Après les à-peu-près vocaux norvégiens, retour à un étalage vocal pas toujours discret ni de bon goût avec l’Azerbaïdjan, que Jean-Charles Prioux présente comme « un pays uni derrière sa chanteuse », Sabina Babayeva, à qui revenait la lourde tache de succéder aux transparents Ell & Nikki victorieux en 2011 et de ne surtout pas rééditer leur exploit. Mission accomplie puisque « When the music dies » finit à une respectable mais étonnante quatrième place, qui ne satisfait finalement pas les quelques eurofans s’étant appesantis sur le cas azéri.
Certes, Rouba Durgut « aime beaucoup », Patrick Pecquery a « bien mieux aimé que la gagnante de l’an dernier » et Fabrice Biesbrouck trouve la chanson « magnifique », mais Stéphane Pereira la qualifie d’« insignifiante », puisqu’il ne peut « même pas nous chanter l’air de cette chanson ». Quelle chanson ?
Sur le mode ironique, Ethan Marchand se prétend azéri-phile à l’excès en psalmodiant « L’Azerbaïdjan est Grand ! Sabina Babayeva est presque aussi Grande que les Aliyev ! », les démocrates au pouvoir à Bakou…
Bref, quand la musique meurt, ça nous repose… surtout si elle est azérie…