Qualifiée sur un fil au sein de la première demi-finale et piquant leur place aux suisses, ce qui est « un scandale » pour Fabrice Biesbrouck, la Hongrie hérite pour la finale de la redoutée seconde place de funeste mémoire, aucune chanson présentée en deuxième position n’ayant jamais gagné le Concours depuis 1956. Cette position de départ sonne le glas des espoirs des Compact Disco et de leur « Sound of our hearts », d’honnête facture. Le très sévère classement final n’est pas du goût des eurofans, qui ont globalement apprécié « le seul titre à peu près rock de la soirée » comme l’entend Philippe Fructuoso, un titre « vraiment différent et original, novateur » de l’avis de François Sénéchal qui a « beaucoup apprécié la prestation hongroise ». Quant à lui, Alain Dhallewin estime que le « groupe a tiré le meilleur en trois minutes » (on ne pouvait lui en allouer guère plus) et Didier Paulic se lamente face à l’antépénultième position : « quelle injustice » !
Dix-neuf points pour entendre le son de nos cœurs, ce n’est effectivement que peu cher payé…