rédaction du blog. C’est beaucoup plus calme. Hier, nous avons accueilli Sébastien Barke et Laurent Herisseau, envoyés par Toutelatele.com pour couvrir le concours. On leur a montré les lieux avant de nous rendre tous les quatre avec Fabrice au Hilton pour une interview d’Anggun. Notre représentante a un emploi du temps extrêmement chargé, car après les répétitions elle enchaîne les interviews. Anggun est très demandée par les médias de toute l’Europe. Je ne dévoilerai pas le contenu de cette interview que vous découvrirez d’ici la fin de la semaine dans Toutelatele.com, mais je vous confirme qu’Anggun est quelqu’un qui a la tête sur les épaules et qui sait prendre du recul. Et elle a toujours autant d’humour. Et surtout elle a de la classe. Franchement peu importe notre résultat à Bakou, la participation d’Anggun restera un évènement dans l’histoire de la France a l’eurovision. Elle nous a aussi dit que les Jedward étaient venus avec leur maman.
Au Hilton, ils ont une carte de 42 cocktails symbolisant les 42 représentants du concours, alors si le cœur vous en dit jetez un coup d’œil sur la carte et choisissez celui qui vous plait le plus.
Apres une ballade dans Bakou et un (très) léger repos, direction le Centre international du Mugham pour une réception donnée en l’honneur d’Anggun par Mr l’ambassadeur de France Pascal Meunier et son épouse. Environ 300 personnes étaient invitées : des français vivant à Bakou (ils sont environ 120), des diplomates, des indonésiens et des européens. Les français venus à Bakou pour le concours étaient aussi invités et bien sûr toute la délégation française. Monsieur l’ambassadeur a fait un discours ainsi qu’Anggun, star de cette réception et avec qui chacun voulait sa photo. Anggun s’est prêtée au jeu avec gentillesse et patience. Bruno Berberes a pris la parole et a présenté tous les membres de son équipe. Nous étions ravis car après le désastre de la cérémonie d’ouverture samedi soir, cette réception était un peu notre cérémonie d’ouverture à nous. Les tickets étant arrivés nous sommes allés les déposer à l’hôtel avant de nous rendre à la soirée allemande organisée au Oto Bar, à côté de la vieille ville. Roman était bien sûr le héros de cette soirée dans laquelle nous avons croisé l’italienne Nina et la hollandaise Joan. Mais nous ne nous sommes pas attardés car nous devions nous rendre à la générale des jurys, prévue pour minuit.
Avec Mathieu Kroon, Jean-Charles Prioux et Fabrice, on a galéré pour arriver dans la salle (Mathieu a préféré la voir au centre de presse), car la sécurité nous a fait toutes les misères nous obligeant à faire un grand tour. L’organisation n’est pas bonne et surtout il n’y a pas d’information. Nos seuls contact sont des mecs de la sécurité qui passent leur temps à nous crier dessus et sont incapables de communiquer avec nous au moins en anglais. La communication restera l’un des gros ratages de ce concours à Bakou.
Nous étions bien placés, dans les premiers rangs face à la scène. J’ai pu prendre quelques photos avec mon petit appareil, mais de qualité très moyenne (celles de Stéphane sont superbes). Par contre la salle n’était pas bien remplie et nous (les français) étions presque les seuls à mettre un peu d’ambiance. Assis à côté du catwalk nous avons vu tous les artistes quitter la salle pour rejoindre la green room située dans les gradins. Et certains nous ont reconnu. J’ai beaucoup aimé cette générale, et bizarrement j’avais l’impression qu’on avait tous ces artistes pour nous tout seuls.
Ce fut un très bon show avec un seul moment creux la Belgique et la Finlande. Les cartes postales sont très jolies. 100% promotion de l’Azerbaïdjan. Je trouve les trois présentateurs très bien et j’adore quand ils parlent français (quelques phrases à peine). Pour moi ce demi a renforcé ma conviction, car je ne vois pas qui peut battre les mamies russes. Ce sont elles qui ont suscité les plus de ferveur et d’applaudissements hier soir. J’ai fait mon pronostic des dix qualifies, mais je n’en suis pas content car je le trouve trop consensuel : Grèce, Albanie, Roumanie, Suisse, Israël, Chypre, Russie, Autriche, Moldavie et Irlande. Je sais qu’il y aura une voire deux très grosses surprises. J’étais tenté de sortir la grecque car elle a chanté faux hier, mais finalement j’ai choisi d’éliminer l’Islande (que j’aime beaucoup pourtant). Il ne reste plus que quelques heures et on sera fixé.
Bonne première demi-finale à tous, quel que soit le media sur lequel vous regardez. Profitez en bien.
Bonsoir,
Il est mardi 22 mai, 1h51 à Bakou. La répétition qui sert de base aux jurys pour donner leurs points vient de se terminer.
Voici mon top 10, dans l’ordre de passage sur scène:
Islande, Grèce, Albanie, Roumanie, Suisse, Israël, Chypre, Russie, Moldavie et Irlande
Éliminés: Monténégro, Lettonie, Belgique, Finlande, Saint Marin, Danemark, Hongrie, Autriche.
Ceci n’engageant que moi….
Et voici quelques photos prises du deuxième rang (pas de photo des pieds et chaussures, la scène étant très haute!).
Trop dur hier soir d’écrire un papier. Apres une semaine de présence à Bakou, la fatigue se fait ressentir. J’avoue que je suis content que ce soit le dernier jour des répétitions. Demain les générales débutent. Bizarrement après ces répétitions nous n’y voyons pas plus clair. Ce qui était censé être bon est moins bon et ce qui était censé être mauvais ne l’est pas tant que ça. Bref tout est possible et on va avoir des surprises mardi et jeudi.
Il faut bien sûr parler de la prmière répétition d’Anggun, avec une mise en scène sportive puisque les danseurs sont aussi acrobates. Niveau voix (Anggun et ses deux choristes Caroline et Sébastien) ça allait. Pour la mise en scène on sent que le résultat n’était pas celui escompté par Bruno et le chorégraphe Hakim. La seconde répétition aujourd’hui permettra les ajustements nécessaires. En conférence de presse Anggun a été comme d’habitude charmante répondant aux questions dans un excellent anglais et avec beaucoup d’humour.
Tout le big 5 plus l’Azerbaïdjan a donc répété hier, mais étant aux conférences de presse de l’allemand et d’Anggun, je n’ai vu en salle que Roman, que je trouve très bien car c’est simple et efficace, et Pastora sur écran. Pastora est la diva du concours. Fabrice a vu l’Azerbaïdjan et trouve que c’est vraiment pas mal. Quand on vous dit qu’on est un peu perdu dans nos pronostics !
Il y en a une par contre qui voit sa cote s’écrouler, c’est Loreen. Sa prestation sur scène n’a pas convaincu et surtout Loreen est extrêmement distante, une distance qui lui donne une image peu sympathique voire carrément antipathique.
Roman a fait un carton a la conférence de presse, salle remplie avec des cameras partout. Il y avait moins de monde pour la conférence de presse d’Anggun, mais elle avait lieu pendant la répétition de l’azérie, et surtout il y a eu beaucoup de retard hier, plus d’une heure, et beaucoup de monde partait pour la cérémonie d’ouverture à l’euroclub.
Il y avait l’affluence des grands jours pour assister à la montée des marches des délégations. Comme au festival de Cannes. Dans l’ordre alphabétique. Avec Fabrice on est arrivé au milieu de la montée des marches juste pour les Jedward. Et les jumeaux dès qu’ils voient une caméra ou un appareil photo ils se précipitent et font leur cirque. Résultat embouteillage sur le tapis rouge. Il y a ceux qui s’arrêtent devant les caméras, discutent avec les fans, font des photos et ceux qui passent en trombe comme le monténégrin qui est à remonte le tapis rouge en 30 secondes chrono, record battu. Le petit lituanien est passé dans l’indifférence générale, mais quand on lui a fait coucou il nous a répondu « Fou d’amour je suis » (la version française de sa chanson écrite par Dominique Dufaut). On a été interviewe par la TV portugaise. On a fait des bisous à Kaliopi, a Linda Martin, à Filipa la portugaise et à la slovène Eva. Ah oui, il faut que je vous dise que Fabrice s’est lance dans une chasse aux bisous et son tableau de chasse est déjà très impressionnant.
Le problème c’est à l’intérieur. Il semble que l’espace VIP ne soit pas du tout adapté pour recevoir l’ensemble des délégations. En plus il n’y avait pratiquement rien à boire et à manger et le service semblait débordé. Résultat beaucoup de délégations, rentrées toutes contentes et toutes joyeuses sont reparties presque immédiatement pas contentes voire furieuses. J’ai encore en mémoire la tronche des Jedward et de Loreen quand ils sont partis. D’ailleurs la délégation française était déjà partie quand nous sommes arrivés.
Pourtant ce fut une soirée sympa. Nous avons vu quelques artistes monter sur scène et chanter leur chanson : Belarus en live intégral instruments compris, Ukraine, Moldavie, Malte, Turquie, Géorgie, Allemagne, Finlande, Grèce, Monténégro (en version remix, c’est encore pire que l’original). Patrick Strouck nous dit qu’avant il y a eu avant l’Albanie, l’Azerbaïdjan, le Danemark, Ell et Nikki et Alexander Rybak.
Le problème est qu’après le DJ n’a pas passé de musique eurovision. Mais bon ça plaisait aux jeunes azéris nombreux sur la piste. Voyant une table vide, nous nous sommes incrustés dans l’espace VIP dans de confortables canapés pour profiter du spectacle de la scène. Alexander Rybak et la délégation danoise sont venus s’assoir juste à cote de nous. Il a de la patience Alexander car il est bombarde de photos. Toutes les 30 secondes quelqu’un se place à côté de lui, il fait son sourire Rybak (vous savez son sourire un peu niais), et clic !
Puis nous sommes rentrés doucement. Une petite halte pour déguster une glace sur les bords de la Caspienne et nous croisons Aurèlie Blondel avec nos amis suisses Thomas Scholler et Paco Rocero. Et de quoi voulez-vous qu’on discute ? C’est évident : Qui va se qualifier ? Qui va être éliminé ? Qui peut gagner ? Comme je l’ai dit ça me semble ouvert avec des surprises en perspective.
Ce matin répétitions avec d’abord l’Estonie. J’adore. Je trouve la chanson superbe, et le chanteur talentueux. Je suis persuadé qu’il sera haut. La Slovaquie qui suit, c’est vrai, n’est pas dans le moule, mais n’en faut-il pas pour tous les gouts ? Je pense que le hard-rock a sa place à l’eurovision, Lordi et Teräsbetoni l’ont démontré. Alors pourquoi pas Max ? A la conf Bogdan a pris la parole pour demander pourquoi il aime la chanson d’Anggun « Echos you and I » qu’il a repris lors d’une soirée ici à Bakou. Il a répondu « Dreams ». En tout cas il est très sympa ce Max.
Entretemps avons aussi été interrogés par une agence azérie. Bon, on a été gentil, par contre Stéphane ne s’est pas privé de dire ce qu’il pensait. Côté répétitions je trouve que la Lituanie passe très bien à l’écran, il chante bien, et les nostalgiques du George Michael des années 90 devraient adorer. Je pense que la Lituanie sera en finale.
L’anglais est passé sur les écrans. Je suis étonné car pour quelqu’un qui a une grande carrière comme lui, il y a beaucoup de faussetés, vraiment beaucoup. Mais il est très gentil. On a eu la photo !
La seconde répétition d’Anggun a eu lieu. Et de mon point de vue c’est très bien. La délégation française a travaillé toute la nuit et les améliorations par rapport à hier sont nettes. Ce sera un très beau spectacle proposé par la France cette année.
On vous laisse. Nous sommes invités à diner par Ralph Siegel himself.
Programme de la huitième journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Estonie | 08.30 – 09.00 | 09.45 – 10.15 |
Slovaquie | 09.00 – 09.30 | 10.15 – 10.45 |
Norvège | 09.30 – 10.00 | 10.45 – 11.15 |
Bosnie-Herzégovine | 10.00 – 10.30 | 11.15 – 11.45 |
Lituanie | 10.30 – 11.00 | 11.45 – 12.15 |
Royaume-Uni | 12.00 – 12.30 | 13.15 – 13.45 |
France | 12.30 – 13.00 | |
Italie | 13.00 – 13.30 | 14.15 – 14.45 |
Azerbaïdjan | 13.50 – 14.20 | 14.45 – 15.15 |
Espagne | 14.20 – 14.50 | 15.35 – 16.05 |
Allemagne | 14.50 – 15.20 |
Ce post à part pour vous narrer la bonne surprise de la journée de vendredi : mon interview de Zelko Joksimovic, l’un des trucs les plus difficiles à obtenir ici.
Il y a deux jours pendant la première conférence de presse serbe, la délégation avait posé un drapeau serbe sur l’estrade. Et moi dans la salle j’avais le mien. Il se trouve que le drapeau de la délégation serbe, emprunté à un journaliste grec, a disparu. Et voilà que le grec, hargneux, m’accuse de lui avoir volé. Pas content le Farouk de se faire traiter de voleur !
Quand a Milica, de la délégation serbe, qui avait emprunté le drapeau a ce grec grognon, elle est vraiment très ennuyée et me demande où je l’ai acheté, pour racheter le même et le rendre au grec qui hurle dans salle de presse qu’on lui a volé son drapeau. Je propose alors à Milica de donner mon drapeau serbe au grec (ce que j’ai fait) en échange d’une interview avec Zeljko, interview qui a eu lieu vendredi après-midi (on était les premiers avant toutes les télés !) et dont vous aurez l’exclusivité dans le prochain Cocoricovision. Nous en avons profité pour faire de superbes photos.
Hier soir nous avons eu la soirée Suisse & Saint-Marin. Petits fours et happy hour jusqu’à 10h. Encore un peu plus de monde qu’hier avec beaucoup de jeunes sur la piste et de plus en plus de délégations dans l’espace VIP (Suisse et Saint-Marin bien sûr, mais aussi Portugal, Roumanie, Grèce, Autriche, Italie, Monténégro, Belarus, Chypre, Albanie, Islande, et sûrement pleins d’autres encore) et quelques vedettes azéries, comme Safura et Eldar.
La délégation française est arrivée à Bakou et ils étaient tous hier soir à l’Euroclub mais sans Angon qui se reposait. Bruno Bereres nous a présenté son équipe avec notamment Caroline et Sébastien dans les chœurs, Jimmy et Andrea les danseurs. Ils ont hâte de commencer les répétitions cet après-midi et nous on a hâte de les voir.
Je laisserai a Stéphane Chiffre, notre Emmanuel de Brantes, vous raconter cette soirée, mais sachez que ce fut encore (ben oui je sais bien je me répète, mais non je ne radote pas) une magnifique soirée. Les suisses sont montés sur scène interprétant quatre titres dont, bien sûr, « Unbrekable. Ce sont vraiment de grands artistes de scène et on les adore (votez pour eux !). Ralf Siegel à son tour est monte sur scène pour présenter les gagnants du concours vidéo (les meilleurs clips de la chanson de Saint-Marin) organisé sur internet puis Valentina a interprété un titre jazz. J’ai eu l’occasion de discuter un peu avec Eldar qui m’a dit avoir eu du mal à apprendre son texte en français pour la présentation du concours. Il nous l’a même récité. Très sympa cet Eldar. Nous avons aussi parlé avec le chef de délégation albanais et l’auteur de la chanson. Ils sont conscients que c’est une chanson difficile pour le concours mais ils espèrent que la voix et l’émotion de Ronan leur permettra de se qualifier, ce qu’on espère aussi.
N’oublions pas que l’Azerbaïdjan n’est pas un pays où les droits de l’homme sont le plus respectés (ce que disent beaucoup d’ONG qui défendent les droits de l’homme dans le monde). L’eurovision est l’occasion pour de nombreux azéris de faire connaitre cette situation au monde entier. Hier soir un jeune homme était à l’euroclub avec un t-shirt sur lequel était écrit un message qui n’avait rien d’ambigu. Il y a dans ce pays des gens courageux qui se battent pour plus de liberté, ne les oublions pas.
Revenons à des choses plus légères avec les conférences de presse. Je suis toujours tellement pressé que je n’arrive pas à écrire tout ce que je veux. J’ai noté hier que les hongrois étaient ravis d’être ici. Pour eux, un groupe de rock d’un petit pays, vivre cet eurovision c’est quelque chose d’exceptionnel, avec une scène magnifique devant un public de trente mille personnes, plus des millions de téléspectateurs. Ils sont traités comme des rock-stars avec conférences de presse, interviews, et sollicités partout pour des photos. Ils veulent profiter au maximum de ce moment unique dans leur vie. Les autrichiens eux ont droit aux questions coquines. On leur avait demandé à la première conf qui avait le plus beau cul du concours et ils avaient répondu qu’ils attendraient la seconde conf pour donner leur réponse. Interrogés à nouveau ils ont répondu « the russians !». Quels farceurs ces autrichiens.
Il est vrai que les mamies russes sont les stars de ce concours. Ce sont elles qui suscitent le plus de curiosité. Hier pour leur seconde confi la salle était pleine à craquer. Quel contraste quand elle s’est vidée aux trois quarts pour la conférence de presse hongroise qui suivait. Pourtant tout autour de nous beaucoup craignent une victoire russe. Une seconde place serait un moindre mal. Comme me le disait un journaliste allemand « If it wins, eurovision is a joke » et l’eurovision risque de perdre beaucoup en crédibilité. Mais on ne voit pas qui pourrait battre les mamies russes. La cote de la Suède est en baisse et l’Italie qui semble avoir ses chances ne veux surtout pas gagner. Alors la Roumanie ? Eux ils veulent gagner.
La Slovénie est passée sur les écrans. C’est pas mal, tout à fait dans le style de chansons que j’aime mais je me demande si on n’a pas trop vu ce genre de chansons à l’eurovision. En conférence de presse la gentille Eva nous a chanté une chanson de Beyoncé et «Running scared ». Et à ma demande les choristes (qui étaient celles de l’an passé) ont chanté la chanson de Maya « No one ». Maintenant c’est la Croatie. On s’ennuie et on a les yeux fixés sur ces gros mollets. Tout à l’heure ce sera la Suède. Encore des bousculades en perspective !
Répétition à 15h15 (12h15 à Paris)
Programme de la septième journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Slovénie | 08.00 – 08.30 | 09.15 – 09.45 |
Croatie | 08.30 – 09.00 | 09.45 – 10.15 |
Suède | 09.00 – 09.30 | 10.15 – 10.45 |
Géorgie | 09.30 – 10.00 | 10.45 – 11.15 |
Turquie | 10.00 – 10.30 | 11.15 – 11.45 |
Allemagne | 11.30 – 12.10 | 12.55 – 13.35 |
France | 12.15 – 12.55 | 13.40 – 14.20 |
Italie | 13.00 – 13.40 | |
Azerbaïdjan | 14.00 – 14.40 | |
Espagne | 14.45 – 15.25 | |
Royaume-Uni | 15.30 – 16.10 |
Mercredi en fin de journée, alors que l’équipe française (Farouk, Fabrice, Franck, Quentin,…) continue à couvrir les répétitions, je m’éclipse pour faire un tour à la première soirée annoncée: Celle de la Hongrie, dans un club de jazz du centre ville.
En arrivant – forcément en retard tant les transports sont compliqués dans cette ville – je croise Eva Boto qui quitte les lieux. Les hongrois sont déjà en train de faire leur concert. C’est très rock. Les baffles soufflent à fond la caisse. Mes oreilles souffrent. Cette soirée semble réunir la diaspora hongroise, tant c’est très familial. Mais la famille eurovision n’est pas vraiment présente. Très peu d’accrédités sur place.
Je croise la chanteuse albanaise à qui je souhaite bonne chance, tout en me disant que le son à fond la caisse ne doit pas être bon pour ses oreilles.
Voilà, 20 minutes et 3 petits tours et je m’en vais: Retour au centre de presse pour la fin des répétitions, un peu beaucoup déçu.
Hier soir je vous avais laissé avec Chypre et Danemark. Pas grand-chose à dire, sinon que les chypriotes ont répété en costumes tout comme la danoise. On a décidé de rentrer avant la fin.
A l’euroclub il y avait la soirée géorgienne mais nous n’y étions pas. On a préféré manger tranquillement avant de rejoindre l’euroclub. Franck Thomas, en pleine forme, était le roi du dancefloor. Fatigués nous faisions bien pâle figure à cote de lui sur la piste et nous ne nous sommes pas attardés. Nous avons quand même pris le temps de discuter avec Christian, alias Kiko, le coiffeur des suisses (votez pour eux !). C’est un garçon très sympathique. Il est de Locarno et travaille avec les Simplus depuis pas mal de temps. Il espère que cet eurovision donnera envie au public de découvrir l’univers du groupe. Nous on est fan et on sait déjà qu’en rentrant on va acheter leur CD. Je n’oublie pas de mentionner la présence de nos amis portugais et de notre grande copine Filipa. Si vous avez l’occasion jeudi 24 pendant la seconde demi-finale pensez à envoyer quelques sms pour elle.
Cote potins, Quentin est bien le fan numéro un de Valentina la San Marinette. Ils se sont connus via facebook et sont réellement amis. Elle se jette dans ses bras dès qu’elle le voit. Mais jusqu’où ça ira donc ?
8 heures de sommeil nous ont bien requinqués, pour attaquer cette journée qui commence par les répétitions de la Russie. Bousculades garanties, car on ne voit pas les mamies russes qui sont hyper protégées et la soirée russe de dimanche soir est organisée à l’extérieur de la ville près de l’aéroport. Ça risque d’en rebuter certains. Arrivés au centre de presse, nous avons eu la plaisir de voir Jérôme et Vincent de « Bonsoir Paris » arrivés hier soir. Il y a beaucoup plus de monde aujourd’hui, et à 11h la salle de presse est déjà bien remplie.
Bogdan a sorti son drapeau russe : « Cette année je soutiens le gagnant ». Bogdan telle la pythie de la Grèce ancienne aura-t-il fait la bonne prédiction ? Réponse samedi 26. Devant nous à l’écran ce sont donc les mamies russes. Si elles chantent toujours aussi mal, elles se placent bien mieux (elles ont dû répéter encore dans leur hôtel). Il y a beaucoup de gros plans sur la toute petite (Nathalia) qui est visiblement la vedette du groupe. Ça démarre par deux mamies qui déposent du pain à cuir dans l’espèce de four place derrière elles sur la scène, puis les mamies s’avancent et chantent. Elles ont la pèche et j’ai l’impression qu’elles ont gagné en assurance. Les volontaires azéris adorent et dansent autour de nous. Ces mamies sont étonnantes et exercent une véritable fascination sur tout le centre de presse qui applaudit à la fin. Même moi qui ne suis pas fan j’aime bien. Je crois que Bogdan est dans le vrai, ça va gagner. Préparez vos visas pour la Russie en 2013. Toutefois Vincent et Jérôme n’y croient pas. Espérons qu’ils soient dans le vrai. Quant à Bogdan il est tout content car il a récupéré un collier de laine avec une petite poupée de laine spécialement confectionné par les mamies russes.
L’Azerbaïdjan est un pays où chacun peut vivre une aventure cocasse. Ainsi Bogdan nous a raconté hier soir à l’euroclub son voyage de Paris a Moscou. Un voyage épique avec fous rires garantis (à découvrir dans le prochain cocoricovision). Pour Jérôme et Vincent, c’est tout juste s’ils n’ont pas dû partager leur chambre avec la nana qui l’occupait.
Je vous ai dit que l’organisation s’améliorait mais il y a encore pas mal de ratées surtout dans l’information. Hier nous attendions la navette qui nous dépose à la grande route et cette navette n’arrivait pas, Il a fallu re-rentrer dans le centre de presse, se prendre la tête avec la sécurité, pour récupérer une navette de l’autre cote du centre de presse.
Justement la sécurité. Vous n’imaginez pas le nombre de mecs affectes à la sécurité (aucune femme…). Il y en a partout mais vraiment partout Ils sont extrêmement nerveux et tendus et passent le plus clair de leur temps à se crier dessus. Hier on a vu un groupe d’une centaine défiler au pas militaire devant nous. Une vraie démonstration de force très impressionnante.
Puis les répétitions se sont poursuivies tout au long de la journée. Autriche toujours aussi bien, avec du fluo mais pas aux mêmes endroits qu’a la sélection pour les danseuses. Moldavie toujours aussi bien. Irlande, bon ben y’a des faussetés mais les Jedward font le show y compris en conférence de presse où c’est l’un des frères (ne me demandez pas lequel) qui donnait lui-même le micro aux interviewers. On a eu du mal mais on a réussi à avoir une photo pour Quentin avec les deux frères.
Puis ce furent les premiers pays de la seconde demi-finale. J’aime beaucoup la Serbie et j’adore Kaliopi. Elle a interprété une superbe chanson traditionnelle azérie. Quelle artiste merveilleuse ! Elle a une personnalité si attachante ! Avec un drapeau macédonien sur les épaules je lui ai demandé si elle s’était déjà produite en France et si elle comptait venir le faire prochainement. Elle a répondu que l’un de ses rêves si elle venait à Paris était de faire un concert à l’Olympia ou beaucoup d’artistes de l’ex-Yougoslavie sont déjà venus et ont vécu un moment exceptionnel. Et surtout elle m’a dit que j’étais « beautiful » avec mon drapeau macédonien. Kaliopiiiii je t’aime !!!!
Trop d’émotions ce jour (voir le post suivant demain matin), je vais rentrer. La suite demain avec l’arrivée d’Anggun !
Tout le monde n’est pas encore arrivé. Le grand espace qu’est l’Euroclub ne peut encore être rempli.
Nous avons croisé les hongrois, les suisses, la portugaise et le commentateur portugais (Farouk vous en dira plus) et le norvégien. J’ai retrouvé Ram, le fan israélien qui vit à Paris, Russell, mon copain gallois maqué cette année avec la Macédoine.
Une photo surprise. Alors que le DJ passe les XXL (sto po sto te ljubam), je trouve Marie et Blagica (respectivement chef de délégation et responsable presse de la Macédoine) en train d’exécuter la chorégraphie des XXL, que de toute évidence elles maitrisent parfaitement. Je suis arrivé trop tard pour faire une vidéo. Dommage!
Les écrans diffusent des photos de mode azérie. Le Saint soutient le DJ.
La bière est à 3 manats et le verre de vin local à 5 manats. Le service est un peu pressant.
Le lieu a beau s’appeler l’Euroclub, coté musique, c’est un peu comme à la soirée Eurofrissons, il n’y a pas que de l’Eurovision.
Retour sur la soirée de mercredi 16 mai.
Faute de nourriture décente (je veux dire autre chose que les baklavas et autres étouffe-chrétiens) au centre de presse, nous avons décidé, passé 22 heures (le centre de presse ferme), de manger au restaurant de l’Euroclub, dont on nous avait dit que c’était « mangeable » mais un peu cher.
Le restaurant se trouve au sous-sol, accessible dès l’entrée dans l’Euroclub. Il y a aussi un espace restauration au dessus de la piste de danse, mais évidement, c’est moins calme…
Vous trouverez un extrait du menu, et pourrez juger par vous même des prix. Le cheeseburger était correct, j’ai surtout apprécié les Summer Dolma, même si ce n’est pas très léger. Je n’ai pas testé le vin au verre, que j’ai jugé hors de prix.
Nous avons ensuite filé coté piste de danse.
Programme de la sixième journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Russie | 08.30 – 09.00 | 09.45 – 10.15 |
Hongrie | 09.00 – 09.30 | 10.15 – 10.45 |
Autriche | 09.30 – 10.00 | 10.45 – 11.15 |
Moldavie | 10.00 – 10.30 | 11.15 – 11.45 |
Irlande | 10.30 – 11.00 | 11.45 – 12.15 |
Serbie | 12.00 – 11.30 | 13.15 – 13.45 |
ARY Macédoine | 12.30 – 13.00 | 13.45 – 14.15 |
Pays-Bas | 13.00 – 13.30 | 14.15 – 14.45 |
Malte | 13.30 – 14.00 | 14.45 – 15.15 |
Belarus | 14.20 – 14.50 | 15.35 – 16.05 |
Portugal | 14.50 – 15.20 | 16.05 – 16.35 |
Ukraine | 15.20 – 15.50 | 16.35 – 17.05 |
Bulgarie | 15.50 – 16.20 | 17.05 – 17.35 |
A propos, hier notre ami Stéphane a posé une question au lituanien Donny sur la version française de sa chanson « Fou d’amour je suis », comment ça s’était passe si de l’enregistrer avait été une torture. Ce n’est pas un secret cette version a été écrite par Dominique Dufaut qui l’a envoyé à l’intéressé avec le texte et un CD. Donny a aimé et en s’aidant d’un de ses amis qui parle français il l’a enregistré et non ce ne fut pas une torture mais au contraire un plaisir.
Revenons aux répétitions. Ce sont les secondes pour chaque délégation. 30 minutes à gérer comme chacun l’entend pour faire les derniers réglages. Et c’est le Monténégro donc qui commence. Je ne reviens pas sur la mise en scène évoquée dans mon dernier post. Conférence de presse très particulière pour un artiste atypique et totalement décalé. Un étrange personnage que ce Rambo Amadeus qui a commencé à nous parler de son père emprisonne sous Tito et qui était le plus élégant de sa prison. C’est visiblement pas héréditaire. Apres on accroche ou pas. Moi pas.
Pour l’Islande rien à dire c’est parfait. Ceux qui adorent adoreront encore plus et les autres vont aimer (enfin je crois). Greta nous a interprété un superbe morceau au violon et Jonsi nous a repris sa chanson de 2004. Ils sont beaux tous les deux et si ils ont envie de faire des petits j’en prendrai bien un.
La Grèce reste la Grèce et donc c’est comme d’habitude pas mal malgré quelques faussetés ici et là. Mais bon si la Grèce était sortie du concours mardi soir ce serait quand même une méga-surprise. Conférence de presse avec une salle clairsemée ce qui est rare pour la Grèce. Un mauvais signe ? Mais moi j’aime bien Elefthera qui nous a reconnu et nous a fait un bisou.
Ensuite la Lettonie. Un visuel sans intérêt, une robe de mémère et une voix pas encore très juste, on tremble pour la Lettonie ! On sent pourtant que la musique c’est leur truc car en conférence de presse ils ont beaucoup chanté.
Puis ce fut l’Albanie avec une Rona impériale en répétition. Ici Fabrice et moi on commence à y croire. En conférence de presse elle était émue et touchante. Fabrice en avait les larmes aux yeux (mais quelle petite nature !). Bref désolé pour ceux qui n’aiment pas l’Albanie mais Fabrice et moi on est passé chez l’ennemi. On aime désormais et nous allons rejoindre le « Olivier Dalloz club for Albania 2012 ».
La répétition des roumains a été tendue. La chanteuse s’est faite engueusée entre deux prises. Mais ça reste toujours extrêmement efficace. En conférence de presse les roumains ont annoncé la couleur, ils visent un top 5, voire plus… Et je me dis qu’avec un bon ordre de passage et les mamies russes au début ça peut accrocher le téléspectateur. On vous l’avait dit à Amsterdam il faut se méfier de la Roumanie cette année et en plus ils ont ce qu’il faut pour organiser. Comme c’est l’anniversaire d’Elena on lui a offert un gâteau d’anniversaire, double anniversaire d’ailleurs car le groupe fête ses dix ans cette année. Moi mes préférés ce sont les deux blacks Omar et El Niño. Sachez aussi que le groupe compte normalement 7 personnes, mais comme l’UER limite le nombre de participants sur scène à 6 personnes, il y en a un qui est passe à la trappe. A vous de deviner lequel sur les photos.
Et puis ce fût le tour des suisses (votez pour eux !). Sur scène j’ai bien aimé et en conférence de presse aussi. On a eu droit à une jolie chanson de leur nouvel album sorti aujourd’hui, version unplogged. J’adore quand les deux frères se regardent. Il y a une énorme complicité entre eux c’est évident. Et on ne le redira jamais assez ils sont troooop sympas. Et pour ceux qui aiment les potins, sachez que la nana à la guitare est la petite amie de Gabriel le chanteur.
Pour résumer la Belgique je laisse la parole a un accrédité assis pas loin de moi : « Boring », ennuyeux. Et même si la jolie Iris est toute mignonne je crains qu’elle ne passe pas le cap de la demi-finale. Remarquez la Finlande qui passe après c’est pas mieux. Visiblement avec ces deux chansons c’est le quart d’heure chiant, la pause pipi.
Cohue dans l’euroclub autour de la délégation russe qui distribue les invitations pour la soirée russe de dimanche soir, l’une des plus courue de l’avant concours. Il y a la chef de délégation avec une grosse russe blonde qui adore houspiller les quémandeurs (elle m’avait rembarré quand j’avais demandé un tag des mamies russes pour le site). Tout ça n’est pas du goût de la sécurité azérie très nerveuse et surtout Sieste Bakker, qui a décidé de récupérer les sacs d’invitations. Non mais !
Revenons aux chansons avec Israël. Ça s’est amélioré depuis deux jours et j’aime beaucoup, je trouve ça « catchy ». Je ne suis pas le seul car je sentais dans la salle de presse tout autour de moi une furieuse envie de bouger. Cette chanson a du chien même si les refrains font penser à des chats. Conférence de presse un peu tendue au début quand interrogé sur les chances d’Israël de gagner le concours le chef de délégation a précisé qu’il visait les téléspectateurs moins les jurys car Israël « n’achète, ni ne vend, ni n’échange de votes ». A noter la présence du plus jeune participant aux conférences de presse du concours, le bébé de la chanteuse. Sinon si Israël gagne (donc ils y pensent) la ville hôte sera Tel Aviv.
La boucle est bouclée puisque je reviens sur Valentina et Saint-Marin. Moi je l’aime bien cette petite Valentina, mais pas autant que Quentin, qu’elle appelle son fan numéro un (les mauvaises langues diraient le seul).
Fin de journée. 11 répétitions il en reste deux Chypre, qui a annoncé qu’ils ont la capacité d’organiser le concours l’an prochain et Danemark mais je suis trop fatigue pour poursuivre plus. A suivre …
Retour sur la journée d’hier au Crystal Hall
SLOVENIE : La conférence de presse slovène est passée inaperçu, tout le monde étant à la répétition de la Suède. Ceci dit, sur scène, je trouve que ça rend bien. J’aime !
CROATIE : Le fond d’écran est comme on pouvait s’y attendre compose de nuages. Mais c’est pas ça qui va relever la chanson…
SUEDE : Un fond bleu ou des lumières blanches ou noires, tels qu’on pouvait les attendre. Il n’y aura a priori pas de neige de polystyrène ; j’imagine que ça aurait été un bordel à gérer pendant la carte postale ; les écrans font substitution pour recréer l’effet neige. Coté voix, soit elle se réserve, soit elle n’est pas vraiment prête, ce que je n’ose imaginer. Parfois, elle donne une autre interprétation de sa chanson. Plus surprenant, coté danse, ça ne m’a pas paru non plus au point notamment dans la phase finale avec le danseur. Tout était dans la réserve. Le saut final n’a jamais été exécuté proprement. Pour les photos, on dira qu’elles sont comme pour Loreen : Insaisissable !
En conférence de presse, Christer Björkman a rappelé que le statut de favoris n’apportait rien en terme de prédiction, citant Alexander Ribak et notre Amaury Vassili en contre-exemple. Par contre, c’est très agréable en terme de préparation.
GEORGIE : Ca dépote sec. Lui aussi, comme le norvégien est un adepte de la cagoule.
TURQUIE : J’ai le mal de mer… et je suis en mal d’inspiration!
ESTONIE : C’est de toute beauté. Je ne parle évidemment que de la chanson… Le petit gilet seyait parfaitement à Ott.
SLOVAKIE : J’ai raté la dernière répétition, donc pas de photo. A l’écran, disons que ça casse pas trois pattes à un canard ; par contre, ça casse les oreilles !
NORVEGE : Tout m’a l’ai au point côté vidéo, prise de caméra. Le rendu est semblable à la finale norvégienne. Par contre, coté voix, ça été plutôt à coté de la plaque, et plus près de la casserole. Cela finira-t-il en gamelle ?
BOSNIE-HERZEGOVINE : J’ai sauté la prestation bosniaque pour aller à la soirée (enfin, plutôt une matinée) hongroise, dans un club de jazz. Fiez-vous au jugement de Farouk.
LITUANIE : Je suis arrivé juste à temps pour la conférence de presse, où j’ai littéralement mitraillé le chanteur lituanien, comme vous pourrez le constater. J’ai demandé à Donny si ça avait été une torture pour lui d’enregistrer la version française « Fou d’amour ». Il nous a dit avoir travaillé toute une semaine avec une chanteuse classique qui interprète régulièrement du français. Je crois de aurons de nombreux volontaires pour des cours particuliers s’il souhaitait réenregistrer la version française….
On file se restaurer à l’Euroclub.
Restez branchés !
Je vous ai laissé hier à la fin de la conférence de presse norvégienne. Il restait deux répétitions. La Bosnie-Herzégovine avec un beau visuel, une jolie chanteuse, mais une chanson qui ne décolle pas. En conférence de presse la jolie bosniaque était plutôt timide mais terriblement charmante. Le lituanien Donny a clos la journée. Une prestation dans la veine de la sélection lituanienne. Il a gardé son bandeau. C’est bizarre mais je trouve que ça nuit à sa prestation sans doute parce qu’il le porte trop longtemps. Mais c’est un jeune garçon très sympathique et naturel et qui nous a refait en conférence de presse son salto arrière.
Visiblement échaudés par les retards des premiers jours les organisateurs ont accéléré le mouvement en fin de journée et nous avons fini à l’heure. Le système de bus commence à être efficace. Ouf !
Nous avons mangé dans restau à côté de notre hôtel et conversé avec un couple (lui italien elle croate qui vit à Bakou). Visiblement ici la population est ravie d’accueillir le concours (les jeunes volontaires sont si contents que certains doivent dormir avec leur accréditation). Par contre il n’est pas certain que ce soit le cas dans le reste du pays. Visiblement il y a deux mondes dans ce pays, Bakou ville moderne en pleine expansion et le reste du pays encore imprégné de traditions.
Puis direction l’euroclub, sans Franck et Vincent qui préféraient se reposer mais avec les deux Stéphane (Coulomb et Chiffre). Il y avait un peu plus de monde hier soir que mardi avec beaucoup de délégations dans l’espace VIP mais souvent sans les chanteurs et chanteuses. Côté musique beaucoup de musique eurovision, mais pas que, ce qui n’a pas vraiment plu a Stéphane « C’est comme à l’eurofrisson ici y’a pas que de l’eurovision ! », mais ça n’a pas empêché Stéphane d’être le plus assidu sur la piste.
Nous avons encore passé un moment avec la délégation portugaise avec qui nous avons un très bon contact. Ils sont super sympas et je regrette d’avoir laissé mon drapeau portugais chez moi à Paris. Filipa est une petite coquine car mardi soir alors que ses amis pensaient qu’elle dormait elle s’était mise sur internet et elle y était encore quand la délégation portugaise est rentrée à l’hôtel. Hier soir elle s’éclatait sur la piste avec Carla et Pedro Granger, le commentateur de la RTP. Vous imaginez notre surprise quand Filipa et Pedro ont sorti leur appareil photo pour nous prendre Fabrice et moi avec eux !
C’est une étonnante aventure que vit Pedro Granger. Animateur d’émissions sur une chaîne privée portugaise (il a présenté Secret Story et Nouvelle Star) il se lassait de la télé-réalité et a préféré quitter la chaîne. Il était présent à l’eurovision l’an dernier à Düsseldorf à titre personnel en tant qu’amateur du concours, ce qui a étonné les membres de la RTP qui l’ont vu. Il a été embauche sur la RTP cette année et va commenter les trois soirées du concours. Il profite à fond de cette semaine, car la semaine prochaine il préparera consciencieusement ses commentaires et travaillera. Il possède des fiches détaillées sur chaque pays avec une anecdote pour chacun et dispose de 30 à 40 secondes à peine entre chaque chanson. Et comme il aime beaucoup Anggun il ne devrait dire que des choses gentilles sur elle.
Les soirées de l’euroclub c’est bien sûr l’occasion d’échanges entre les artistes du style « Comment vas-tu ? J’aime beaucoup ta chanson », « Ça va bien et moi j’adore ta tienne ». On ne sent pas de réelle compétition entre eux mais une concurrence amicale. La qualification en finale reste cependant l’objectif numéro un. Nous avons croisé hier le turc Can Bonomo (il faut dire Jan), la portugaise Filipa (qui a un faible pour l’un des suisses), les suisses donc (votez pour eux c’est nos chouchous !), les hongrois de Compact Disco, le norvégien Tooji et le danseur de Loreen.
Comme je vous l’ai dit les délégations étaient nombreuses et parmi elles pas mal de danseurs. Ils ont investi la piste se livrant à des exercices acrobatiques plus impressionnants les uns que les autres. C’est à qui fera le meilleur show entre les danseurs de l’est et ceux du sud. La compétition est lancée, mais gare a vous les français arrivent vendredi !
Des caméras aussi étaient là pour interviewer les participants. J’ai discuté avec un présentateur d’une TV azérie qui me dit être amateur de (vieilles) chansons françaises (Edith Piaf, Dalida, Adamo,… Comme quoi Alain Fontan et Patrice Peril auraient pu se faire pleins d’amis ici dans la population azérie) et impatient de rencontrer Anggun qu’il aime beaucoup car il la voit plus simple et accessible que beaucoup d’artistes présents ici. Il a raison !
Et puis dans la rubrique potins j’ai remarqué un début de romance entre un danseur danois et une jolie demoiselle de la délégation serbe. A suivre…
Pas de traces de nos choristes danoises bourrées d’hier soir. Elles n’ont sans doute pas encore dessoûlé. Ethan tient mieux l’alcool qu’elles. En partant il y avait embouteillage de bus de délégations à la sortie. Ce matin il fait encore plus chaud qu’hier mais heureusement avec un léger vent.
La seconde répétition du Monténégro commence. Le chanteur fait son entrée sur scène avec le costume de l’empereur de Star Wars pour une performance encore un peu brouillonne. Mais ça rend mieux sur scène que dans le clip, avec une longue banderole déployée sur la scène, et aussi un âne … en carton.
Bogdan vient d’arriver après avoir failli prendre un vol pour Vienne !
Programme de la cinquième journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Monténégro | 08.30 – 09.00 | 09.45 – 10.15 |
Islande | 09.00 – 09.30 | 10.15 – 10.45 |
Grèce | 09.30 – 10.00 | 10.45 – 11.15 |
Lettonie | 10.00 – 10.30 | 11.15 – 11.45 |
Albanie | 10.30 – 11.00 | 11.45 – 12.15 |
Roumanie | 12.00 – 11.30 | 13.15 – 13.45 |
Suisse | 12.30 – 13.00 | 13.45 – 14.15 |
Belgique | 13.00 – 13.30 | 14.15 – 14.45 |
Finlande | 13.30 – 14.00 | 14.45 – 15.15 |
Israël | 14.20 – 14.50 | 15.35 – 16.05 |
Saint-Marin | 14.50 – 15.20 | 16.05 – 16.35 |
Chypre | 15.20 – 15.50 | 16.35 – 17.05 |
Danemark | 15.50 – 16.20 | 17.05 – 17.35 |
Pendant que Loreen était sur scène, la slovène était en conférence de presse. On s’est donc réparti les rôles : Fabrice devant la scène et moi à la conférence de presse slovène. La petite Eva Boto est toute gentille, un peu timide aussi. Interrogée sur les amitiés qu’elle s’est faite pendant ses semaines de promo, elle nous a avoué en riant : « The tukish guy is so cute ! ». Je lui ai demandé quelle était pour elle la chanson slovène la plus connue de l’histoire du concours et elle a répondu que c’était « Prisluhni mi » de Darja Svajger en 1995. Elle a gentiment accepte d’en chanter un extrait.
La conférence de presse croate a été expédiée, car derrière il y avait Loreen. Vous imaginez bien que la salle était remplie pour cette conférence de presse. Loreen est la star de la journée. Je me suis fait piquer ma question sur ses origines marocaines, alors j’en ai posé une sur la fascination exercée par la performance de Loreen sur ceux qui la voient pour la première fois. « Good question » a répondu Loreen, ajoutant que c’était peut-être dû à la simplicité de la mise en scène. J’ai perçu une jeune fille tout en retenue et extrêmement réservée. Pourtant cette forme de pudeur semble séduire les gens. Bien évidemment la séance de photos a été difficile, et il fallait réserver sa place bien avant la fin des interviews mais nous avons de bons clichés avec Fabrice.
Conférence de presse géorgienne ensuite. Interminable et moi bêtement je pose une question au metteur en scène sensé avoir travaillé en France. Pipeau, il ne parle même pas le français. Et en plus sa réponse a été lonnnnnngue ! Il faut dire que dans les conférences de presse beaucoup de questions sont posées en russe ou en azéri, et ensuite questions et réponses sont (mal) traduites. Et puis il y a une nuée d’australiens, adeptes des questions nulles, dont on se demande ce qu’ils foutent ici. J’ai quand même appris que le chanteur géorgien Anri était dans les chœurs de Diana Gurtskaya en 2008.
Le turc est passé en répétition mais je n’ai pas eu le temps de voir, et pour sa conférence de presse la salle était remplie avec beaucoup de bénévoles azéris (ce qui est normal car le chanteur Can Bonomo évolue pratiquement à la maison) ce qui a eu le don de déplaire a la sécurité. Can Bonomo a eu droit à un accueil particulier car il fête son anniversaire aujourd’hui.
L’estonien qui suit le turc passe bien à l’écran et il chante très bien. Et puis costaud. « Putain les biceps ! » a crié Stéphane dans la salle de presse en découvrant la musculature (et les épaules insiste Stéphane !) jusque-là ignorée du bel estonien. Mais si on laisse de côté sa plastique, il faut reconnaitre qu’il se dégage quelque chose cette chanson. Les regards jetés par l’ensemble de la salle de presse visiblement sous le charme à la répétition de l’estonien Ott diffusée sur l’écran sont un signe. Je pense qu’il y a là un redoutable outsider. En conférence de presse nous avons découvert un garçon extrêmement simple et naturel qui fête son anniversaire demain, et avec un sourire à faire tomber une horde de féministes acharnées et a les renvoyer dans les cuisines. On ne manquera pas de le lui souhaiter !
Je passe rapidement sur le slovaque. Ben voilà je n’accroche pas. Il a en plus l’air de ne pas vouloir se battre. En conférence de presse il a parlé de mixité musicale mais on sent qu’il ne croit pas vraiment à sa qualification sauf un sursaut des amateurs de hard rock.
Tooji nous a proposé la même prestation qu’à la sélection norvégienne à la seule différence qu’ici les choristes chantent vraiment. En conférence de presse il nous a fait un flash mob détaillant sa chorégraphie. Je vais m’empresser de l’apprendre à Alain Fontan amateur de chansons dansantes sous la douche. Ma collection de drapeaux fait merveille, car après Loreen et Ott, c’est à Tooji que j’ai prêté mon drapeau pour les photos.
Petite pause, le temps d’évoquer un fan sud-africain présent ici (il est dans notre hôtel) et qui assiste à tous les concours depuis plusieurs années. C’est un mélange entre Alain Fontan (il collectionne les disques) et Francis Soghomonian (il réalise des versions sud-africaines des chansons eurovision et les offre aux artistes). Francis à quand la totalité des chansons du concours 2012 en esperanto ? Allez au boulot !
Et puis nous on est très fiers car on a appris que le cocoricovision que nous avions offert aux autrichiens (ils sont sur la couverture arrière du magazine) a circulé dans les différentes délégations qui le trouvent très joli. Fabrice est tout content, mais regrette de ne pas en avoir pris assez pour en offrir.
Un point que je n’ai pas évoqué c’est la présence massive d’agents de la sécurité. C’est simple il y en a partout, pratiquement un par mètre carré. Idem à l’euroclub. Je vous assure que c’est très étrange de danser dans une pièce avec une bonne trentaine d’agents de sécurité tout autour. Niveau propreté c’est impec. Une nuée d’hommes et de femmes de ménage sont là prêts à nettoyer la moindre saleté. J’avais de la peine pour le type qui hier soir à l’euroclub passait son temps à nettoyer les verres renversés des choristes danoises bourrées.
Il reste la Bosnie-Herzégovine et la Lituanie mais je vous en parlerai demain. Pour finir j’ai croisé Bruno Berberes qui m’a montré en video les répétitions d’Anggun à Paris. Je ne peux rien dire sinon que c’est magnifique et que le 26 mai prochain j’agiterai mon drapeau encore plus fièrement.
Hier soir, nous sommes partis du centre de presse vers 22h30 après l’heure officielle de fermeture (22h00). Heureusement une mini-navette nous attendait. Elle était remplie de volontaires. Tout le monde ne peut pas rentrer, certains marchent en la suivant. A l’A l’intérieur, une fille décroche son téléphone, et s’engueule avec quelqu’un. La navette s’arrête, on a dû faire 150 mètres. Une partie du groupe de jeunes volontaires recalés à l’entrée de la navette, y entre finalement. 50 mètres plus tard (oui, ça va lentement) un jeune homme s’invective avec la jeune fille au téléphone (vous suivez ?), encore 50 mètres, et je ne sais pourquoi, une partie des passagers redescendent. Pause. Puis on reprend le trajet, jusqu’à la route, et je ne sais pourquoi finalement la mini-navette continue (alors que c’est réservé à la ligne E5). Bon tant mieux, ça nous arrange. On descend près de la vieille ville où nous avons repéré un McDonalds. Eh oui, la viande, ça nous manque !
Ce matin, nous avons décidé de ne pas rendre les armes et de retenter les transports en commun et les navettes. Persévérance….
Le bus 65 nous a amené prestement à la place Azneft, très très prestement, le chauffeur étant manifestement excité du klaxon et excité tout court. Une passagère en a d’ailleurs fait les frais. Engueulade de 5 minutes devant l’arrêt « Métro Nizami » ». Terminus place Azneft, où nous attendons la navette officielle E5 qui vient très rapidement, et nous dépose devant l’entrée des installations Eurovision. On nous indique la mini-navette. Nous retrouvons des fans allemands avec qui nous faisons le voyage. Ce voyage commence d’ailleurs comme celui d’hier par la droite, mais cette fois ci les chauffeurs ont manifestement été briefés, puisqu’il trouve le bon coche pour traverser les installations et se retrouver sur le coté gauche (le coté « rôtissoire »). Nous arrivons à bon port, devant le centre de presse, dans les délais pour la répétition slovène.
Moralité :
– On s’engueule souvent dans les bus à Bakou, faut faire avec !
– C’est lent ou rapide, pas dans la mesure.
– Les navettes, c’est maintenant ! (que ça marche, enfin !)
Post scriptum du soir : Ce soir, en allant au Jazz club où se produisaient les hongrois, le E5 a roulé à l’allure d’un tracteur…
Vous aurez sans doute remarqué que mes papiers sont différents de ceux de Stéphane Chiffre. Il y a chez Stéphane tout le sérieux et la rigueur journalistique de quotidiens comme Le Monde ou d’hebdomadaires comme Le Point. Mes papiers ont un ton plus léger et people dans la veine de ce qu’on lit dans Gala ou Voici (et encore me dit Fabrice). Farouk serait-il à l’affut de la rumeur qui court ou du moindre ragot ? Je répondrai … Oui ! Depuis hier la bulgare Sofi m’intrigue. Va-t-elle rentrer accompagnée ce soir de l’Euroclub ? Sa tenue léopard aura-t-elle eu son effet sur la gente masculine très nombreuse ici ? Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
L’Euroclub justement, l’endroit de toutes les fêtes et de tous les excès qu’engendrent l’eurovision … et l’alcool ! Nous y étions hier pour l’ouverture. C’est une très grande bâtisse avec un dancefloor immense, et un salon VIP qui surplombe le bar, où les barmen dépriment depuis qu’ils savent qu’un certain Ethan Marchand ne sera pas de la partie. Mais heureusement pour eux Ethan a trouvé des successeurs de choix en la personne des choristes danoises, qui ont fini la soirée complètement torchées à quatre pattes sur la piste.
Certes hier ce n’était pas encore la foule des grands jours mais on y fait quand même des rencontres intéressantes et c’est l’occasion de discussions passionnantes. A tout seigneur tout honneur commençons par Bruno Berberes sur qui nous sommes tombés en arrivant. Notre chef de délégation française préféré était en pleine forme. Il vient quelques jours avant la délégation française pour tout préparer avant leur arrivée. Cette année Anggun et ses choristes et danseurs seront de toutes des fêtes m’a-t-il précisé. Et Bruno d’évoquer avec gourmandise la future prestation d’Anggun et de son équipe qui promet d’être spectaculaire. Ah notre Bruno ménage le suspense ! Nous sommes impatients, mais bon plus que quelques jours à attendre…
Nous avons croisé pêle-mêle les délégations de Belgique, Grèce, Chypre, Suisse, Malte et Portugal, mais sans Filipa la chanteuse bien fatiguée et qui est allée se coucher tôt. Le reste de la délégation portugaise s’est déchaîné sur le dancefloor, tout comme les autres artistes. Ils sont tous gentils, et patients car c’est la course aux photos, avec les fans d’abord, qui les entourent puis avec d’autres artistes. Pas évident de prendre un verre tranquillement dans ces conditions. On a croisé aussi l’azérie Safura et le producteur exécutif du concours le norvégien Jon Ola Sand. Nos camarades Franck et Quentin étaient aussi de la fête.
Petite conversation avec nos amis portugais Carla et Pedro le commentateur de la RTP. Arrivés dans la nuit via Paris, ils ont passé une journée bien fatigante. Ils nous ont parlé de l’organisation et c’est quelque chose qu’on entend souvent. Les azéris ont mis le paquet sur les gros ouvrages (dont certains sont encore en travaux) en négligeant les petits détails essentiels à une bonne organisation. Les guides et bénévoles sont bien gentils mais ils ne parlent pas très bien anglais et sont pas ou peu informés. L’information est un très gros souci ici. On nous dit tout et son contraire. La délégation portugaise a ainsi été trimbalée d’un bout à l’autre du Crystal Hall et du centre de presse sans pouvoir se restaurer de la journée ! Mais petit à petit les choses se mettent en place. Les navettes apparaissent, et des shuttle emmènent la presse du centre de presse à la route, ou l’inverse, (sinon c’est 15 minutes de marche en plein soleil). Le programme des soirées a aussi été diffusé.
Nos amis portugais nous ont avoué beaucoup apprécier la chanson d’Anggun. J’espère que ça se traduira en points sonnants et trébuchants ! Le clip est un atout (tout le monde nous en parle comme le plus beau clip de cette année) et on ne peut que se féliciter du sérieux avec lequel Warner et France 3 ont travaillé sur la promo de notre représentante. Petite discussion aussi avec nos chouchous (oui je sais on en a pleins mais que voulez-vous ils sont tous adorables !) les suisses du duo Simplus, Ivan et Gabriel. Ils sont touchés qu’Anggun, qu’ils ont rencontré pendant leurs promos communes, leur ai envoyé un sms d’encouragement. Ils sont aussi bluffés par l’organisation et n’imaginaient pas que l’eurovision était un truc aussi énorme. Ils ont quand même un peu d’appréhension pour leur qualification. Moi je veux y croire. Il faut voter pour eux, alors si vous avez des amis dans les pays qui votent a la première demi-finale dites-leur d’y aller à fond sur les sms mardi prochain. C’est la chanson numéro 7. La grecque Eleftheria a absolument tenu à nous dire quelques mots en français. La belge Iris et la chypriote Ivi étaient les reines du dancefloor, et je vous laisse imaginer laquelle était l’attraction quand le DJ a passé « La la love ». Il y a eu aussi une immense farandole au quand le DJ a passé « Allez Ola Olé ».
Kurt le maltais est venu en célibataire. Quand je lui ai demandé où était sa petite amie (il est venu avec son frère à Bakou), il m’a répondu « Here in Bakou I’m alone » et visiblement notre ami Kurt est un séducteur. La petite belge Iris était sous le charme et sur le point de craquer quand nous sommes partis, car Fabrice et moi n’avons pas trainé, préférant nous assurer un sommeil suffisant pour aborder cette journée, avec un programme difficile : 10 répétitions, fin prévue à 21h45 et vu qu’il y a beaucoup de retard j’ai peur qu’il n’y ait pas foule a la conférence de presse du lithuanien ce soir.
Ce matin les gens arrivent au compte goute. La Slovénie et la Croatie ne semblent pas déchaîner les foules. Il en sera tout autrement sur les coups de 12h30 quand débutera la répétition suédoise. La Slovénie est passée sur scène, et ses choristes ont laissé tomber leurs coiffes blanches ridicules. Robes blanches volant au vent, il y a un côté Norvège 2006. La croate (faudra penser au maquillage cocotte car là elle ne fait pas toute jeune) a une longue robe noire qui laisse découvrir ses jambes avec des mollets dignes de Jeannie Longo. Couvrez-moi ces jambes que je ne saurais voir ! Bientôt la répétition suédoise. Fabrice est déjà sur place et il y a foule.
Les choses se mettent aussi en place au centre de presse. Nous avons accès aux boissons, et pour manger des fruits et des pâtisseries traditionnelles. Et pour ceux qui ont très faim on peut enfin acheter des sandwichs.
Si vous remarquez dans mes papiers des accents qui manquent ne soyez pas étonnés car je suis sur un clavier QWERTY sans accent. Je fais une relecture à chaque fois mais il reste des erreurs…
Et voici les images de la soirée.
Programme de la quatrième journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Slovénie | 08.00 – 08.40 | 09.25 – 10.05 |
Croatie | 08.45 – 09.25 | 10.10 – 10.50 |
Suède | 09.30 – 10.10 | 10.55 – 11.35 |
Géorgie | 10.15 – 10.55 | 11.40 – 12.20 |
Turquie | 11.55 – 12.35 | 13.20 – 14.00 |
Estonie | 12.40 – 13.20 | 14.05 – 14.45 |
Slovaquie | 13.25 – 14.05 | 14.50 – 15.30 |
Norvège | 14.25 – 15.05 | 15.50 – 16.30 |
Bosnie-Herzégovine | 15.10 – 15.50 | 16.35 – 17.15 |
Lituanie | 15.55 – 16.35 | 17.20 – 18.00 |
Après nos pérégrinations navetteuses, nous recevons la bonne nouvelle ! Des sandwiches sont en cours de préparation. Nous n’auront plus besoin de nous gaver de sucreries pour tenir la journée ou se serrer la ceinture jusqu’à 23h30, car sachez que ma rôtisserie de quartier ferme à 23h30, et le poulet dont nous avions rêvé toutes la journée a failli s’envoler.
SERBIE : Une bonne nouvelles et une mauvaise nouvelle. Les répétitions ont commencé à l’heure ; Le serbe n’a donc pas attendu la fin de nos pérégrinations mini-vanesques pour chanter…
Il faudra donc vous fier aux commentaires et au goût sûr de Farouk.
ARY de MACEDOINE : J’adoooore ! Kaliopi est vraiment bien sur scène, à l’aise. Aucun problème de voix, je pense même qu’elle s’approche du record de la note la plus aiguë poussée par Maja Blagdan, la même année où Kaliopi avait fait une première tentative à l’Eurovision (Samo ti). Voyez les photos, elle s’éclate sur scène.
En conférence de presse, elle a remercié son ex-mari (le premier, puis qu’elle en a eu aussi un second) qui a composé la chanson. Elle a même dit q’il ne fallait se fâcher avec personne, parce que ça pouvait toujours être utile. Elle nous a dit en français dans le texte « je suis très fatiguée ». Kaliopi, faut te ménager et te réserver pour la demi-finale !
Pour finir, comme elle semble faire l’unanimité entre nous, nous avons fait une photo de groupe avec tous les fans français présents et Kaliopi.
PAYS-BAS : Elle est toujours avec sa coiffe à plumes. Farouk pense que ce sera rédhibitoire. Moi j’ai fini par m’y habituer.
MALTE : Les maltais nous ont refait leur chorégraphie en conférence de presse. Kurt a l’air très sympa, ses danseurs aussi. Mais je regrette presque les lunettes de celui de l’an passé.
BELARUS : Le débardeur grunge du leader du groupe a fait son petit effet… Mais il devrait davantage se concentrer sur la justesse de sa voix. A noter un emprunt chorégraphique à Sakis Rouvas. Cherchez bien sur les photos, vous verrez, ça penche par moment…
PORTUGAL : Les décors rappellent les premiers mots de la chanson « Je longe les rues de la ville… » puisque l’on a des vues de ce que je pense être Lisbonne. Un décor élégant, une chanson élégante et une chanteuse tout aussi élégante (est-ce une anaphore ?). L’occupation de la scène par la chanteuse et les choristes, m’a rappelé « Senhora do mar ». Le fado pourra-t-il tenir le choc des chansons plus modernes de cette demi-finale ?
UKRAINE : Des écrans (Cf GB 2011) diffusent des silhouettes qui reprennent les mouvements des danseurs, multipliant l’occupation de la scène. A la fin les écrans se rejoignent pour diffuser un mouvement de foule, ou plutôt de supporter avec des maillots de différentes couleurs, puis la touche finale avec le drapeau ukrainien en « jet de peinture ». Le break dancer a des habits de lumière, sur le même principe que la Hongrie ou la Russie 2011. L’ukrainienne assure vocalement, même si évidemment elle ne pousse pas. Ruslana lui a d’ailleurs dit de se réserver et se reposer pour le grand soir. Même si elle sait bien que le sens de la fête est en elle et qu’elle ne pourra pas résister longtemps. Gaitana est une boule d’énergie. Farouk, manifestement envoûté par Gaitana, se sait plus quelle équipe il doit soutenir lors du match Fance-Ukraine. De l’Eurovision à l’UEFA, il n’y avait qu’un pas, allègrement franchi par cette chanson.
BULGARIE : C’est, de toute évidence, la femme de la vie de Barnabé Cacou. Sa robe « panthère des grands soirs » devrait réveiller ses plus mâles instincts primaires.
Barnabé devra aussi bien s’accrocher aux branches et aux lianes tant la dame s’est inspirée de Carola.
A noter également que les roumains ont fait un « flash mob » (mot pompeux pour dire qu’ils ont appris leur chorégraphie à qui le voulait bien) devant le centre de presse, cet après-midi.
Vous trouverez également les tarifs des tee-shirts, polo et autres casquettes. Je crois qu’on nous prend pour des américains à Bakou !
Restez branchés !
SC
Hier nous avons fini la journée à la conférence de presse des Jedward, à l’identique de celles des années précédentes. On se croit au cirque il ne leur manquait plus que le nez rouge, le chapeau ridicule (ils ont déjà la coupe de cheveux ridicule donc ça colle) et la fleur qui arrose (remarque on a déjà la fontaine). Ne trouvant pas de bus pour rentrer nous avons pris un taxi qui a trouvé le moyen de nous faire payer 10 euros une course qui en valait 5. On a ensuite diner dans un petit troquet typiquement azéri avant de rentrer à l’hôtel pour une nuit salvatrice, bercé par les chants traditionnels des mamies russes. J’ai encore en mémoire ce qu’elles nous avaient dit à la conférence de presse: leur fierté que leur petite région représente un aussi grand pays que la Russie. C’est beau non?
Seconde journée pour Fabrice et moi, et troisième jour des répétitions. Il y a encore plus de monde. Je crois qu’on a jamais autant de personnes présentes le troisième jour. Ça promet pour les jours prochains. Va falloir se battre pour les ordis dans quelques jours! On attaque la demi-finale 2 et on attaque fort avec la Serbie et le très célèbre Zelko Joksimovic. Personnellement j’ai beaucoup aimé. Même si c’est un mix de ce qu’il nous a déjà propose par le passé ça reste une très belle mélodie. Fabrice lui n’accroche pas et considère que ça n’a aucun intérêt. Les serbes affichent leurs ambitions avec un clip présenté juste avant la conférence de presse, une conférence a l’issue de laquelle l’équipe serbe a interprété les deux titres: celui de 2004 et celui de 2012.
Bonne répétition aussi pour la macédonienne Kaliopi, mais je ne peux m’empêcher d’être inquiet pour elle. La sonorité très rock de sa chanson n’est pas ce qu’il y a de plus fédérateur à l’eurovision. Pourtant Kaliopi le mériterait, car si j’aime la chanson, j’adore l’artiste. Il y a chez elle une douceur, une sensibilité et une générosité avec en plus une touche d’humour qui fait qu’elle m’a touché. Je suis à fond pour la Macédoine, désormais, et attention à ceux qui disent que je mange a tous les râteliers! Mais je ne suis pas le seul à aimer. Il a fallu séparer Stéphane et Fabrice prêts a en venir aux mains car ils se disputent tous les deux les faveurs de la macédonienne.
A ceux qui soutiennent la chanson hollandaise (pas celle de François Hollande, celle des Pays-Bas) je vous annonce une mauvaise nouvelle: elle a gardé sa coiffe. Malgré cela sa ballade est toujours aussi plaisante, alors croisons quand même les doigts pour Joan Franka. A la conférence de presse elle était toute timide presque gênée d’être la, avec une chef de délégation qui a tout de la méchante belle-mère de Cendrillon.
Entretemps j’ai croisé l’empereur, Ralph Siegel (ouf il a oublié que je l’avais appelé Ralph Lauren) avec qui j’ai papoté (oui il est bavard). S’il savait que la moitié de la discothèque d’Alain Fontan est remplie de ses œuvres!
Place ensuite à mon pote (oui c’est mon pote!) Kurt le maltais. Une chanson sympa et une chorée efficace, il crève littéralement l’écran. Et à la conférence de presse il nous a révélé les mystères de sa chorée. Je pense qu’il a toutes ses chances pour la qualification.
J’ai zappé le Belarus, auquel j’ai vaguement jeté l’œil pendant leur répétition, occupé à résoudre une sombre histoire de drapeau serbe appartenant à un fan grec pas amiable. Mais j’ai vu leur conférence de presse. Mon Dieu comme ils sont grands ! Ca me rappelle la croate de l’an passé.
Entretemps les roumains ont fait un flash mob devant le centre de presse histoire de bien faire apprendre leur chorée aux futurs spectateurs du concours. Les roumains viennent pour gagner et leur attaché de presse avec qui j’ai discuté (et une photo de plus !) m’a dit qu’ils ont un stadium tout neuf prêts à accueillir l’eurovision. M’est avis qu’on ne va pas tarder à aller à Bucarest…
Le Portugal c’était bien, mais il manque à cette chanson décidément ce petit quelque chose qui faisait le succès de la chanson de 2008. La conférence de presse a été expédiée, mais la douce Filipa m’a fait un bisou. Elle est toute gentille et je commence à bien aimer le Portugal…
Passons à l’Ukraine, dont j’ai vu la répétition sur écran. J’ai trouvé ça bien surtout grâce au visuel, une foule de gens qui dansent. Mais Quentin qui lui l’a vu sur scène a remarqué des problèmes de textes et de justesse. A la conférence de presse (bien garnie) Gaitana a séduit toute l’assistance par sa joie et sa bonne humeur. Je lui ai même pose une petite question. Ne sachant pas qui supporter lors de la prochaine rencontre de football, Ukraine-France, elle m’a conseillé de laisser parler mon cœur, et quoi que je choisisse « in Ukraine you’ll always be my guest »>
Si la panthère du zoo de Vincennes a disparu inutile de chercher la coupable à Paris car c’est à Bakou qu’elle se trouve. C’est la bulgare Sofia qui s’en est fait une robe de toute beauté. Alain Fontan connaisseur du bon goût et de l’élégance appréciera à coup sûr. En plus Sofi a pique à Carola tous ses effets de ventilation, de quoi faire oublier Carola à Patrice Peril.
Après un retour hier soir en transport en commun, avec un changement pour la ligne 65 au niveau de la vieille-ville, faute de navette disponible, Stéphane-Marc et moi avons décidé de tester ce matin les navettes.
La navette E5 (« Place Azdlig – Centre de presse ») est un vieux taco, qui termine sa vie à Bakou après avoir sans doute servi dans d’autres métropoles sans nid de poule. Mais le vieux taco fonctionne bien, et c’est bien là l’essentiel.
A l’arrivée devant ce qui doit s’appeler la « place du drapeau », on nous indique de prendre un mini-van. Cette fois ci, ça sent l’inauguration, le sky tout neuf. Nous sommes rejoint dans le véhicule par 2 fans allemands et une équipe caméra d’une télé locale. Le véhicule se met en branle, et le calvaire commence….
La mini-navette contourne par la droite l’ensemble des installations (drapeaux, arena, centre de presse, autres installations qui nous sont normalement inaccessibles), puis on s’approche de la cafète réservée aux artistes et aux staffs, c’est à dire tout près du centre de presse. Là, ce qui devait être un responsable de la sécurité engueule le chauffeur, lui disant que ce n’est pas par là qu’il fallait passer (si, si, je comprends parfaitement l’azerbaïdjanais). Et hop, demi-tour gauche ! on revient sur nos pas. Mais alors que l’on s’approche des portiques « entrée des artistes », Robert (fan néerlandais) a qui est refusé l’entrée de ce coté nous hèle. Nous l’embarquons, et je ne sais pas pourquoi nous faisons juste après demi-tour et repartons dans le sens initial. Le chauffeur s’adresse à nouveau à un autre staff sécurité qui doit lui dire qu’il a raté le coche. L’équipe caméra de la télé locale s’en mêle, ça commence à chauffer. Mais, à nouveau nous faisons un autre demi-tour. On repasse à nouveau devant l’entrée des artistes, et nous croisons un autre mini-van qui va dans l’autre sens (le sens initial pour ceux qui suivent !). Et c’est reparti pour un autre demi-tour… Finalement, on refait tout le tour, on repasse devant la cafétéria des artistes où nous avions été bloqué, et l’on nous dépose près du centre de presse.
Moralité, comme nous le disait la police dimanche dernier, à Bakou, quand ça veut pas, faut y aller « pichkom » (à pied). Ça va plus vite !
Programme de la troisième journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Serbie | 08.00 – 08.40 | 09.25 – 10.05 |
ARY Macédoine | 08.45 – 09.25 | 10.10 – 10.50 |
Pays-Bas | 09.30 – 10.10 | 10.55 – 11.35 |
Malte | 10.15 – 10.55 | 11.40 – 12.20 |
Belarus | 11.55 – 12.35 | 13.20 – 14.00 |
Portugal | 12.40 – 13.20 | 14.05 – 14.45 |
Ukraine | 13.40 – 14.20 | 14.05 – 15.45 |
Bulgarie | 14.25 – 15.05 | 15.50 – 16.30 |
Le brouillard a disparu ce matin. Vous trouverez quelques clichés de Bakou vu du Crystal Hall (et semble-t-il non pas Palace).
Les français commencent à arriver, puisque Farouk et Fabrice (Cocoricovision), Franck et Quentin (eurovision-fr.net) nous ont rejoint ce matin au centre de presse.
J’ai oublié hier de citer Stéphane-Marc, à qui je confie le soin de prendre des photos des conférences de presse auxquelles je ne peux me rendre, faute de ne pouvoir être au four et au moulin. Voilà qui est fait.
Et enfin, je retire ce que j’ai dit hier sur l’exploit de l’organisation à rattraper 1h30 de retard. Ce n’a pas été le cas. On nous avait simplement diffuser des horaires tenant compte des décalages. Ce matin, nous avons déjà une bonne heure de retard…
ISRAEL : Le fond de scène reprend bien le thème : Des réveils, des montres molles de Dali.
Sur l’écran du centre de presse, à la première image, j’ai eu un choc en voyant sa chevelure façon Jackson Five châtain. Mais bon, c’est un style. Et puis on a bien eu le coiffeur de Louisa Bailèche et d’Amaury Vassilli, les israéliens ont droit au leur ! Dans la salle, j’ai trouvé que ça rendait bien. En tout cas ça changeait de la première série d’hier où il n’y avait que l’Islande et la Suisse qui m’avait marqué.
Bon sinon, et c’est une habitude de la délégation israélienne, la conférence de presse a été annulée. L’an passé, nous avions pris cela pour un caprice de Diva…
SAN MARIN : Sur le bel ordinateur de Valentina , tout en paillette brillante reprenant les deux fameux anges de la chapelle Sixtine, on peut tout de même remarquer la marque à la pomme. Après une entorse au règlement sur l’utilisation des marques, n’y aurait-il pas un autre pépin d’Apple dans le fruit ?
En conférence de presse, Ralph Ziegel a dit qu’il espérait que tout le monde rit de cette chanson, notamment les un milliard de personnes connectées sur Facebook. Il a également rajouté, qu’ils avaient dû « tout refaire », vidéo, cd, enregistrements, documentation après que la chanson originale ait été recalée par l’UER.
Le co-auteur de la chanson présent a déclaré qu’il avait eu un compte Facebook l’espace de 24 heures. Il a clotûré son compte craignant que cette chose allait absorber sa vie. Sage esprit !
C’est le 20ème eurovision pour Ralf Ziegel, et encore une fois il a dit que ce serait son dernier. No comment…
Il a été demandé à Valentina, si elle devait rencontrer sur Facebook une autre légende de l’Eurovision (autre que Ralf), qui souhaiterait-elle ? Elle a répondu « Modugno, s’il était encore là ». Peut-être qu’elle aurait dû tenter ses chances pour le Vatican !
CHYPRE : Des éléments de théâtre grec en fond d’écran (enfin, des ruines, quoi). Un espèce de petit pont de pierre pour la chorégraphie, genre je-sais-monter-et-descendre, la chanteuse et 4 danseuses. Farouk n’avait pas l’air d’apprécier la justesse de la voix, mais pour chanter « la la la », est-ce bien nécessaire ? J’ai eu l’impression, une fois dans la salle que les basses avaient été boostées sur la bande son.
DANEMARK : Vu sur l’écran du centre de presse. Même prestation qu’à Copenhague, me semble-t-il. Même costume à épaulette pailletée. Le fond d’écran à l’air d’un champ de ruines avec des nuages roses, parfois des bulles sur fond bleu, ou un paysage lointain sur la fin. Elle aurait dû savoir qu’on ne peut pas faire grand chose de cette chanson, et ça se voit.
RUSSIE : Les 6 mamies sont en fait 8. Les 2 qui n’ont pas eu de chance à la courte-paille accompagnent la délégation. Mais s’il y avait inversion de badge, je pense que personne ne s’en rendrait compte. Leur placement sur scène a été un peu laborieux ; elles n’étaient pas à l’aise. Sans doute n’avaient-elles pas répété, car les paroles anglaises étaient approximatives au début.
Comme le dit la chanson, dans sa partie en oudmourte, « J’étends une nappe blanche, j’attends mes enfants, la pâte lève vite, et mon cœur est plein de joie ». Et pour bien illustrer la chanson, nous avons un four (à l’ancienne – il fume !) sur scène et les mamies dansent devant. Plus exactement, la chanson commence avec deux mamies qui avancent pour mettre un plat au four (Nous ne savons pas encore ce qu’il y aura dans le plat le jour J, mais vous, en France, vous le verrez en gros plan) et rejoint les autres. Le four se met à tournoyer derrière les mamies, pendant qu’elles chantent. Puis vient le moment de sortir du four le plat qu’une mamie va quérir, puis le plat passe – en gros plan – d’une mamie à l’autre.
Bon j’ai trouvé ça nul, affligeant comme spectacle ; cependant nos voisins de bureau flamands ont trouvé que c’était excellent. La question reste ouverte : Les mamies feront-elle un four ? Réponse le 26 mai (déjà le 27 à Bakou).
Farouk, est resté baba de la conférence de presse des russes. Il vous en dira plus que moi qui a préféré filer voir les autrichiens.
HONGRIE : Je trouve que ça dépote. C’est très pro et bien vendu. Mais ils se sont défilés pour la conférence de presse.
AUTRICHE : Leur répétition est un peu passé inaperçue à cause de la conférence de presse des mamies. Mais en salle, ça dépote aussi. Le fusain fluo a été remisé pour des espèces de tutus, qui ne sont pas sans me rappeler la forme de la « robe » de la chanteuse andorrane qui chantait « Casanova », mais avec des couleurs fluos. Des barres verticales ont été installées spécialement pour ces dames. Mon voisin anglais me dit « on a les mêmes à Soho »…
Bref un show très professionnel(les) !
Et en conférence de presse, ils ont également fait le show, en reprenant leur titre.
MOLDAVIE : L’écran de la salle de presse semble avoir rendu l’âme… Nous n’avions que le son. Mais finalement, on a vu quelques images de la dernière rérète. où ils faisaient la queue leu leu sur scène
IRLANDE : Un fond bleu aquatique qui ne surprendra personne et un joli podium qui se transforme en fontaine en cours de chanson, avec quelques effets de pyro. L’installation semble imposé qu’ils sortent de scène en restant dans la fontaine. Bon les voix ne cassent pas trois pattes à un canard, mais ils se rattrapent coté show, dont on sent bien qu’ils en ont encore sous le pied (ou la semelle compensés sans doute).
La conférence de presse a bien sûr été quasiment monopolisée par la logorrhée verbale des 2 frères. Peu de place pour Linda Martin, qui accompagne la délégation, de placer quelques mots. Leurs costumes étaient un peu étrange. Peut-être en relation avec du pop corn, vu qu’ils en jetaient à tout va. Je n’ai retenu qu’ils voyaient la Suède et la Russie comme étant leur meilleur compétiteur.
Pour conclure cette journée: Toujours pas de nourriture descente – ne serait-ce que des sandwiches – dans la salle de presse ou à coté. Je crève la dalle. Ce soir je mangerais un bœuf !
Notez également que www.lefigaro.fr suit également aussi à l’eurovision.
Restez branchés !
SC
Ça y est nous y sommes! Un dimanche bien long et fatigant pour arriver au bout de la nuit à Bakou. Et puis ce matin direction le Crystal Hall pour la seconde journée des répétitions. Je trouve qu’il y a déjà beaucoup de monde. A peine mon accréditation récupérée, direction le centre de presse. Et ce qu’il y a de bien à l’eurovision c’est qu’on tombe toujours sur un visage connu tel Omar et El Nino, les deux cubains du groupe Mandinga, avec qui je papote … en espagnol ! Avec plaisir je retrouve les quelques français, Stéphane, Franck, Quentin et Stéphane-Marc. Et comme il y a à peine 5 minutes de marche du centre de presse à la salle j’ai pu assister à la première répétition Israël. Et pendant où j’écris ces lignes la San Marinette est sur scène. A suivre…
Nos premières impressions de Bakou, vu de nuit (à deux heures du matin) c’est une ville qui semble sortir de terre, des immeubles neufs ou en construction partout. L’Azerbaïdjan est un pays riche, grâce au pétrole, et il veut montrer qu’il existe. Cet eurovision est pour lui une vitrine lui permettant de postuler au jeux olympiques de 2020. On y voit des choses étonnantes comme des stations-services rutilantes.
Les azéris sont charmants et accueillants, mais parfois un peu brusques. Ils ont envie de bien faire, même s’ils ne maitrisent pas totalement complètement l’accueil des touristes. Ça ne nous empêche pas d’être chouchoutes, et c’est tout juste si on n’a pas droit chacun à un ou une bénévole perso.
Un point où ils doivent progresser c’est la conduite. Nous avons cru notre dernière heure venue quand notre taxis roulait à toute allure sur le chemin de notre hôtel discutant son téléphone a la main et en roulant presque en zigzagant. Et se main sur le chemin du centre de presse nous avons assisté à un accident spectaculaire d’une camionnette qui s’est renversée (heureusement sans blesses graves).
Allez on revient à l’essentiel : les répétitions. Pour Israël je suis reste sur ma faim. Le chanteur est juste mais on n’entend pas les chœurs, alors qu’il y a deux choristes en plus du groupe ! Résultat le refrain porte par les chœurs ne fonctionne pas. Toutefois il y a un point positif le visuel est joli. Mais la mise en scène est totalement à revoir. Niveau popularité c’est zéro. Les israéliens ont annulé leur conférence de presse. C’est leur décision m’a dit une des bénévoles.
La San Marinette Valentina a suivi. Bon moi franchement je n’accroche pas je trouve ça trop gnian-gnian et je ne vois pas comment ça peut se qualifier. A la conférence de presse Valentina a été totalement éclipsée par le compositeur Ralph Siegel. Le maitre, qui fête ses 40 ans d’eurovision, est toujours sur le coup. Il nous avoue travailler sur ses chansons trois mois l’été et choisir les 5 ou 6 meilleures. Puis il les propose à travers l’Europe. Résultat il participe à un grand nombre de sélections : Suisse, Malte, Moldavie, Ukraine cette année en plus de Saint-Marin.
Apres ce fut Chypre. Bon ben rien à dire. C’est pas mal mais pour moi vu et revu. Une chanson dance comme on en voit à la pelle chaque année. Mais ça n’empêche pas Ivi d’être charmante et de plutôt bien chanter (pas trop longtemps quand même la voix fatigue vite). Dans la délégation chypriote on note la présence d’Elena Patroklou qui a représenté Chypre en 1991. Ivi a terminé sa conférence de presse par un « I la la la love you ».
Je n’ai pas vu la répétition de la danoise Souna mais j’ai assisté à sa conférence de presse. Et je suis devenu accro. Une petite jeune fille jolie et adorable, entourée d’une équipe très jeune (à peine 20 ans) et multicolore (Danemark, Afrique du sud, Kurdistan). Et la demoiselle parle le français. Je lui ai même fait dire quelques mots dans la langue de Molière.
Si le nombre de présents a la conférence de presse était un signe de victoire alors je vous dirai n’en jetez plus on repart en Russie en 2013. Malgré une répétition difficile (chant, rythme, mouvements) les mamies russes ont fait un carton. Ici tout le monde se les arrache. On a même installe une photo géante ou chacun peut glisser la tête pour figurer à cote des mamies (et en mamie !). Au second jour de répétition je suis sûr qu’on n’a jamais vu autant de monde à une conférence de presse. C’est vrai qu’elles sont attachantes et je vous prédis moi qu’elles seront très haut voire le plus haut et en plus elles ne sont pas bêtes. A la question sur leur sens du rythme elles ont répondu que la religion leur a appris qu’avec la foi on y arrive toujours (the religion can change your soul in a good way). Alors chacun a sa préférée, mais a l’applaudimètre c’est la toute petite qui q gagne. Au fait elles sont 8, et donc il y en a deux en plus si jamais il y a un problème. Et elles ne sont pas contre une ou un neuvième pourvu qu’il soit babushki !
Pour tout vous dire les hongrois sont passés inaperçus. J’ai regardé leur répétition de loin et ils ont annulé leur conférence de presse (celle des mamies russes à dure trop longtemps ?). Pas les autrichiens, dont Fabrice a vu la répétition et qui est emballé. Ce qui était juge vulgaire a été enlevé (sur demande de l’UER parait-il) mais ça reste efficace. Et comme le dit Lukas, le chanteur, moins de popo mais encore plus de wokki ! Et à la conférence de presse ils ont aussi fait le show.
Le moldave Pasha a complètement revu sa mise en scène. Exit les musiciens, place a de jolies poupées a la queue leu leu. La conférence de presse de Pasha a été expédiée rapidement. Et puis les Jedward nous ont proposé une prestation humide avec une fontaine au milieu de la scène. Franck et Quentin ont aimé. Pas Stéphane, mais bon si on écoutait Stéphane cette année toutes les chansons de la première demi-finale serait éliminées.
Sinon on peut signaler ici une curiosité : l’écossais Ewan, avec pleins de collègues (Australie, Nouvelle-Zélande, etc…), venu avec sa marionnette Terry pour couvrir ce concours, et Terry n’hésite pas à interviewer lui-même les concurrents!
Ça y est nous y sommes! Un dimanche bien long et fatigant pour arriver au bout de la nuit à Bakou. Et puis ce matin direction le Crystal Hall pour la seconde journée des répétitions. Je trouve qu’il y a déjà beaucoup de monde. A peine nos accréditations récupérées, direction le centre de presse. Et ce qu’il y a de bien à l’eurovision c’est qu’on tombe toujours sur un visage connu tel Omar et El Nino, les deux cubains du groupe Mandinga, avec qui je papote … en espagnol ! Avec plaisir je retrouve les quelques français, Stéphane Chiffre, Franck Thomas et Stéphane-Marc Coulomb présents sur place. Et comme il y a à peine 5 minutes de marche du centre de presse à la salle j’ai pu assister à la première répétition Israël. Et pendant où j’écris ces lignes la San Marinette est sur scène. A suivre…
Programme de la deuxième journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Israël | 08.00 – 08.40 | 09.25 – 10.05 |
Saint-Marin | 08.45 – 09.25 | 10.10 – 10.50 |
Chypre | 09.30 – 10.10 | 10.55 – 11.35 |
Danemark | 10.15 – 10.55 | 11.40 – 12.20 |
Russie | 11.55 – 12.35 | 13.20 – 14.00 |
Hongrie | 12.40 – 13.20 | 14.05 – 14.45 |
Autriche | 13.25 – 14.05 | 14.50 – 15.30 |
Moldavie | 14.25 – 15.05 | 15.50 – 16.30 |
Irlande | 15.10 – 15.50 | 16.35 – 17.15 |
MONTENEGRO : J’ai vu quelques brefs instant ce chanteur à l’écran. Ca paraissait un peu brouillon. Mais finalement, n’est-ce pas ce qu’il faut pour cette chanson ?
En conférence de presse, il n’avait pas l’air content d’essuyer les plâtres… Sa loge ne lui convenait pas ; et c’est tout ce que j’ai retenu !
ISLANDE : Les islandais, arrivés la veille, ont avoué être un peu fatigué. Ca ne paraissait pas. L’écran de la salle de presse n’étant pas au point, je n’ai rien vu, ni entendu. On m’a juste rapporté que c’était très bien, beau sur scène, avec des pyro. à la fin.
Lors de la conférence de presse, j’ai rappelé à Jonsi qu’Istanbul il nous avait dit que son petit garçon adorait la chanson bosniaque « In the disco » de Deen, et lui ai donc demandé, à présent adolescent, quelle chanson de cette année il appréciait. Jonsi m’a répondu qu’il aimait 2 chansons, mais n’a cité que les grands mères russes (en gros de la Disco à la Party, il y a une forme de continuité).
GRECE : Exit les 4 garçons entourant la chanteuse. Il ont dû y aller à la courte-paille. Donc exit 2 danseurs, remplacés par 2 danseuses. Voilà qui change tout à la chanson !
Cette fois-ci, je suis allé sur scène. Les écrans derrière la scène me rappellent ceux de la Serbie l’an passé. Et j’ai découvert la green room qui est installée dans la salle, au fond du parterre central. Un renversement de concept, ou un changement dans la continuité puisque l’on a pu voir certaines green rooms récemment depuis la salle ?
Bon pour en revenir à la Grèce, la chanteuse montre bien son corps, sa chevelure, dans la pure tradition du genre de la chanson. A noter qu’à la fin, elle emprunte une figure (porté) qui ne sera pas sans vous rappeler Elena Paparizou de 2005.
LETTONIE : La chanteuse a remporté de beaux applaudissement en interprétant un truc dont je ne saurais dire si c’était de l’azéri ou du letton. En tout cas une chanson populaire.
Je n’ai guerre pu suivre la conférence de presse depuis la salle de presse, car les premiers essais voix de la chanteuse albanaise couvrait la lettonne de son long cri
Alors que je profite de la pause pour écrire ces quelques lignes, Aurélie passe devant moi.
Elle est venue sentir l’ambiance de début de concours, avant de filer faire un petit tour du pays (faut rien me dire, vous saurez tout !). Aurélie sera de retour vendredi.
ALBANIE : L’écran n’a rien montré. Faudra attendre la 2° répétition pour en savoir plus (désolé Olivier…)
ROUMANIE : Là l’écran à fonctionné. La présentation m’a rappelé certaines chansons de groupes des années 80. J’ai peut-être trop écouté cette chanson, elle ne me fait plus rien…
SUISSE : Je suis allé sur scène pour les voir. Des lignes blanches et vertes genre économiseurs d’écran, en fond d’écran (ou de scène). Cela me rappelle le concours 1988 à Dublin. Bon, les tessinois chantent bien. Ils essaient d’occuper la scène et le cat walk (merci de me trouver le mot ad-hoc en français). La journée commence à avoir un peu de matière…
BELGIQUE : Je suis retourné aux ordinateurs. Je n’ai pas de réelle appétence pour la chanson, dont je pense qu’il s’agit d’un cadeau empoisonné pour l’interprète. La candidate belge se défend sur scène avec 3 choristes. Les anglais disent “Go to Eurovision and go back to McDonalds…” Tout est dit.
FINLANDE : Des lumières bleues, un peu éthérées. Je ne sais si ce sont des bulles ou des nuages qui parcourent ce fond bleu, ce qui donne un coté aérien ou aquatique qui sied bien à la chanson, dans les 2 cas.
Pour le centre de presse, prenez vos antibio de secours et votre écharpe. Soit la clim’ fonctionne en mode légère et il fait un peu chaud, soit on monte le niveau, la température baisse mais les vents se lèvent… les feuilles de papier volent, on est en plein courant d’air, et ça éternue.
Les bus navettes vont fonctionner à partir de demain, mais il semble qu’au lieu de faire arriver toutes les lignes jusqu’au Crystal Palace, ils aient conçu un réseau en marguerite… Soit une ligne qui part du Crystal Palace à un point du centre-ville ; puis faut changer et prendre la ligne qui convient à chacun. Comme m’a dit un volontaire sur place : « Prenez un taxi ça ira plus vite ». C’est encourageant, mais demain est autre jour….
Egalement un minibus va être mis en place entre la route devant le Crystal Palace et l’entrée du centre de Presse, le long de la « rôtissoire » (pour ceux qui suivent).
Après ces remarques mitigées, saluons l’exploit de l’organisation sur scène, qui a presque réussi a absorber l’heure et demi de retard initiale. La conférence de presse finlandaise va bientôt commencer, pour se terminer à 21h00, comme prévu.
L’Euroclub ouvre ce soir, en un mode sans doute « allégé » puisqu’il fonctionne de 22h0 à 0h30. Je ne pourrais sans doute pas rapporter des photos demain, les batteries étant sur le point de rendre l’âme.
Moi aussi d’ailleurs, mais j’irai quand même. Na !
Stay tuned !
Les répétitions devant commencer à 11h00, nous avions convenu de prendre un taxi vers 10 heures, ce qui devait nous laisser suffisamment de temps pour récupérer l’accréditation de Stéphane-Marc Coulomb, fraîchement arrivé hier soir, sans manquer les débuts sur scène du Monténégro.
C’était hélas sans compter sur une course cycliste organisée ce dimanche à travers la ville.
Le premier taxi a été arrêté 500 mètres après notre départ. Après avoir poireauté 20 minutes, et avoir vu passer plusieurs pelotons, on a abandonné le taxi, traversé le boulevard qu’empruntaient les cyclistes et chopé un autre taxi.
A la deuxième tentative, nous avons réussi à parcourir presque 2 kilomètres, avant d’être bloqué au pied de la vieille ville. La route longeant la mer, et unique route allant au Crystal Palace était également bloquée… Apprenez le mot « pichkom », qui veut dire « à pied » en russe. La marée-chaussée n’avait rien d’autre à la bouche ! Nous avons donc longé la route fermée à la circulation. De très jolis jardins viennent d’y être aménagés, mais le soleil tapant, le temps d’arriver à la salle de presse, j’ai finit rôti, couleur écrevisse.
Nous avons passé l’Euroclub, en cours de finition. Le parking à coté reste à finaliser. Espérons que l’intérieur soit prêt.
Un peu plus loin nous voyons un bus, a priori en direction de la salle, où s’entassent les locaux et 4 fans. Une fois parti, on se rend compte que le bus monte en direction du village à flanc de colline… Après 2 arrêts, on descend, sans trop savoir comment récupérer le bon chemin, quand en fait on réalise que l’on se trouve à la fin de la nouvelle route amenant à la salle, donc tout près.
Ca nous aura pris presque une heure et demi, inclus tout le chemin, que j’appelle déjà « la rôtissoire », longeant le Crystal Palace par la gauche, nous amenant à la salle de presse. (10 bonnes minutes de marche en plein cagnard).
Je vous laisse découvrir la salle de presse en photos.
Thé et gateaux (étouffe-chétiens) à volonté (les calories aussi).
Nous avions craint de rater les répétitions de la merveilleuse chanson monténégrine. Peut-être sans rapport avec la course cycliste, l’organisation des répétitions est aussi en retard, d’une heure trente, pour commencer…
Je vous quitte, le Monténégro commence sa conférence de presse.
Stay tuned !
Programme de la première journée (heure française)
Répétition | Conférence de presse |
|
Monténégro | 08.00 – 08.40 | 09.25 – 10.05 |
Islande | 08.45 – 09.25 | 10.10 – 10.50 |
Grèce | 09.30 – 10.10 | 10.55 – 11.35 |
Lettonie | 10.15 – 10.55 | 11.40 – 12.20 |
Albanie | 11.55 – 12.35 | 13.20 – 14.00 |
Roumanie | 12.40 – 13.20 | 14.05 – 14.45 |
Suisse | 13.25 – 14.05 | 14.50 – 15.30 |
Belgique | 14.25 – 15.05 | 15.50 – 16.30 |
Finlande | 15.10 – 15.50 | 16.35 – 17.15 |
Quelques pics en extérieur du Crystal Palace. Vous pourrez constater que, contrairement à ce que raconte Esctoday, tous n’est pas prêt…
Esctoday, n’étant d’ailleurs pas sur place, ne fait que rapporter (colporter?) ce que eurovision.az lui transmet…
La salle de presse qui devait ouvrir aujourd’hui n’ouvrira finalement que demain.
L’espace accréditation me semble tout petit, et n’aurait pas résisté à la foule de Dusseldorf. Peut-être qu’ici ca suffira?
Pour aller au centre de presse, situé derrière le Crystal Palace, on longera la mer sur la gauche. S’attendre à pas mal de marche entre la route et le centre de presse. Enfin sous 30°C, tout m’a paru long…
Les travaux d’habillage de l’Euroclub, situé entre le Crystal Palace et la vieille ville, le long de la mer, ne semblaient pas encore terminé.
Egalement 2 photos des enseignes lumineuses qui accueillent les passagers arrivant à l’aéroport de Bakou. On y reconnaitrait les gagnants de l’an passé. Vendredi, la déco commençait à être installée.
Et quelques vues de la villes depuis le l’étage de mon hôtel d’une nuit situé dans la vieille ville d’où on aperçoit la salle.
Les répétitions commencent demain matin à 11 heures…
J’ai adoré suivre toutes les infos par ce blog. J’espere etre du voyage l’an prochain. Merci